Le Syndicat national de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Snesup) observera une grève de 48 heures, allant du mardi 15 au mercredi 16 octobre 2019.Le préavis signé par le secrétaire général du Synesup, Dr Abdou Mallé, a été déposé sur la table du Ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique, Oumar Hamadoun Dicko, le 12 septembre dernier.
C’est déjà déposé et le cahier de doléances comporte 13 points dont :-la matérialisation du test d’intégration de 502 travailleurs contractuels dans la fonction publique d’Etat prévu pour le 14 septembre 2019 ; -la signature de l’arrêté de hiérarchisation de 34 agents fonctionnaires dans les fonctions d’Attaché de Recherche et d’Assistant ; -l’application immédiate de l’augmentation de 20% de la grille indiciaire et de 3 ans l’âge de départ à la retraite aux enseignants-chercheurs ;-le payement des salaires des travailleurs contractuels de l’IER par la subvention de l’Etat ;-la réintégration immédiate de 10 agents du Cerra de Sotuba licenciés pour faits de grève ;-La construction d’une cité des enseignants au pôle universitaire de Kabala ;-l’acquisition de navettes au profit des travailleurs du pôle universitaire de Kabala ;- l’effectivité du fonds « Etudes et Recherches » pour les institutions d’enseignement supérieur et de recherche.
A ces revendications suscitées, les éventuels futurs grévistes exigent aussi :le payement immédiat des heures supplémentaires et des frais des tâches liées aux examens ; -l’opérationnalisation du plan de sécurisation de l’espace universitaire ; l’attribution de passeports de service aux enseignants-chercheurs – la construction et l’équipement de la bibliothèque universitaire centrale (BUC) ;-la régularisation de la situation administrative et financière des agents de l’IER et du Cnts.
Le gouvernement pourra-t-il alors éviter cette cessation de travail qui pourrait enfanter d’autres aventures ?
Le temps nous en dira plus…
LE COMBAT