Après la session inaugurale le 11 mai 2020, la 6ème législature de l’Assemblée Nationale tiendra sa rentrée parlementaire aujourd’hui 18 mai 2020 au CICB. Après que la Cour Constitutionnelle ait été accusée d’avoir “fabriqué“ les résultats en faveur du parti présidentiel, certains partis de l’opposition comme ASMA-CFP de l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, est menacé de disparition à l’Assemblée Nationale.
Après les résultats provisoires du second tour des élections législatives du 19 avril dernier, le parti de Soumeylou Boubèye Maïga, ASMA-CFP, sortait avec 6 députés provisoirement élus. Malheureusement après la proclamation définitive, deux des 6 lui ont été débauchés.
Avec quatre (4) députés à l’Assemblée Nationale, il était difficile pour celui qu’on surnomme le Tigre d’autant plus qu’en allant à cette élection, il avait dans sa gibecière une quinzaine d’élus débauchés aux autres partis notamment celui présidentiel. Une pilule que le parti d’IBK n’aurait pas pardonnée surtout qu’il avait tenté d’organiser ces législatives qui n’a pu se tenir à deux reprises. Après son départ de la Primature, beaucoup d’eaux ont coulé sous le pont. Les choses semblent changées et ne sont plus en sa faveur.
C’est ce qui l’aurait porté un coup fatal, avec la politique de retour à l’envoyeur.
Si le “tigre“ a perdu du terrain, c’est la perte d’une représentation à l’hémicycle qui fait craindre des jours sombres pour le parti.
En effet, selon des indiscrétions, des quatre (4) élus, l’ASMA-CFP est sur le point de perdre tous ses élus à l’Assemblée nationale. De source bien fouillée, certaines personnes parlent même déjà du débauchage de trois (3) et il ne reste qu’un seul élu représentant le parti de Soumeylou Boubèye Maïga qui ne tardera pas à prendre une direction quelconque surtout que le mercato des groupes parlementaires a commencé avec des offres mirobolantes.
L’ASMA-CFP qui il y a juste un an était presque bien préparé pour les échéances électorales est sur le point de tout perdre et même disparaître de l’hémicycle. Pour certains, les trois qui viennent d’être débauchés auraient posé leurs valises à l’ADP-Maliba qui est très actif pour prendre la position du chef de file de l’opposition. En tous cas, cette rentrée parlementaire de ce matin est très attendue et serait très déterminante pour la survie de certains partis politiques en manque de stabilité.
Komi
LE COMBAT