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Invasions contre les empires et royaumes du Mali ; Des leçons pour l’édification d’un ‘’Mali nouveau’’

Les nombreuses invasions contre les Empires et Royaumes dont nous nous revendiquons doivent impérativement nous servir de leçons pour l’édification d’un ‘’ Mali nouveau ’’. Un Mali que nous voulons fort, juste, démocratique et capable à tout moment de prévenir des agressions extérieures grâce à l’engagement de tous ses fils. Analyse.

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S’il y a aujourd’hui, quelque chose qui ne souffre d’aucun doute, c’est la richesse de notre passé historique, hérité des Empires (du Ouagadou,  du Sosso, du Mandé, du Songhoï, de Ségou, du Macina, du Toucouleur, du Ouassoulou) et Royaumes (de Djenné, Kaarta, du Khasso, du Kénédougou, du Logo), sans oublier le pachalik marocain.

Au regard de la situation actuelle du Mali, il serait très intéressant que la vie économique, culturelle, sociale, diplomatique, militaire et politique des dites formations étatiques soit assez connue des maliens. Car, à la suite des évènements de deux mille douze (2012) et deux mille treize (2013) qui ont bouleversé la plupart de nos compatriotes de l’intérieur comme de l’extérieur dans leur grande majorité, notre histoire, la lointaine, s’est trouvée au centre de nombreux débats. Cela démontre à plus d’un titre, que la connaissance de l’histoire de son pays est une nécessité. S’agissant de l’histoire, nous parlons de ce qui est réel. D’autant plus que ce qui n’a pas eu lieu ne fait pas partie de l’histoire. Malheureusement, c’est ce qui est souvent considéré comme étant de l’histoire par certains. Contribuant, ainsi de plus en plus à la banalisation de cette discipline.

 

 

Or, cette banalisation n’est pas une bonne chose, surtout pour un Etat comme le nôtre qui est dans une perpétuelle recherche de piste pour une meilleure gouvernance, par rapport à son passé dans certains domaines, tels que la politique et la diplomatie. Au rythme où vont les choses dans notre pays depuis un certain temps dans ces deux domaines, il y a de quoi se faire des soucis même si l’heure n’est pas à la désespérance. Ceci est une nécessité, surtout pour ceux qui souhaiteraient que notre pays ait plus de longévité que les Empires et Royaumes, qu’on évoque démesurément souvent pour des raisons avouées ou inavouées au prix de maintenir le peuple dans l’ignorance. Une ignorance qui parfois peut amener ce peuple à ne pas changer de comportements nuisibles à la survie de notre jeune Etat. A cet effet, nous devons mentionner à ce même peuple l’incapacité pour la plupart de nos Empires et Royaumes de gérer leur apogée, c’est-à-dire le moment où ils étaient au sommet de leur puissance. De quoi, nous donner suffisamment de matière à traiter. D’autant plus que notre pays, qui a à peine dépassé cinquante années d’existence a failli totalement être entre les mains d’une coalition internationale de terroristes, dont certains seraient établis depuis plus de deux décennies le long des frontières nord de notre pays. Et, cela depuis le début des années quatre vingt dix du siècle dernier, qui correspond à un moment où le Front Islamique du Salut (FIS) faisait assez parler de lui en Algérie. Au même moment dans le nord de notre pays, un mouvement rebelle portait la connotation islamiste. Il s’agit du Front Islamique de l’Azawad (FIA). Ce mouvement qui fût officiellement dissout lors de la Flamme de la Paix (le 27 Mars 1996) à Tombouctou, où la mise au feu de plus de trois mille armes par le gouvernement malien a permis momentanément de mettre fin à la rébellion[i] déclenchée en 1990 par différents groupes armés.

 

 

 

Des anciennes habitudes aux conséquences incalculables qui persistent à présent

En Janvier 2013 l’engagement des troupes françaises de l’opération Serval et des troupes tchadiennes aux côtés des Forces Armées et de Sécurité maliennes engagées sur le théâtre des opérations a permis à notre pays de rester sur la carte du monde. Ainsi, de Kona à Kayes, en passant par Bamako on a pu respirer, et très bien. Hélas, ce qui est déplorable dans toute cette histoire, c’est que du commencement des hostilités avec l’attaque de Ménaka (le 17 janvier 2012) à l’héroïque résistance de nos militaires à Aguel’ Hoc ( le 24 janvier 2012) sous la conduite du jeune Capitaine feu Sékou Alidji TRAORE dit BAD jusqu’à la bataille de Kona des 08, 09, 10, 11 janvier 2013, il semblerait qu’ il a été oublié que chacun des mouvements de contestation même loin du front était une brèche ouverte davantage aux ennemis contre lesquels se battaient nos braves soldats. De ce fait, historiquement parlant, cette situation nous rappelle celles qui ont accéléré la chute de plusieurs de nos Etats précoloniaux.

 

 

 

Pour revenir à ce passé, sachons qu’il regorge de véritables leçons pour nous. Parce que nombreux sont nos Empires et Royaumes, lesquels après des apogées très remarquables sont vite tombés en décadence, liée soit sur les plans économique (au gaspillage des ressources nationales), diplomatique (à la confiance aveugle des relations d’amitié avec certains voisins), politique (diffamation, réalisation d’ambition personnelle, courses effrénées pour le pouvoir entre princes et entre princes et gouverneurs de provinces attisées par des cercles de courtisans, coups d’Etat, rébellions etc. ). Favorisant par la suite leur invasion ou incursion temporaire par des forces extérieures.

Pour être plus précis, nous prenons l’exemple sur nos trois grands Empires : le Ouagadou, le Mandé et le Songhoï.            Le Ouagadou et le Songhoï ont été envahis à partir de leurs frontières nord. Quant à l’Empire du Mandé, il connaitra de multiples razzias. Notamment celle de mille trois cent trente trois (1333) réalisée par le roi Nassiré du Yatenga[ii]. Pourtant à cette époque le Mandé était à son apogée. Elles finirent par affaiblir l’empire avant la fin du quatorzième siècle (XIVème S). Les autres Empires et Royaumes cités plus haut subiront eux aussi des invasions. Les dernières en date sont l’œuvre de la France. A ce titre, on peut mentionner celles contre l’Empire du Ouassoulou, du Royaume du Kénédougou. Tous dirigés au moment des faits par de grands guerriers. Le premier par l’Almamy Samory TOURE, et le second par Babemba TRAORE.

 

 

Les nombreuses invasions contre nos Empires et Royaumes dont nous nous revendiquons doivent impérativement nous servir de leçons pour l’édification d’un ‘’ Mali’’ nouveau’’. Un Mali que nous voulons fort, juste, démocratique et capable à tout moment de prévenir les agressions extérieures grâce à l’engagement de tous ses fils. Sur ce point nous osons croire que les gouvernés et les gouvernants du Mali de Modibo KEÏTA (père fondateur et panafricaniste) sauront en tenir largement compte pour l’édification du ‘’ Mali’ nouveau ’’ qui est ces derniers temps sur toutes les lèvres. Vivement que cela vienne du fond de nos cœurs. A cet effet, nous devons tout mettre en œuvre pour exploiter à bon escient notre histoire lointaine et récente afin qu’elle ne soit un instrument de désorientation, de diffamation ou de restauration politique.

