Au Gabon, condamnant la nomination de Noureddin Bongo Valentin, l’opposant Jean Ping a tiré à boulets rouges sur le Président Ali Bongo et son gouvernement.
Dans une déclaration, l’opposant gabonais Jean Ping a accusé que l’opération anticorruption dénommée « Scorpion » n’était rien d’autre qu’une « bataille de gangs où les uns ont été chassés par les autres dans l’unique but de perpétuer le pillage du pays ». Le chef de l’opposition a également condamné la nomination de Noureddin Bongo Valentin, le fils d’Ali Bongo, au poste de coordinateur des affaires présidentielles.
« Ali Bongo n’est plus en capacité d’exercer le pouvoir usurpé en août 2016. Tous les Gabonais partagent désormais la certitude absolue qu’il ne décide plus de rien. D’autres décident à sa place. Nous avons vu le démantèlement de la dernière bande qui avait mis la main sur l’Etat. Aujourd’hui, c’est une autre bande, la bande à Sylvia (épouse d’Ali Bongo) qui tire les ficelles », à accusé Jean Ping.
« Se pose résolument la libération de notre pays qui n’a que trop tardé (…). Son affairisme nuit gravement aux intérêts de l’Etat. Nous ne sommes pas dupes de ce qui se trame derrière cette nomination anticonstitutionnelle de Noureddin Bongo Valentin, qui interpelle urgemment la Cour constitutionnelle. Cette nomination confirme, une fois de plus, la monarchisation de la République », a poursuivi Jean Ping.