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Fana, Nioro du Sahel, Bankass : l’insécurité persiste au Mali !

Le commissariat de Fana, région de Dioila, a été ciblé hier soir (23/06/22) par une attaque de présumés terroristes. A Nioro du Sahel, des hommes en arme ont dépouillé des forains de leurs biens. Ces attaques interviennent quelques jours après le massacre de nombreuses personnes dans le cercle de Bankass.

A Fana, des sources locales indiquent que l’attaque du commissariat de police a eu lieu aux environs de 23h. Ces mêmes sources ajoutent qu’elle a été perpétrée par une douzaine de terroristes à moto. Le bilan serait d’un agent mort et un autre grièvement blessé. Les policiers auraient également récupéré des munitions. Ces sources soulignent que l’armée procède à des ratissages dans la zone.

Hier, à Nioro du Sahel, des millions de FCFA ont été emportés par cinq hommes armés et cagoulés à moto. Ils ont braqué des forains en provenance de la foire hebdomadaire de Fassou-Dèbè, sur la Route Nationale 6, dans la commune de YERERE. Ce braquage aurait aussi occasionné un blessé grave, selon des habitants de la zone.

Calme précaire à Bankass

Par ailleurs, le calme serait revenu à Bankass, quelques jours après le massacre de nombreuses personnes dans le cercle par de présumes djihadistes. Un habitant de la localité précise que des ONG sont en train de recenser les déplacés pour une éventuelle distribution de vivres. L’armée est sur place pour assurer la protection de la population, poursuit la même source.

C’est dans cette mouvance que la mission des Nations Unies au Mali, MINUSMA a annoncé l’ouverture d’une enquête sur ces massacres de Diallassagou, Dianweli et Dessagou dans le cercle de Bankass.

 

Démentie de la Katiba, une stratégie de communication

Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, le chef de la Katiba du Macina dit ne pas être l’auteur du massacre des civils dans le cercle de Bankass. Cependant, les spécialistes estiment que les villages ciblés par ce drame sont une zone où opèrent les éléments d’Amadou Kouffa. Ainsi, pour Alfousseyni Guindo, chargé de recherches au centre d’analyse sur la gouvernance et la sécurité au Sahel, ce démenti peut être juste une stratégie de communication.

Source: Studio Tamani 

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