 

 

En somme, en relation avec tout ce que nous avons dit, il serait bon qu’on médite sur ceci :

«……L’histoire africaine constitue une source de première importance pour la construction de l’Afrique moderne. Elle n’apporte pas des solutions concrètes à nos problèmes, mais des leçons à tirer du passé, une connaissance réelle des traditions, du génie de nos peuples. Responsables politiques, planificateurs, enseignants, tous ceux qui cherchent à agir sur le devenir africain doivent d’abord se référer au passé. », écrivait, il y a trente- quatre ans, Sékéné Mody Sissoko dans Afrique Histoire.

 

 

 

Sory Ibrahima WAÏGALO


[i] Troisième rébellion déclenchée dans la décennie 90. Après, en 2006, Ibrahim Ag Bahanga déclenche une nouvelle rébellion sous l’appellation de l’Alliance Touareg Niger Mali (ATNM).  Ensuite sera déclenchée une autre rébellion en 2012.

[ii] NIANE, Djibril Tamsir ; Le Soudan Occidental au temps des Grands Empires X – XVIème, p. 42

Dans le livre ‘’ AFRIQUE NOIRE ‘’ de Jean Suret CANNAL, il est aussi fait mention d’une razzia datant de 1337.

 

 

 

Le republicain

NATION

Primature / Oumar Tatam Ly ferme la Cellule d’Analyse et de Prospective (CAP)

 

Au moment où le Coordonateur de la Cellule d’Analyse et de Prospective (CAP) de la Primature, Oumar Bouaré s’apprête à participer à Dakar à une rencontre entre des Sommités mondialement reconnues, le Premier ministre Oumar Tatam Ly a décidé de mettre fin à l’existence de cette structure qu’il coordonne à la Primature. Une décision qui ne manque pas de provoquer quelques frictions, des projets de la Cellule en cours d’exécution, financés par le Canada, étant menacés de discontinuité.  

 

Oumar Bouaré le Coordonateur de la Cellule d’Analyse et de Prospective (CAP) de la Primature est invité à Dakar au Sénégal, dans le cadre des consultations régionales du Centre de Recherches pour le Développement international, Bureau régional de l’Afrique sub-saharienne (CRDI-BRASS), qui auront lieu en début février. Ces consultations régionales visent à faire des propositions aux CRDI pour son prochain plan quinquennal (2015-2020). Le Centre de Recherches pour le Développement international est une société d’Etat du gouvernement du Canada, créée en 1970 pour aider les recherches et les communautés du monde en voie de développement à trouver des solutions à leurs problèmes relatifs à la vie sociale et économique et à l’environnement. Le CRDI a toujours invité un groupe restreint de savants et de penseurs à participer à ces consultations qui constituent un élément crucial du processus de consultation des intervenants et une réflexion sur l’importance que le CRDI attache sur le souci de veiller à ce que son travail soit utile aux régions du monde en voie de développement.

Au même moment, le Premier ministre Oumar Tatam Ly a fait savoir, son intention de fermer la Cellule d’Analyse et de Prospective. Après la mise en place du nouveau gouvernement, en septembre 2013, des observateurs avaient remarqué l’absence de la CAP dans l’organigramme de la Primature, élaboré par le Premier ministre Oumar Tatam Ly (voire site web de la Primature). Puis celui-ci a mis quatre mois sans jamais rencontrer ni les membres ni le responsable de la Cellule, qui relève de la Primature. Ce qui cachait mal les intentions que nourrissait le chef des lieux de mettre fin à cette structure qui a produit des notes de prospectives d’une rare pertinence, pour notre pays. Ce n’est que le 3 janvier, indiquent nos sources, que le Premier ministre a demandé à rencontrer le coordinateur de la Cellule, pour l’informer de la fermeture de son service, au profit du ministère du Plan et de la Prospective. Comment expliquer au Canada un tel arrêt brutal des projets dont la pertinence l’avait amené à financer et qui devait continuer jusqu’en fin 2014 ? Ce projet menacé de discontinuité est « Répartition de la population, de la production  et de la consommation au Mali ». Affaire à suivre.

La Rédaction

 

 

CRISE du nord

Massacre d’Aguelhoc / La réconciliation passe par la justice

 

Drapeaux en bernes sur toute l’étendue du territoire malien, des prières collectives dans les lieux de culte…rien  n’a été oublié pour rendre hommage aux soldats maliens massacrés le 24 janvier 2012  à Aguelhoc. Sauf, bien sûr, l’impérieuse nécessité de faire toute la lumière sur le massacre de ces vaillants soldats tombés  sur le champ de l’honneur. « On ne peut pas soigner une plaie sur du pus », dit l’adage. Le Mali post-crises a besoin de cohésion sociale et de réconciliation. Mais cette dernière va de pair avec la justice. Les responsabilités doivent être situées et les coupables de cette honteuse barbarie doivent être poursuivis  devant la justice. L’instauration d’une justice impartiale et équitable est la seule démarche indispensable pour permettre aux parents des victimes de se reconstruire et favoriser des relations apaisées entre les maliens. C’est la condition sine-qua-none pour une véritable réconciliation des cœurs et des esprits.  On ne doit pas demander aux parents des victimes de pardonner, sans rien exiger des bourreaux. Deux ans depuis la perpétration de ces crimes abominables  et d’une barbarie inouïe, ces dignes fils du « Maliba » méritent la reconnaissance éternelle du pays. Mais des « actions spectaculaires » ne doivent pas nous distraire et nous enlever la soif de la justice afin d’aller vers une vraie réconciliation.

Madiassa Kaba Diakité

 

 

UNE

Ousmane Madany Haidara en conférence de presse

* Kidal : Il faut négocier avec la France

* Poursuite contre ATT : Les réserves du Chérif

 

Lors de sa conférence de presse traditionnelle à la fin de la célébration du Maouloud, Ousmane Cherif Madany Haïdara, le 25 janvier 2014, a estimé que le dossier Kidal est clair comme l’eau de roche. Il a invité les autorités maliennes à négocier avec la France, au lieu de perdre le temps dans des négociations avec les groupes armés. En ce qui concerne les poursuites contre ATT, il a formulé des réserves.

