Depuis la prise des sanctions de la CEDEAO, la Guinée a soutenu l’économie malienne. Un soutien qui pousse désormais à un rapprochement par la voie ferroviaire.
En vue d’augmenter les volumes commerciaux entre le Mali et la Guinée, les deux pays ont décidé de matérialiser certains projets liés aux infrastructures routières et ferroviaires. C’est ainsi que la construction commune d’un chemin de fer, l’approvisionnement du Mali en carburant mais aussi l’harmonisation des contrôles au niveau des postes de sécurité ont été validés.
S’il est question d’une intégration économique poussée, le Mali et la Guinée avaient projeté la construction commune d’un chemin de fer depuis l’ère IBK. L’ex-président malien avait sorti ce dossier des archives indépendantistes que le Pr. Alpha Condé approuva. Seulement, le virus Ebola avait mis le plan ferroviaire à terre.
Vers le renforcement de la coopération Sud-Sud
Désormais, à l’heure des Transitions militaires, la décision de relance fut réactivée suite à une séance de travail entre Conakry et Bamako pour la mise en place des comités de facilitation nationaux de transport.
La ministre des transports du Mali, Mme Madina Sissoko Dembelé a confié que la construction d’un chemin de fer sera quelque chose de crucial et bénéfique pour les deux pays. Non seulement pour la Guinée, cela va permettre de renforcer ses liens avec le Mali, et pour ce dernier, disposer de cette ligne ferroviaire seranon seulement une opportunité d’acheminer les produits mais aussi de pouvoir livrer du carburant.
Après avoir rejeté l’embargo économique de la CEDEAO à l’encontre du Mali, la Guinée avait refusé de l’appliquer. Désormais, Conakry compte émerger en misant sur la coopération Sud-Sud.