Le président mauritanien a exhorté lundi le Mali à rejoindre une force anti-jihadiste ouest-africaine et un groupe régional connu sous le nom de G5 Sahel, qu’il a quitté l’année dernière
Le président mauritanien a exhorté lundi le Mali à rejoindre une force anti-jihadiste ouest-africaine et un groupe régional connu sous le nom de G5 Sahel, qu’il a quitté l’année dernière.
Le Mali a annoncé sa décision en mai 2022, fustigant une « perte d’autonomie » et une « instrumentalisation » au sein de l’ensemble régional.
En 2021, le Tchad était censé céder la présidence du G5 au Mali, mais ne l’a pas fait – une décision que Bamako a interprétée comme une ingérence française.
« J’espère que ce retrait sera très bref », a déclaré le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani dans un discours prononcé à Nouakchott, la capitale.
Il a déclaré que la décision de la junte, le retrait par la France de ses dernières troupes du Mali déployées dans le cadre de sa force antijihadiste Barkhane et le conflit au Soudan étaient des « événements regrettables ».
Celles-ci ont « interféré avec le fonctionnement normal de notre organisation et accélèrent davantage la vulnérabilité de notre zone, qui est déjà très fragile », a-t-il déclaré à l’Alliance Sahel, une plateforme qui vise à attirer l’aide internationale au développement pour la région.
Le Mali est aux prises avec une crise sécuritaire depuis que des insurrections djihadistes et séparatistes ont éclaté dans le nord en 2012.
intellivoire