 

« Aucune marche. Aucune action ne pourra amener les autorités maliennes à exercer pleinement leur souveraineté sur la région de Kidal, sans négociation avec la France qui a par le passé colonisé le Mali. Il faut négocier avec la France au lieu de perdre le temps dans des négociations avec les groupes armés qui en réalité ne représentent rien et sont adossés à des soutiens extérieurs… ». C’est en substance la conviction du leader religieux Ousmane Madany Cherif Haidara. Il l’a clairement exprimé lors de sa conférence de presse traditionnelle qu’il organise chaque année après la célébration du Maouloud. « Vous me demandez de marcher pour la libération de Kidal. Si cette libération ne tenait qu’à une marche, je prends l’engagement devant vous que moi Haidara, malgré mon âge, je vais courir pour sauver mon pays. Mais, je ne crois pas que cela puisse grande chose dans le dossier Kidal qui est aujourd’hui clair comme l’eau de roche », c’est en quelque sorte en ces termes que le leader religieux a répondu à une question en ce qui concerne la mobilisation des musulmans maliens pour une grande marche en direction de Kidal.  Convaincu qu’une marche ne peut pas faire avancer ce dossier, Ousmane Cherif Haidara a invité les autorités maliennes à négocier avec la France au lieu de perdre le temps dans des négociations avec les groupes armés. « Discutons avec ceux qui nous ont colonisé, car la vérité est que le groupuscule d’hommes armés à Kidal ne peut pas tenir tête à l’armée malienne. Mais, si depuis l’indépendance, cette crise revient de façon récurrente, il faut admettre qu’ils bénéficient de soutiens extérieurs. Négociez avec la France et le Mali sera en paix », a déclaré Haïdara. En plus de Kidal, Ousmane Madany Cherif Haidara a touché à plusieurs autres sujets. En ce qui concerne les poursuites contre d’ATT devant les juridictions maliennes pour haute trahison, Haïdara pense que cet ancien chef d’Etat du Mali a fait ce qu’il pouvait faire. Se disant religieux et ignorant tout de la politique, du moment que le Mali a un nouveau Président, il faut qu’on aille rapidement à l’essentiel. Mais, il reste convaincu que si ATT devait être poursuivi, il ne tombera pas seul dans les mailles de justice. « ATT a eu des complices. Des gens l’ont  soutenu dans tout ce qu’il a fait. Le poursuivre reviendra à faire passer toutes ces personnes devant la justice et ce sera très compliqué pour la stabilité du pays », a-t-il indiqué. A propos de la paix et de la réconciliation au Mali, il a estimé que la justice est nécessaire. Mais, il pense qu’il ne faut savoir pardonner. «  A vouloir faire la justice pour la justice, il faut craindre que le pays ne tombe dans une autre crise. Donc, il faut que les maliens individuellement et collectivement développement une grande capacité de pardon », a-t-il indiqué. En ce qui concerne la crise Centrafricaine, Haidara pense qu’elle n’est pas d’origine religieuse, mais politique. « Je ne crois pas que ce soit une guerre religieuse entre musulmans et chrétiens. C’est une crise entre des hommes politiques qui ont instrumentalisés les deux religions pour atteindre leur but », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, Haïdara n’a pas caché sa conviction qu’il y a eu plusieurs gouvernements au Mali qui n’aimaient pas les musulmans. Il est convaincu que ces différents gouvernements ont utilisé les musulmans pour des fins politiques. Il a souhaité que cela ne soit pas le cas avec IBK. En ce qui concerne la présidence du Haut conseil islamique, Haïdara a indiqué qu’il n’était pas candidat. Selon lui, il n’a jamais été candidat à aucun poste du Haut conseil islamique, mais qu’il a toujours été copté, souvent même en son absence du Mali pour occuper un poste dans le bureau. Pour conclure, le leader religieux a indiqué qu’ils vont soutenir et bénir tous ceux qui s’engagent pour la construction du Mali.

Assane Koné

 

 

LE PRETOIRE

LE PRETOIRE

IBK AU QATAR

Doha lâche les Djihadistes et propose ses services au Mali

Longtemps accusé d’être le principal bras financier des groupes Djihadistes et terroristes du Nord-Mali (Ançar-Dine, Mujao, HCUA), l’Emir de l’Etat du Qatar, Son Altesse Cheikh Tamin Bin Khalifa Al-Thani a profité de la visite d’amitié et de travail d’IBK à Doha pour clarifier sa position. En effet, non seulement il a compris qu’il y a eu beaucoup de désinformation mais il  a décidé d’aider désormais le Mali.

Ces groupes armés qui ont beaucoup travaillé avec les Qataris étaient en effet parvenus à leur faire croire que tout le Sud du Mali est animiste, étaient des mécréants qui ne croient en rien. Pour eux, seules les populations des régions nord du Mali sont des croyants, des musulmans convaincus devant bénéficier donc du soutien de la Umma islamique. C’est ainsi que tous les pays arabes dont l’Etat du Qatar n’ont pas lésiné sur les moyens pour venir en aide à ces Djihadistes, terroristes qui ont voulu faire appliquer une autre forme de l’Islam pur et dur contraire à nos us et coutumes.

Le mérite du Président Ibrahim Boubacar Keïta c’est d’avoir compris très tôt qu’il fallait une diplomatie agressive et agissante pour contrecarrer ces Djihadistes, mais aussi et surtout avoir de bonnes perspectives avec les autres pays arabes pour l’honneur et le bonheur des Maliens.

La présente visite de travail que son excellence Ibrahim Boubacar Keïta   vient d’effectuer du 21 au 24 janvier s’inscrit en droite ligne de celles qui ont  déjà effectuées à Nouakchott et à Alger.

Si l’objectif visé est de rétablir l’honneur des Maliens, chaque pays visité avait sa particularité. Si en Mauritanie il a été surtout question du sort de nos refugiés dans ce pays, en Algérie, c’était pour faire porter haute la voix du Mali tout en encourageant Alger dans son initiative de ‘’discutions exploratoires avec les groupes armés’’.

Au Qatar, il était important de les avoir avec nous par rapport aux régions du nord, comment mettre en place une grande commission mixte et voir les champs de coopération. Après tout ce que le Mali a connu, comment l’Etat du Qatar peut nous aider dans le domaine de la coopération militaire. Le chef d’Etat major particulier du Président de la république, le Général Yamoussa Camara, était de la visite pour ce faire.

A l’issue de la visite de travail du Président Ibrahim Boubacar Keïta, on peut affirmer sans risque de se tromper que tous les nuages se sont dissipés entre les deux pays et tous les clignotants sont au vert sur l’axe Bamako-Doha.

Il ressort en effet du communiqué conjoint signé à Doha le 24 janvier 2014 que sur le plan humanitaire, le Qatar s’est engagé à contribuer aux efforts en cours du gouvernement malien pour organiser le rapatriement volontaire des refugiés maliens. Dans les 15 jours qui suivront, le Qatar apportera son aide pour leur retour et leur prise en charge dans leur phase d’installation, et au-delà, appuiera la stratégie de résorption de la crise alimentaire, et celle relative à la lutte contre la pauvreté extrême.

Il nous revient de source sûre que la visite de l’Emir de l’Etat du Qatar au Mali est envisagée ainsi que celle de la Présidente de la Qatar Foundation, son altesse Cheikha Moza qui n’est autre que la mère de son Altesse Cheikh Tamin Bin Khalifa Al-Thani, Emir de l’Etat du Qatar. Il a en outre été décidé de l’ouverture d’Ambassades résidentes dans l’un et l’autre des pays, et de faire tenir, en avril 2014 à Bamako, la 1ère session de la commission mixte de coopération Mali-Qatar.

Doha a également exprimé son encouragement aux consultations exploratoires menées par le gouvernement Algérien dans le cadre du dialogue national inclusif, à Bamako, entre tous les fils du Mali.

Tous ces bons points sont à l’actif de la diplomatie malienne dirigée de main de maitre par Zahabi Ould Sidi Mohamed. Grâce à son style propre à lui et à sa démarche pédagogique, les groupes armés, les Djihadistes et les terroristes qui écument  au Nord-Mali cherchent désespérément un nouveau point de chute. Ils ont été lâchés par tous leurs soutiens.

