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France : Alexandre Benalla accusé d’ « usage public et sans droit d’un document justificatif »

Après son limogeage par l’Élysée, Alexandre Benalla est reproché d’avoir utilisé des passeports diplomatiques de la France pour rencontrer des dirigeants africains. Ainsi, trois jours après sa mise en examen pour « usage public et sans droit d’un document justificatif d’une qualité professionnelle », Alexandre Benalla, entendu de nouveau en date du lundi 21 janvier 2019, a maintenu sa position en déclarant aux sénateurs qu’il ne leur a jamais menti au sujet de son passeport.

Trois jours après sa mise en examen pour « usage public et sans droit d’un document justificatif d’une qualité professionnelle », Alexandre Benalla, auditionné de nouveau, a tenu d’assurer les sénateurs de la France par ces termes : « Je ne vous ai pas menti le 19 septembre lorsque je vous ai dit que mes passeports étaient à l’Élysée ». En cours de cette audition sénatoriale ainsi portant sur ce dossier de faux usage de passeport diplomatique de l’État, Alexandre signale que « ces passeports ont été rendus à nouveau, alors que j’avais été contacté par un membre de l’Élysée (…), début octobre 2018 », a-t-il confié aux sénateurs sans donner de précision sur l’identité de l’employé de l’Élysée auquel il faisait allusion. Poursuivant ses explications, l’homme reconnait avoir commis une faute : « On m’a fait savoir que ces passeports n’étaient pas désactivés, sinon je n’aurais pas voyagé avec ces passeports », regrette-t-il puis de marteler : « Et je reconnais ma faute là, une faute de ma part, un manque de discernement peut-être ».

En revanche, il siéra de savoir que cette nouvelle interpellation de l’ancien collaborateur du président français, Emmanuel Macron, se situe dans le cadre d’une enquête ouverte par les Sénateurs du pays sur les dysfonctionnements qualifiés d’incompréhensibles par le gouvernement français. De ce fait, les sénateurs sont en train de chercher à comprendre comment cet homme a pu utiliser les passeports diplomatiques français sans titre et autorisation à tel point de rencontrer les dirigeants africains. Ce, d’autant plus qu’il avait même été limogé par l’Élysée. En tout état de cause, l’homme a pu se défendre encore devant la commission sénatoriale chargée de l’affaire par la répétition des mots qu’il a eu à cautionner lorsqu’il a été entendu pour la première fois le 19 septembre par les sénateurs.

Mamadou Diarra

Source: Le Pays

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