PARIS: La France a déclaré lundi que toutes ses forces qui combattaient les militants islamistes au Mali depuis 2013 étaient désormais parties, suite à une décision prise en février de se retirer en raison de la détérioration des relations entre Paris et Bamako.
La France et ses alliés militaires ont déclaré à l’époque qu’après près d’une décennie d’opérations depuis le Mali pour combattre les rebelles islamistes à travers l’Afrique de l’Ouest, ils seraient plutôt basés au Niger.
« Aujourd’hui à 13h00 (heure de Paris), la dernière unité militaire de la force Barkhane en territoire malien a franchi la frontière entre le Mali et le Niger », a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.
« La France reste en contact avec tous les partenaires engagés pour la stabilité et la lutte contre le terrorisme dans le Sahel (la région saharienne), le golfe de Guinée et la région du lac Tchad », a indiqué l’Elysée dans un communiqué.
Les coups d’État au Mali, au Tchad et au Burkina Faso ont affaibli les alliances de la France dans ses anciennes colonies, encourageant les djihadistes qui contrôlent de vastes étendues de désert et de jungle à opérer, et ouvrant la porte à une influence russe accrue.