Birama FALL, envoyé  spécial à Doha (Qatar)

 

IBK, 1er VRP du Mali

Le Qatar ouvre son marché aux Maliens

Le Mali et le Qatar ont convenu de la signature, dans les meilleurs délais, d’une convention collective entre les deux pays, en vue de faire bénéficier les travailleurs maliens des opportunités d’emploi au Qatar, notamment dans les domaines du tourisme, de l’hôtellerie, du bâtiment et de l’artisanat.

En outre, la Qatar Foundation, dont la présidente est la mère de l’Emir de l’Etat du Qatar, a manifesté un vif intérêt pour l’éducation des jeunes et particulièrement des jeunes filles.

Et sur le plan culturel, la partie malienne a salué la disponibilité de son Altesse l’Emir à appuyer le programme culturel du Mali à travers la restauration des manuscrits de l’Institut islamique des études et de recherche de Tombouctou et la promotion de l’histoire du Mali des grands empires et royaumes.

Quelques résultats qui montrent que la visite d’amitié et de travail du président Ibrahim Boubacar Kéita à Doha avait aussi une forte connotation économique.

Parallèlement donc au plan politique où il s’agit de la normalisation dans les régions Nord-Mali, le président IBK a tenu à se faire accompagner des membres du secteur privé pour le bonheur des Maliens. Etaient de la délégation, Abdoulaye Pona, président de la Chambre des Mines; Mamadou Sidibé, président du Conseil national du patronat malien ; Mamadou T Konaté, président du Collège transitoire  de la Ccim ; Issouf Traoré, président du Conseil malien des transporteurs routiers ; Youssouf Bathily, vice-président de la Ccim ; Madame Coumba Touré Sidibé, Apbef/Ecobank ; Ibrahim Touré Gppm/Ben and Co ; Ousmane Babalaye Daou, président du CMS ; Aliou Diallo, Wassoulou Or ; Haby Diallo, Wassoulou Or ; Madani Diallo CCM ; Aissata Touré Coulibaly, Multichem ; Ibrahim Diawara, Stone et Builders ; Amadou Sow, Albatros Energy ; Modibo Keita, Gdcm ; Mossadeck Bally, Groupe Azalai ; le richissime homme d’affaire malien et hôtelier de renom, Cessé Komé ; le bâtisseur  Mamadou Guediouma Coulibaly, Sifma ; Amadou Sangaré, Partners ; le jeune Abidine Yattara, Sesg, entre autres.

En plus de ces patrons d’entreprises, une dizaine de ministres du gouvernement Tatam Ly, tous porteurs d’un paquet de projets étaient du voyage. Des jeunes ministres formés dans les plus grandes écoles européennes, américaines, canadiennes et asiatiques, qui n’avaient aucun complexe devant leurs homologues qataris. En plus de Cheick Oumar Diarra de la Réconciliation nationale et du développement des régions du Nord ; de l’excellent ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, on notait les présences remarquées du Général Abdoulaye Koumaré de l’Equipement et des Transports ; de Hamadoun Konaté du Travail et des Affaires sociales et l’Humanitaire ; de Moussa Mara de l’Urbanisme et de la Politique de la ville ; de Mahamane Baby de l’Emploi et de la Formation professionnelle ; du Docteur Boubou Cissé des Mines ; de Jean-Marie Sangaré de la Communication et des Nouvelles technologies ; Nango Dembélé de l’Elevage et surtout du dynamique Moustapha Ben Barka de la Promotion des investissements et de l’initiative privée. C’est ce think tank de haut niveau qui a permis à IBK de mieux  faire vendre la destination Mali. Après Nouakchott, Alger,  c’est le tour de Doha de tomber sous le charme des Maliens.

La partie malienne a en effet exposé à la partie qatarie les opportunités d’investissements qu’offrent les potentialités riches et variées du Mali.  La partie qatarie a manifesté son intérêt d’investir dans plusieurs secteurs clefs de l’économie malienne, notamment les mines : une mission de Qatar Mining se rendra de nouveau au Mali en février 2014, afin de procéder à la signature d’un mémorandum of Understanding (1604) portant sur l’octroi de concessions minières.

La recherche pétrolifère : la partie qatarie a accueilli favorablement l’offre malienne de participer à l’exploration pétrolière, à travers la société Qatar Petrolum International. Dans ce cadre, une mission technique malienne est attendue prochainement à Doha.

L’agro-industrie : la société d’Etat Hassad Fond a manifesté un intérêt certain pour le riz, la transformation de viande et le projet sucrier de Markala. A ce sujet, une mission qatarie est attendue au Mali dans les deux semaines.

Dans les domaines des transports aériens et terrestres, de l’équipement, de l’urbanisme et  de construction et de l’assainissement, des télécommunications et des nouvelles technologies, la partie malienne a soumis une série de projets porteurs qui ont fait l’objet d’une attention soutenue de la part de la partie qatarie.

S’agissant du secteur privé malien, des rencontres ont permis à la fois d’afficher le dynamisme du secteur privé malien et de promouvoir la destination Mali pour les affaires. Des prises de contact ont eu lieu entre les diverses chambres des métiers des deux pays, en vue de poser les jalons d’un partenariat fécond et durable.

Birama FALL, envoyé    spécial à Doha au Qatar

 

LANCEMENT DE LA JOURNEE NATIONALE DE SALUBRITE

Le cri de cœur du Maire du District

Dans le cadre de l’assainissement de tout  le Mali, le gouvernement a procédé au lancement de la journée nationale de salubrité. C’était le samedi 25 janvier dans l’enceinte de la mairie du District.  A cette occasion, le Maire du District, Adama Sangaré, a lancé un cri de cœur pour la mise à la disposition de la mairie de moyens afin de mener à bien cette mission.

La problématique de l’insalubrité se pose avec acuité dans notre pays depuis quelques années. Pour palier à cela, les nouvelles autorités manifestent leur volonté de faire du Mali le pays le plus envié en matière de propreté. D’où le lancement de la journée nationale de salubrité qui se fera le dernier samedi de chaque mois. C’est pourquoi le programme d’urgence d’assainissement du district de Bamako a été mise en œuvre. Pour pérenniser cette action, dira le ministre de l’assainissement, Ousmane Ag Rhissa, plusieurs activités sont en cours. Il s’agit de l’achèvement des travaux d’aménagement de la décharge contrôlée compactée de Noumoubougou pour les villes de Bamako et Koulikoro ; la prise en compte des activités d’assainissement dans le programme de reconstruction et de relance économique ; l’actualisation de l’étude du schéma directeur de drainage des eaux pluviales et d’assainissement des eaux usées pour le District. A cela s’ajoutent la poursuite du curage annuel des collecteurs et l’aménagement de certains collecteurs naturels à Bamako et l’adoption de la loi d’interdiction des sachets plastiques non biodégradables qui est en vigueur depuis le 1er janvier 2014. Tout cela est bien beau à entendre. Mais des préoccupations de la Mairie du district sont grandes.

