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« Exactions délibérées », « publications des fausses informations » : le CDM envisage une plainte contre la Minusma, la Barkhane, la CEDEAO…

Longtemps opposé aux fausses allégations insérées dans les rapports onusiens taxant les FAMa et les autorités du Mali, le collectif pour la défense des militaires appuie sur l’accélérateur. Toujours droit dans ses bottes pour la cause des autorités de la transition et de l’armée, le regroupement défenseur décide de porter plainte contre la Minusma, la CEDEAO, les Nations unies, l’expert indépendant Alioune Tine et les forces françaises de Barkhane pour, dit-on, des « exactions délibérées » commises sur le territoire, et « publications des fausses informations sur le Mali et les FAMa ». 

Dans un communiqué publié le 16 mai 2023, le mouvement relate avoir appris avec stupéfaction la publication d’un énième rapport adressé au ministre de la Défense et des Anciens combats du Mali. « Ce plagiat du rapport de la fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), publié en novembre 2022 à Dakar est pour le CDM synonyme d’un aveu d’impuissance des Nations unies et vise les personnes de l’excellent ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara ; le chef d’Etat-major général des Armées, le général Oumar Diarra et le chef d’Etat-major général de l’Armée de l’Air, le général Aliou Boï Diarra ». Pire, ce complot compte étouffer la plainte du Mali contre la France à l’ONU, ressort-on dans le communiqué du CDM. De concert, les responsables du mouvement annoncent un démenti formel au contenu du « honteux torchon de rapport ».Ils énoncent condamner avec la dernière rigueur « ces agissements irresponsables d’une soi-disant commission des Nations unies qui tire sa source du piètre rapport d’un certain Alioune Tine, non moins ancien prisonnier instrumentalisé et travaillant à la solde d’individus apparemment nostalgiques de l’impérialisme et du colonialisme ». Sans langue de bois, le collectif se dit également « écœuré par le commentaire du sieur Ousmane N’Diaye sur le rapport calomnieux des Nations unies contre les Forces armées maliennes sur TV5 monde ». Lesquels commentaires sont comparables à la traîtrise, réplique le mouvement. En terme clair, le collectif avoue qu’il traitera sévèrement tous les « renégats et les ennemis » extérieurs du Mali avec mépris. Le combat pour la restauration de l’honneur et de la dignité que mènent les FAMA et leurs partenaires russes « sera mené sans répit et sans démagogie aucune pour mettre hors d’état de nuire tous les ennemis du Mali », prévient le regroupement apolitique. Aucun chantage, ni aucune menace « ne nous détourneront de notre noble combat au service de la patrie ». Le CDM défendra les autorités et l’armée malienne à toutes les occasions. Il usera tous les moyens légaux pour établir la vérité pour l’honneur et la dignité du peuple. Cela, afin de mettre un terme « aux acharnements malhonnêtes » contre le peuple souverain du pays, le Mali.

Des actions annoncées contre la Minusma, la CEDEAO et autre

Compte tenu de la menace du terrorisme médiatique international en vogue contre le pays, le collectif annonce avoir opté de s’inscrire dans une logique de mener des actions d’envergure contre des organisations et adversaires souhaitant la déstabilisation du Mali. Le mouvement confie avoir décidé d’approcher le Barreau malien et l’ordre des Huissiers pour la mise en place d’un cadre de Réflexion sur certains dossiers du pays, voire pour le suivi de la plainte du Mali contre la France à l’échelle internationale. Ce n’est pas tout. Le CDM annonce avoir décidé de solliciter l’ouverture d’une enquête judiciaire suite à l’assassinat d’un civil lors de l’attaque de Sevaré impliquant également la Minusma. A cela s’ajoutent des civils tués à Bounti et les 11 militaires tués à Abeibara, une localité du pays, dans la nuit du 23 au 24 octobre 2017 par les forces françaises de Barkhane. Aussi, le collectif officialise qu’il portera plainte contre la Minusma, la Barkhane, la CEDEAO et les Nations unies pour, ajoute-t-on, « des exactions délibérées » commises sur le territoire malien. Le mouvement annonce qu’il portera également plainte contre Alioune Tine pour « transmission et publication des fausses informations sur le Mali et les FAMa ». Puis de solliciter à toutes les institutions des droits de l’homme, notamment Amnistie internationale, AMDH, le droit international pénal, la cour pénale internationale de s’auto saisir de ces différents dossiers afin d’établir les faits et la vérité. Pour l’aboutissement de la nouvelle mission qu’il vient de se fixer, le collectif déclare solliciter les réactions des syndicats professionnels, l’avocature du Mali, la magistrature, l’UNTM, le conseil économique et social, la société civile malienne, le CNJ, la CAFO et le Haut conseil islamique du pays.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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