OK pour un retour au sein du G5 sahel, mais à plusieurs condition. La primordiale reste la présidence du colonel Assimi Goita à la tête de l’organisation.
Assimi Goita fixe les règles
Faute de réussir à convaincre le Mali de revenir dans la famille du G5 Sahel, certains milieux diplomatiques et sécuritaires de la région estiment qu’il faut envisager son élargissement et son rapprochement avec l’Initiative d’Accra, regroupement des pays du Golfe de Guinée (Burkina Faso, Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo), crée en 2017.Le G5 Sahel est dans l’expectative alors que la menace terroriste, elle, n’a jamais été aussi prégnante. La situation continue de se dégrader dans la zone des trois frontières particulièrement au Burkina Faso et sur la frontière nigéro-malienne. Au regard de très bonnes relations entre la Mauritanie et le Mali, le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a été chargé par ses pairs du Burkina Faso, du Niger et du Tchad de convaincre leur homologue malien Assimi Goïta de reconsidérer sa décision de retirer son pays du G5 Sahel. Malheureusement, les bons offices de Ghazaouni n’ont rien donné, malgré ses succès dans le passé à conduire des batailles délicates. En effet, à Bamako on sait toujours gré à la Mauritanie de n’avoir pas suivi la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans sa volonté de punir le Mali à travers l’embargo total subi par le pays entre janvier et juillet 2022. Outre le refus de la Mauritanie de s’associer à la décision de fermeture des frontières terrestres et aériennes avec Mali, elle s’était montrée disposée à devenir une alternative à l’impossibilité pour le Mali de continuer ses exportations et importations à travers les ports habituels d’Abidjan et Dakar. Nouakchott ne s’était pas non plus associé à l’isolement diplomatique du Mali, même au plus fort de la crise entre Bamako et la CEDEAO.
Source: panafricanmedia