Suite à la tenue des propos portant sur l’éventualité d’une prolongation de la transition politique en cours dans notre pays, des responsables de plusieurs partis politiques se sont rencontrés, le lundi 26 juillet 2021 à l’hôtel de l’Amitié de Bamako, pour échanger sur l’évolution de la Transition politique en cours au Mali depuis le 18 août 2020 pour une durée de 18 mois. La rencontre a été sanctionnée par une déclaration dans laquelle les participants ont appelé au respect du délai de la Transition.
Visiblement l’évolution de la Transition n’est pas du gout de toute la classe politique de notre pays, notamment les partis de l’ancienne majorité présidentielle, à savoir : (le RPM, l’ADEMA, le PS Yelen Koura, l’ASMA-CFP, la CODEM, le YELEMA, le RDS, la CDS Mogotiguiya, l’APR, l’ARP, le MIRIA, le MOREMA), le RPDM, les Non Alignés, dont les responsables se sont rencontrés, le lundi dernier, afin de dégager une position commune.
Après avoir réitéré leur disponibilité à participer à toutes les initiatives de la Transition pour asseoir une grande inclusivité dans la conduite des affaires publiques et leur soutien aux initiatives visant à instaurer et renforcer la cohésion sociale, la stabilité et la sécurité du pays, les responsables des partis politiques présents à cette rencontre ont « lancé un appel solennel au peuple malien, aux autorités de la Transition et à l’ensemble des partenaires du Mali à l’effet de s’engager pour la réussite de la transition ».
Ces responsables de partis, estiment que la sortie durable de crise du Mali suppose la conduite d’actions qui ne peut être toutes envisagées pendant la seule période de la transition et se disent convaincus que le prochain pouvoir, issu des élections générales de fin de Transition, devra impérativement travailler dans un esprit de rassemblement et d’inclusivité et conduire de profondes réformes.
« Nous affirmons sans ambiguïté notre attachement au respect scrupuleux de la période de la Transition et donc de la date retenue pour les prochaines élections générales (Présidentielle et législatives), à savoir le 27 février 2022 », préconisent-ils avant de demander aux autorités de la transition de confirmer leur « engagement à respecter ces échéances par la publication d’un chronogramme détaillé de tâches allant dans ce sens et par l’abandon de tout projet susceptible de mettre en cause ce délai. Nous demandons à l’ensemble du peuple malien et à tous ses partenaires bilatéraux et multilatéraux de les accompagner pour une transition réussie ».
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