Le Maire Adama Sangaré se dit pleinement engagé pour la réussite de cette initiative qui traduit la volonté des autorités d’offrir aux Maliens un cadre de vie idéal. Cependant, indiquera-t-il, la Mairie du district de Bamako est confrontée à des problèmes d’ordre financier et de ressources humaines. « Aujourd’hui, les difficultés au plan de ressources font que la mairie du District peine à faire face à son devoir, notamment le transport des déchets solides des dépôts de transit vers  à la décharge finale». L’autre problème, déplore-t-il, est  que cette décharge n’est pas opérationnelle. Même si la décharge était opérationnelle, le parc de la direction des services urbains de Voiries et d’assainissement, vu le niveau d’usure et l’insuffisance des camions, ne peut pas assurer le transport des déchets de la ville jusqu’à Noumoubougou, a indiqué Adama Sangaré. Partant, il a plaidé pour l’implication du gouvernement dans la gestion de cette situation pour le bonheur des Maliens et des visiteurs, car les ressources mobilisables de la Mairie ne suffisent pas pour faire face à l’assainissement de Bamako. Il a clairement demandé que la subvention spéciale prévue dans le statut particulier du District, comme l’une des ressources financières de la mairie soit une réalité. «Depuis ma prise de fonction, la mairie n’a jamais bénéficié de cette subvention», précisera-t-il. Alors qu’au même moment, les mairies des pays voisins bénéficient des subventions à hauteur de milliards. Il a aussi saisi cette opportunité pour saluer l’effort du gouvernement dans l’évacuation des déchets solides. Toutefois, le Maire Sangaré préconise la révision des mesures d’interdiction d’accès qui sont prises suite à l’évacuation des dépôts de transit. Il propose que les mesures idoines d’utilisation en continu des dépôts de transit soient plutôt envisagées.

Oumar KONATE  

 

AFFAIRE DU RESEAU APEM

Les protagonistes devant le juge ce matin

La discorde  qui règne au sein du Réseau Apem (réseau et ONG d’appui au processus électoral) prend des allures sérieuses. C’est aujourd’hui que les protagonistes, Ibrahima Sangho et Dramane Diarra seront devant  le président du tribunal de première instance de la Commune IV  pour trancher leur différend. Le premier déplore la politique de la chaise vide du second lors de la mise en place du bureau. Le second accuse le premier d’avoir commis un hold-up du directoire ; et demande par la suite à la justice de prononcer l’annulation du bureau installé le 4 janvier dernier.

Selon les explications d’Ibrahima Sangho dans le statut du Réseau Apem, le bureau est renouvelable tous les trois ans et que c’est le bureau mis en place depuis 2001 qui était en place. C’est après les élections que les membres du bureau se sont réunis pour demander une Assemblée générale afin de renouveler ledit bureau dans la légitimité. Ainsi, d’après Sangho, le 4 janvier dernier, sur les 52 associations membres du réseau 36 étaient présentes. Ces 36 associations, qui constituaient la majorité, ont opté pour le renouvellement du bureau. « Cette idée n’a pas plu à Dramane Diarra. Il a boudé la réunion et est sorti de la salle. C’est la majorité qui a mis ce nouveau bureau en place », a dit Sangho. C’est lui, le président sortant qui a été réélu. C’est une dizaine de jours après, soit le mercredi 15 janvier, que Dramane Diarra, plusieurs de ses amis, apparentés à différentes organisations de la société civile, dont le Syndicat autonome de la magistrature (SAM), se sont regroupés pour mettre en place un bureau de 17 membres dont lui-même assure la présidence.  Sangho a précisé que le SAM est une corporation syndicale qui n’a jamais été membre du Réseau Apem. Ensuite, Dramane Diarra a envoyé un huissier de justice au siège du Réseau Apem pour demander les documents relatifs au fonctionnement dudit réseau, sans suite. Et le 24 janvier, l’huissier de justice revient avec une convocation au tribunal de première instance de la Commune IV.

D’après la version de Dramane Diarra,  le président sortant, Ibrahima Sangho, a  le 24 décembre 2013, sans information du bureau, convoqué l’Assemblée générale de renouvellement pour la date du 15 janvier 2014 à 17 heures au siège du Réseau Apem. Il a en même temps convoqué une réunion préparatoire de l’Assemblée le 4 janvier 2014 à 10 h au même lieu. Or, selon Diarra, il est clair dans les statuts du réseau que l’Assemblée générale est convoquée au moins 15 jours à l’avance. « Au lieu d’attendre la date indiquée, Sangho a fait une forfaiture en imposant l’ordre du jour à  la réunion préparatoire pour en sortir avec un soi-disant bureau », a expliqué Dramane Diarra. C’est avec ces mêmes arguments que Diarra a saisi la justice pour une assignation aux fins d’annulation de l’Assemblée générale qui a mis en place le bureau du 4 janvier dont Sangho est le président.

Rappelons que le bureau du 4 janvier, qui se réclame purement légal, puisque mis en place par la majorité a déjà commencé ses travaux. En effet, la semaine dernière, Sangho et quelques membres dudit bureau ont été reçus en audience par le ministre de l’Administration territoriale de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, Général Moussa Sinko Coulibaly.

Rokia DIABATE

 

 

LUTTE CONTRE LE TERRORISME

La France envisage un cordon de sécurité dans le sahel

Depuis son intervention militaire au Mali, la France  a procédé à une stratégie à géométrie variable. Elle décide désormais d’abandonner son système traditionnel d’implantation de bases dans un pays donné pour rendre ses forces plus mobiles tout le long de la bande Sahélo-saharienne.

La France, face à la menace terroriste dans le Sahel, a décidé de mettre en place un dispositif militaire composé de 3000 hommes prêts à intervenir au cas où.  Selon le ministre français de la défense, Jean Yves Le Drian  qui se trouve en ce moment même aux Etats Unis,  ce changement de stratégie  a été rendu nécessaire par l’intervention militaire au Mali dans le cadre de l’opération Serval. Une intervention qui a démontré que  la lutte contre les groupes terroristes nécessite une nouvelle stratégie. Il ne s’agit plus  de déployer des troupes en grand nombre. Mais des forces spéciales capables d’intervenir à tout moment contre les djihadistes qui mènent ce que les spécialistes appellent la guerre asymétrique. C’est d’ailleurs pour cette raison que Paris souhaite signer avec Bamako un accord de défense avec de larges pouvoirs lui permettant de mener à bien sa mission. La France souhaite établir au camp de Hamachache à Tessalit un point stratégique doté d’un aérodrome qui permettrait à ses appareils de survoler avec aisance cette bande poreuse qui ne peut être surveillé que par les airs. L’opération Serval a pris un peu de retard au Mali l’année dernière parce qu’il a fallu faire recours  à des bases assez éloignées comme Ndjamena (Tchad) où est implanté le dispositif Epervier. Mieux pour que les Rafales atteignent le Mali, il a fallu survoler des territoires dont les dirigeants étaient opposés à cette intervention. Cette présence militaire aura pour centre de gravité  trois pôles à savoir  N’Djamena (Tchad), Ouagadougou (Burkina Faso) et Gao au Mali. D’ailleurs la communauté Internationale voit d’un bon œil la présence de  ce cordon sécuritaire.

