Selon un observateur du sport malien en général et du football en particulier qui soutient cette idée, le président de la Fémafoot peut diviser tout un peuple, en remettant en question l’unité nationale.

Le débat sur la capacité de Mamoutou Touré dit Bavieux à gérer la Fédération malienne de football (Fémafoot) est encore d’actualité dans notre pays. Ce débat survient notamment avec l’élimination des Aigles des Barrages du Mondial, Qatar 2022, et surtout l’organisation, à quelques jours de ce grand rendez-vous, de la 49è Assemblée générale ordinaire. Une manœuvre au dessein d’exclure des présidents connus et acceptés dans leurs régions par ces termes : « Pour être président d’une Ligue, il faut résider dans le chef-lieu de région ou dans la région. »

L’idée d’un vote sur cette question passe mal, chez certains maliens. Nombreux sont ceux qui critiquent la capacité de management de l’ancien employé de l’Assemblée Nationale dissoute à la retraite. Voici résumé ce qu’on dit de lui :

« Mamoutou Touré “Bavieux“ est entrain de diviser un peuple et remettre en question l’unité nationale. On l’a vu, quand il était encore membre du comité directeur de l’AS Réal, et on le voit aujourd’hui.

Bavieux peut décider, seul, de suspendre un membre du Comex parce que Sékou Diégo Kéïta lui a dit des vérités. Bavieux peut demander de mettre de côté la Ligue de foot de Ségou parce que Mamadou Sow n’acceptera jamais d’être un béni oui-oui, c’est-à-dire quelqu’un qui ne s’oppose à rien de sa part. Bavieux peut tout parce qu’il est tribaliste. Et il vient de le faire savoir en envoyant une lettre au secrétaire général de la Ligue régionale de football de Tombouctou, au sujet de l’élection du bureau qui, selon lui, ne saurait être reconnue par la Fémafoot.

Mais là, je vous dis plutôt que Bavieux ne peut pas ; il ne pourra pas. Cette affaire va le suivre partout ; c’est une marque indélébile. Bavieux est un piètre manager. C’est un incompétent ! Et il le prouve depuis son arrivée en 2019.  Bavieux est déjà le plus mauvais président de la Fémafoot ! »

Source: Les Échos- Mali