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Les plus anciens tubercules consommés par l’homme moderne découverts en Afrique du sud

Voilà de quoi tordre le coup à quelques idées reçues et notamment ce carnassier concept de «régime paléo». A Border cave, une grotte d’Afrique du sud remarquable pour ses restes archéologiques, une équipe de chercheurs franco-sud africains vient de déterrer une cinquantaine de tubercules carbonisés et vieux de 170 000 ans pour les plus anciens. Cette découverte, qui fait l’objet d’un article dans la revue Science à paraître vendredi, suggère alors que les premiers hommes anatomiquement modernes consommaient bien des végétaux cuits, ce qui constitue au demeurant une source nutritionnelle stable face aux aléas de la chasse et du nomadisme. En effet, cuites, les tiges souterraines d’une plante géophyte, Hypoxis angustifolia, que l’on appelle rhizomes, se mâchent et se digèrent mieux ; mais surtout, consommées en grandes quantités, elles fournissent une apport en glucides très intéressant et constituent ainsi un bon remède contre la malnutrition.

Cependant, encore fallait-il trouver des preuves de cette diète, chose rare puisque seules des graines fossiles de géophytes comestibles ou des traces de leur ingestion sur des dents d’hominines du paléolithique avaient été trouvées lors de fouilles précédentes en Israël ou en Afrique du sud. La consommation des ces tubercules après cuisson implique enfin que les premiers Homo sapiens se servaient de bâtons pour déterrer les rhizomes, puis qu’ils étaient rapportés dans la cavité pour y être rôtis et partagés autour d’un bon feu. Les prémices d’agapes plus fastueuses.

 

liberation

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