Un accord de défense nécessaire avec le Mali

Cet accord de défense est nécessaire dans la mesure où la menace terroriste est toujours là. La preuve cela fait environ 2 jours  que les forces Serval appuyés par des  contingents de la Minusma affrontent des combattants islamistes qui ont enregistré la mort de 11 personnes. Ces opérations se déroulent dans le nord ouest de Tombouctou et dans la région de Kidal. Mieux, le vendredi  soir deux obus de mortier ont été tirés à Kidal  près du camp militaire où sont stationnées les forces maliennes et à la périphérie de la ville. Une manière pour les terroristes de dire à la communauté internationale quelles sont toujours là.  Un départ prématuré des français signera le retour des djihadistes. Parfois nationalisme et prudence riment.

Badou S.KOBA                           

 

 

A LA LOUPE : Le Père, le Fils et Le Saint-Isaac

Avant d’être élu président de la République, IBK, lors d’une campagne de quête, avait fait le tour de certains pays africains parmi lesquels le Togo. Reçu par le président de ce pays, Faure Gnassingbé, le candidat du RPM lui apprit qu’Eyadema Gnassingbé, le père de Faure, décédé en 2005, était un des grands républicains africains, un véritable homme d’Etat qui, tout au long de son règne despotique et sanglant, n’avait nourri qu’amour pour son peuple. Certains ont été surpris par cet hommage posthume rendu à l’auteur du premier coup d’Etat perpétré en Afrique, putsch qui, en 1963, a causé la mort brutale du président déchu. Mais d’autres n’ont point été surpris, ils se sont, en effet, rappelé qu’IBK avait entretenu, pendant plusieurs années et jusqu’à sa mort, des relations d’amitié avec Omar Bongo, président du Gabon. IBK, en outre, lors de son intronisation au stade du 26 mars, a eu les mêmes mots pour le général Moussa Traoré, arrivé comme Eyadema père au pouvoir à la suite d’un putsch, qui s’est, lui aussi, maintenu au pouvoir, pendant près de 23 ans, par la dictature, la Kalachnikov et le bagne de la rébellion.

Le Père

Le Togo et le Gabon sont, avec la République démocratique du Congo, les pays africains dont les présidents ont bénéficié d’une dévolution dynastique du pouvoir, légitimé ensuite par des élections contestables et contestables. Quant à IBK, le pouvoir lui a été octroyé après une élection plébiscite libre et transparente, selon plusieurs observateurs et analystes politiques. Après cette brillante élection, tous ceux-ci s’attendaient naturellement à une victoire éclatante du parti présidentiel aux élections législatives.

Dans la foulée, un certain Karim Kéita, fils de l’actuel président de la République, a gagné haut la main dans la commune II du district de Bamako, une circonscription dans laquelle il serait un parfait inconnu. Pour cause : il n’y aurait jamais résidé pendant le temps réglementaire que requiert la loi pour se présenter aux législatives.

Le Fils

Mais cela n’était certainement pas un handicap pour le Fils, le Père étant déjà élu à la magistrature suprême, tout lui sera donc permis, au grand dam de ses détracteurs qui n’ont pas manqué de signaler au juge constitutionnel des irrégularités, vraies ou supposées.

Au cours des mêmes consultations, son beau-père, le père de son épouse, a également ravi un siège à Koulikoro. Un trio gagnant qui rappelle étrangement la sainte trinité : le Père, le Fils et le Saint Esprit. De fait, le RPM s’est taillé une confortable majorité à l’hémicycle, une majorité grâce à laquelle il pourrait imposer ses lois aux élus de la nation et au peuple entier qui lui a transféré une grande partie de sa souveraineté.

Cela a commencé le 22 janvier, avec l’intronisation du beau-père, Issaka Sidibé, au poste très important de président de l’Assemblée nationale.

La désignation du détenteur du perchoir passe par un vote des députés pour départager les prétentieux. Ce mercredi, Saint-Isaac avait face à lui non pas un candidat de l’opposition ou du centre mais un sympathisant du regroupement sociopolitique d’IBK, « Le Mali d’abord ». En l’occurrence, Oumar Mariko, leader du parti Sadi, qui, après avoir été battu dès le premier tour de l’élection présidentielle dernière, a rallié le camp d’IBK, et s’est fait élire député dans sa circonscription traditionnelle, Kolondiéba.

L’élection d’Issaka Sidibé a surpris plus d’un, malgré son passage à l’hémicycle, de 2002 à 2007. Au perchoir, on attendait plutôt la venue d’Abdrahamane Niang, vieux compagnon de route d’IBK, avec lequel il effectue la grande prière du vendredi chaque fois qu’il en a l’occasion.

Le Saint-Esprit

Mais pour faire place au beau-père du fils, des esprits se sont rappelé que si Niang est un grand sympathisant du RPM, il n’en a jamais été un militant a fortiori un cadre. Comme candidat du RPM au perchoir, certains voyaient plutôt Moussa Timbiné, un haut responsable du mouvement national des jeunes du RPM. Ce choix cadrait plus avec les promesses de changement du candidat IBK, de voir une véritable promotion des jeunes et des femmes à de hauts postes de responsabilité et de décision. Le président de la République a bien nommé un Premier ministre relativement jeune et neuf, pourquoi, alors, ne pas appuyer la candidature d’un autre jeune au perchoir ?

Mais c’était oublier qu’IBK était déjà installé dans l’Olympe, inaccessible aux nombreux mortels qui constituent sa cour. Personne ne le voit plus, et, de toutes les manières, il est réputé n’écouter personne. Ne disait-il pas, il y a quelques années, « ma conscience et moi » ?

Avec la désignation du candidat de son parti au perchoir, IBK avait donc l’occasion d’affirmer son caractère d’homme de pouvoir, autoritaire et ne souffrant d’aucune contradiction, exclusif, qui veut avoir raison sur tout et sur tous, dont la devise serait plutôt : « les nôtres d’abord ». Il a donc fait son choix, lequel n’a souffert d’aucune contradiction au sein de « son » parti. Celui d’Issaka Sidibé dit Saint-Isaac, 68 ans, un sortant de l’Ecica qui a poursuivi avec des études supérieures à l’ENA de Bamako, à une époque où cette école était supposée être le haut lieu des diplômés litigieux et complaisants, d’où il sortira comme inspecteur du trésor avant de rejoindre le service des douanes.

Ce retraité des douanes sera-t-il enfin le président de l’Assemblée nationale qui ne sera pas un pendant au chef de l’Etat ? Certains osent l’espérer sans trop y croire.

Cheick TANDINA

 

EVENTUELLE POURSUITE CONTRE ATT

Chérif Ousmane Haïdara invite les autorités à faire la part des choses

Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée à son domicile, avant-hier, le guide spirituel du mouvement Ançar Dine a été amené à se prononcer sur des questions d’actualité : la réconciliation nationale, la situation de Kidal, la guerre en République Centrafricaine, la traduction éventuelle de l’ancien chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré, devant les tribunaux, entre autres.

