Luttant contre le terrorisme et les menaces sécuritaires au Sahel, le Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention au Sahel (GAR-SI Sahel) rentre dans sa phase active. La 3eme rencontre du Comité de pilotage du vendredi 15 mars dernier, a mis le cap sur son opérationnalisation.
Lancé en 2017, le projet GAR-SI Sahel consiste à rendre plus efficace l’action préventive et réactive des Forces de sécurité nationale afin de garantir un contrôle plus efficace du territoire et des frontières du Mali, de la Mauritanie, du Burkina-Faso et du Niger. Le 3ème Comité de pilotage du Projet Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention au Sahel (GAR-SI Sahel), s’est tenu dans la salle de réunion du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, le vendredi dernier, en présence du représentant du Ministre et d’Alain Holleville, ambassadeur de l’UE au Mali.
Mis en place par l’Union européenne en collaboration avec le gouvernement du Mali, le GAR-SI Sahel entend aussi créer des conditions favorables à une meilleure coopération transfrontalière et régionale entre les pays concernés et ainsi contribuer à une lutte plus efficace contre les menaces transnationales, y compris celles posées par les réseaux terroristes et de criminalité organisée.
Il faut noter que le projet GAR-SI Sahel est un projet européen régional, basé sur l’expérience espagnole, qui vise à contribuer à la stabilisation de la zone considérée, moyennant le renforcement des capacités opérationnelles des autorités nationales et l’amélioration du contrôle effectif du territoire.
Lors de la première réunion du comité de pilotage le montant du projet était estimé à plus de trois milliards de francs CFA.
Ousmane MORBA
L’Observatoire