Avant de valider cette loi très attendue avec l’avènement des NTICs , le ministre de la Communication était face aux Sénateurs. C’était dans la journée du 4 juin où Sidi Touré a précisé que la principale ressource du secteur des médias est la Publicité. Il a prôné la voie numérique pour ce sous-secteur de la COM afin d’avoir une traçabilité utile.
Porteur du projet , le porte-parole du gouvernement ivoirien tient à uniformiser les textes du secteur de la communication publicitaire devenus obsolètes.
Le ministre Sidi Timéoko Touré a fait des révélations troublantes : plus de 20 textes régissent la publicité ivoirienne, la pollution visuelle a un excès d’occupation de l’environnement , 23310 panneaux publicitaires occupent tout le territoire dont 13481 à Abidjan. La communication à caractère commercial va désormais être régie par un arsenal juridique : l’Autorité de Régulation de la publicité. Une structure qui permettra d’organiser les règles du jeu de l’activité audiovisuelle lucrative.
Des arguments qui n’ont pas laissé indifférents la commission de la recherche, de la science, de la technologie et de l’environnement du Sénat qui a tenu ses travaux de validation à Yamoussoukro. Son 1er Vice-président SERI-BI N’guessan prendra bonne note avec ses pairs de l’utilité des interdictions de promouvoir le tabac , ainsi que les produits pharmaceutiques. Aussi, une autorisation sera désormais obligatoire pour la publicité de l’alcool soumise à certaines conditions.
Après avoir débattu sur les 120 articles qui le composent, le projet de loi portant régime juridique de la communication publicitaire a été adopté à l’unanimité par les sénateurs concernés. L’assainissement du milieu par le ministre Touré peut donc prendre forme vu que la publicité rapporte plus de 2 Milliards CFA au trésor ivoirien.
Idriss Keita Pour Malizine