Pour l’occasion, Chérif Ousmane Madani Haïdara était entouré de certains de ses proches collaborateurs, notamment Thierno Hady Thiam. Cette conférence qui vise traditionnellement à faire le point des festivités du «Maouloud» (naissance et baptême du Prophète musulman) est aussi une occasion pour le Chérif de donner son point de vue sur des questions d’intérêt national et international. Ainsi, les échanges avec les hommes de médias, ce samedi 25 janvier, avaient essentiellement porté sur l’épineuse question de la réconciliation nationale, la guerre interconfessionnelle qui déchire la Centrafrique, la confuse situation de Kidal, mais aussi et surtout la volonté exprimée par les nouvelles autorités de poursuivre le président déchu pour haute trahison. Sur ce dernier point, Ousmane Madani Haïdara a invité le Gouvernement du Mali à bien se pencher sur l’opportunité d’une poursuite contre l’ancien chef de l’Etat, avec la ferme conviction que la responsabilité du seul ATT peut difficilement être retenue dans ce dossier. «ATT a déjà fait son règne. Grâce à Dieu, nous avons de nouvelles autorités. Si, en pardonnant à l’ancien président, cela peut amener le Mali à se stabiliser, qu’il en soit ainsi. Mais, si les autorités jugent au contraire que la réconciliation nationale passe par la traduction d’ATT devant les tribunaux, alors qu’elles le poursuivent. Ce qui est certain, c’est qu’il a agi avec beaucoup d’autres qui pourraient éventuellement se voir interpellés», a-t-il laissé entendre.

Au sujet de la crise du Nord, le guide des Ançars  s’est dit prêt à battre le pavé pour que Kidal soit libre. Malheureusement, a estimé le Chérif, la situation de Kidal  dépasse ce cadre. «Il faut que nous embouchons la même trompète que ceux (entendez des puissances extérieures à notre pays) qui nous dirigent et qui ont décidé de conduire le Mali sur une autre voie», a-t-il suggéré. M. Haïdara est d’autant convaincu que la situation de Kidal doit trouver sa solution hors du Mali qu’il dit ne pas comprendre comment, pendant environ 50 ans, nous soyons toujours là à tourner en rond pour tenter de calmer cette petite portion de notre territoire.

Sur un tout autre plan, l’orateur a levé l’équivoque sur sa position par rapport à la présidence du Haut conseil islamique. «Je ne suis pas candidat et je n’ai jamais été candidat. D’ailleurs, je n’ai jamais participé à la mise en place d’un bureau du HCI», a précisé le Guide, rappelant que ses charges ne lui permettent pas de jouer cette fonction.

Il a enfin rassuré de jouer toute sa partition dans le chantier crucial de la réconciliation nationale enclenché par les autorités nationales. Toute chose à laquelle il s’attèle d’ailleurs depuis. Chérif Ousmane a ainsi appelé ses compatriotes à la droiture, une valeur, dit-il, incarnée par  le président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta qui, de son avis, est en train de poser les jalons du Mali de nos rêves.

Bakary SOGODOGO  

 

 

POUR  UNE   EVENTUELLE  EXTRADITION D’ATT

Le Sénégal émet des réserves

Depuis qu’il a  entamé sa croisade contre ceux qui ont mis le pays à genoux, le président IBK souhaite engager des poursuites contre l’ancien président Amadou Toumani Touré qui vit à Dakar. Le gouvernement sénégalais, par la voix de son  ministre des affaires étrangère,  Moktar  NDiaye,  a estimé qu’une extradition de l’ancien homme fort du Mali  n’est pas à l’ordre du jour.

Cela fait plusieurs jours que dans les salons feutrés de Bamako les causeries sont dominés par une éventuelle extradition du président Att. Et cela depuis la nouvelle de sa traduction  devant la haute cour de justice. Cette nouvelle a suscité une certaine ferveur populaire de la part de ceux qui en voulaient à Att. Mais pour beaucoup l’actuel président  en mal de popularité à cause d’un certains nombre de faux pas veut redorer son blason en faisant courir la rumeur alors même que Bamako n’a pas officiellement demandé l’extradition de l’ancien locataire de Koulouba.

Du côté de Dakar, les réactions n’ont pas tardé. Car le président Macky Sall a appelé les autorités de Bamako à la plus grande prudence. Son ministre des affaires étrangères, Moktar N’Diaye  est allé plus loin estimant qu’Att n’est pas en exil au Sénégal. Mieux, a-t-il souligné, c’est à la demande des autorités maliennes que le Sénégal a dépêché un avion pour venir chercher l’ancien président. Et c’est sous bonne escorte des militaires maliens que ce dernier est arrivé à Dakar.  Après cette réaction du ministre sénégalais des affaires étrangères, des citoyens maliens lui ont emboité le pas estimant qu’IBK, dans l’impossibilité de ramener Kidal dans la république et de faire face à la cherté de la vie, a choisi de faire la chasse aux sorcières pour amuser la galerie.   Un homme politique averti de la place parle de faux fuyants, allusion à cette éventuelle demande d’extradition.

Badou S. KOBA         

 

EDM-SA

Amateurisme managérial et promotion de la médiocrité !

L’Energie du Mali (EDM-SA) a un avenir sombre. Aujourd’hui, sous un contrôle strict et une gestion douteuse de l’actuel ministre de l’Energie et de l’Hydraulique M. Mamadou Frankaly Keita (Ex directeur de production Electricité de EDM-SA et membre influent du RPM), cette société de fourniture d’électricité risque d’être dans l’incapacité d’approvisionner convenablement la clientèle en électricité dans les jours à venir pour plusieurs raisons.

La première raison est que le ministre lui même est au centre d’une véritable campagne de démoralisation, de frustration et de découragement de la plupart des cadres et agents de la boîte. Des agents sont bombardés à des postes pour lesquels ils n’ont ni la connaissance encore moins les compétences nécessaires. Tout cela est favorisé par la légèreté de l’Etat. Bref une véritable promotion de la médiocrité s’opère de nos jours à l’EDM.

Jamais  les cadres de cette société n’ont été opprimés que sous l’ère IBK et leur cri de détresse semble inaudible par les autorités de la République. Et ne ils ne savent plus à quel saint se vouer.

En effet, deuxième raison, le ministre Frankaly choisi par le Président IBK n’a jamais eu bonne presse auprès de ses collègues de l’EDM. De sa nomination à ce jour, il s’adonne à une véritable chasse aux sorcières et des règlements de compte personnel au détriment du celui de la nation toute entière. Après avoir éjecté Tidiani Keita de son poste de D.G, le seul directeur qui a laissé un bilan positif jamais réalisé depuis une décennie, le tout puissant ministre du RPM prépare un coup fatal contre la fourniture de ce service, le cœur de l’activité économique de notre pays.

A cet effet, selon des sources bien introduites, qui ont souhaité garder l’anonymat rien ne va à l’EDM-sa depuis le départ du désormais ancien directeur Keita qui avait mis cette société d’Etat sur la rampe du développement et de la stabilité en quelques mois de gestion. A travers la promotion des jeunes talentueux, compétents et dévoués dont la prise en main des dossiers avait redressé le holding EDM, qui était dans l’agonie totale (délestage, manque de carburant etc.).

Pour preuve, selon nos sources, en quelques mois de gestion, l’EDM a pu encaisser la plupart des impayés de factures estimés à des dizaines de milliards de F CFA, assurer l’approvisionnement correct en carburant en diminuant considérablement le problème de délestages interminables. Le départ du l’ancien directeur a laissé un vide et le personnel mécontent.

