C’est en visionnant l’émission Dupin Quotidien sur RMC, concernant un decret sur “la douche à l’italienne” qui me semblait insignifiant, que je me suis rendu compte que nous manquons cruellement de connaître les décrets, lois et autres textes qui règlementent la vie sociétale (axes sécurité, santé, éducation, environnement, justice…). D’où le mal être, le mal vivre, de beaucoup de personnes.
Quand nous cherchons l’information ou la solution, bien souvent c’est qu’il est déjà trop tard. Il faut se faire arrêter, escroquer, trahir, expulser, renvoyer, rejeter… avant de chercher à connaître ses droits et ses devoirs. Et pourtant nul n’est sensé ignorer la loi. Une phrase très dure à entendre!
Faire recours aux experts dans tous les domaines, notaires, avocats, policiers, médecins… remuer ciel et terre pour une solution c’est toujours quand ça va mal ; mais probablement aussi parce qu’il y a eu une violation de règles de bonne conduite par une partie.
Et si la meilleure des solutions était la prévention. A travers la lecture régulière, l’écoute de l’information, l’enseignement des règles à l’école en renforçant la matière éducation civique et morale et jusque dans les grandes classes.
Si les médias nationaux et privés développaient des émissions spécialisées télévisées et radiophoniques sur ces sujets! Si les influenceurs, les coachs, les éveilleurs de conscience en faisaient leur cheval de bataille sur leurs pages et dans les forums, les vidéos, les shorts!
Il y a tellement de moyen de communication à la portée de la population trés souvent connectée, mais peu utilisés à cette fin de manière continue. Informer ou désinformer est chose facile de nos jours. Des sujets de toutes sortes, surtout des scandales, des faits divers, des obscénités, partagés sur les réseaux sociaux peuvent prendre de l’importance significative et vite atteindre un niveau de diffusion trés élevé.
Alors pourquoi ces sujets, décrets, lois et règles d’une importance capitale pour une meilleure vie en société ne font pas le “buzz”? Manque de conscience? Déception? Sentiment de non appartenance à la société? Individualisme? Pauvreté? Problèmes de tout genre prioritaire à gérer?
Chers acteurs nous pouvons encore changer les choses, progressivement, chacun à son niveau, dans son environnement immédiat. Sur nos pages personnelles, sur nos profils, dans nos groupes d’appartenance, dans nos cités et quartiers où il y a des experts de tout genre. Tout est encore possible.
Parce que c’est notre Mali!
Muriel Jules