Troisième raison, le ministre Frankaly, non moins secrétaire général de la section RPM commune I, dans sa fuite en avant (car n’étant pas sûr de son maintien dans le prochain gouvernement parce qu’ayant subi un véritable « affront » dans sa commune lors des législatives passées) veut régler ses comptes au détriment des intérêts de la société, voire même de la nation. Car, voulant généraliser la mafia qu’il a instaurée sur la direction de la production pendant 15 ans de règne sans partage et laissant derrière lui des épaves comme unités de production d’électricité. Des vieux groupes électrogènes ont été badigeonnés et achetés ou loués au prix du neuf par l’argent du contribuable. Maintenant il veut mettre un coup de frein à la nouvelle dynamique conduite par du sang neuf en éjectant cette fois-ci les jeunes au profit des cadres médiocres. Jamais l’EDM n’a été aussi mal gérée dans notre pays qu’en ce moment. Alors que cette société stratégique de notre pays est depuis des années dans le viseur de l’EDF (Energie de France) pour une éventuelle privatisation. Bref, malversation financière flagrante, népotisme, copinage et affairisme, voici aujourd’hui le lot des griefs contre l’EDM-sa. IBK doit sonner la fin de la récréation avant qu’il ne soit trop tard. Car son ministre de l’Energie et de l’Hydraulique par incompétence prépare la descente aux enfers de l’EDM et tout laisse croire que les délestages ont de beaux jours devant eux, si rien n’est fait. Car ce ministre par son amateurisme managérial et sa promotion de la médiocrité ne voit que ses intérêts personnels!

Harber MAÏGA

 

 

MOSQUEE DE MISIRA II

L’Imam Mohamed Diabaté dans de beaux draps

Les habitants de Missira II (Bamako) en Commune II ont mal bouclé la fête de Maouloud 2014. Selon nos sources, l’Imam Mohamed Diabaté, allias Abdoudjafa, est au cœur d’un scandale.

Il a recruté des «gros bras» pour tabasser un fidèle de la mosquée du nom de Fambory Maïga. En effet, depuis quelques temps, rien ne va plus entre l’Imam et les membres du comité installé pour la bonne marche de la mosquée. Selon nos sources, il voulait mettre au sein de la mosquée une autre forme de pratique contraire à la religion musulmane et même procéder au changement du nom de la mosquée. Ce qui n’est pas de l’avis des membres du comité. En cette soirée, l’Imam a donné l’ordre de mettre sur le mûr de la mosquée une affiche, ce qui est contraire aux textes du comité. Il devrait avoir l’aval de tous les membres du comité. C’est ainsi que Fambory Maïga s’est farouchement opposé. Il a enlevé l’affiche. Les disciples de l’Imam n’ont pas tardé à  faire le point à leur maître. Ce fut  la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Sa farouche résistance a fini par être endiguée par ses agresseurs armés. Lesquels ne lui ont point fait de cadeau. Au finish : le moral au talon et le visage défiguré. Une dizaine de loubards en un mot des «déchets sociaux» qui font la pluie et le beau temps ont accompli la mission. Pire, l’Imam était sur place quand l’action se passait. Un fidèle de la mosquée se rendant compte du  grabuge a alors informé l’Imam de la situation pour arrêter le massacre. Mais les loubards avaient déjà agi. Ce comportement peu orthodoxe de nos hommes religieux doit attirer l’attention des forces de l’ordre. Pour l’instant, l’affaire est pendante devant les hommes en uniforme du 3e Arrondissement. Toutes nos tentatives pour avoir l’avis de l’Imam sont restées vaines.

Destin GNIMADI

 

3E CHAN/AFRIQUE DU SUD 2014

Les Aigles B éliminés, la réflexion s’impose !

L’équipe nationale B du Mali s’est inclinée devant le Zimbabwe, par le score de 2 buts à 1, lors de la deuxième rencontre des quarts de finale de la 3e édition du championnat d’Afrique des nations (Chan) qui se déroule en Afrique du Sud. Les nôtres quittent prématurément la compétition sans atteindre tous les objectifs fixés. C’était le samedi 25 janvier 2014, au Stade de Cape Town.

Le match Mali/Zimbabwe, comptant pour le deuxième quart de finale du 3ème Chan, a été plein de sensation. Le Mali, leader du groupe A et favoris sur papier, n’a pu résister face à la sélection zimbabwéenne, deuxième du groupe B. Cependant, c’est l’équipe du Zimbabwe qui ouvert le score dès la 11e minute de jeu par Simba Sithole. L’avant-centre zimbabwéen a profité d’une hésitation défensive de Souleymane Konaté, pour propulser un ballon au fond des filets, suite à un long centre adressé d’un ses coéquipiers. Le Mali, mené au score, n’a pas eu les ressources nécessaires pour revenir au score en première période. La meilleure occasion du Mali a été obtenue jusqu’à la 45ème minute de jeu par Lassana Diarra, qui a manqué le cadre. La mi-temps intervint sur ce score d’un but à zéro en faveur des Warriors (guerriers) du Zimbabwe.

Au retour des vestiaires, les Zimbabwéens récidivent leur exploit de la première période en inscrivant un second but à la 55e minute de jeu par Mahachi. Les Aigles B, sonnés une seconde fois, n’ont pu riposter à temps. Le Mali a bien eu du mal pour remonter proprement le ballon. A cela s’ajoute l’inefficacité des attaquants maliens. Bref, les Warriors étaient nettement supérieurs aux Aigles sur le double plan physique et tactique. Il a fallu attendre la 89ème minute pour que les nôtres sauvent enfin l’honneur en inscrivant leur unique but de la rencontre, obtenu par Hamidou Sinayoko. A la lumière de cette rencontre, l’analyse qu’on peut faire est que le Mali doit repartir sur une nouvelle base. Car nous n’avons pas actuellement assez de joueurs  capables d’enchainer des bonnes performances. Pour palier ce mal, nous devons mettre un accent sur la formation d’élite. Mais il ne faut pas tout remettre en cause. Ce 3ème Chan a permis au Mali de découvrir d’autres talents, susceptibles de renforcer l’équipe première. A noter que l’équipe de Boubacar Baba Diarra, président de la Fédération malienne de football, doit tirer des leçons de ce tournoi, pour remonter vite la pente. Car d’autres échéances pointent à l’horizon.

En premier match des quarts de finale, le Maroc a été battu par le Nigeria par le score de 4 buts à 3 après prolongation. Pourtant, les Marocains menaient à la pause par 3 buts à zéro.

Au moment où nous mettions sous presse, se jouaient les deux autres rencontres des quarts de finale. Elles opposent d’une part la Libye au Gabon et d’autre part le Ghana à la RDC.

Yacouba TANGARA

 

Professeur Titulaire de l’Enseignement Secondaire général

  Secrétaire Administratif du Réseau des Historiens Géographes du Mali (REHIGEMA)

koykoumborodjenne@rocketmail.com

 

 

 

 

[1] Troisième rébellion déclenchée dans la décennie 90. Après, en 2006, Ibrahim Ag Bahanga déclenche une nouvelle rébellion sous l’appellation de l’Alliance Touareg Niger Mali (ATNM).  Ensuite sera déclenchée une autre rébellion en 2012.

[1] NIANE, Djibril Tamsir ; Le Soudan Occidental au temps des Grands Empires X – XVIème, p. 42

Dans le livre ‘’ AFRIQUE NOIRE ‘’ de Jean Suret CANNAL, il est aussi fait mention d’une razzia datant de 1337.

 

 

SOURCE: L’Aube

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