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Émission Mémoire de l’ORTM : Les anciens footballeurs à l’honneur

Les anciens footballeurs Mamadou Kaloga, Cheick Fantamady Diallo, Soumaïla Coulibaly étaient les invités du premier numéro 2020 de l’émission «Mémoire» de l’ORTM. Aminée par notre consœur Fatoumata Coulibaly «FC» qui était accompagné sur le plateau par Abdoul Karim Kaba, l’émission a été enregistrée, vendredi dernier, dans un grand hôtel de la place. «Mémoire» est une émission qui s’intéresse à tous les domaines. Elle a été lancée il y a deux ans par «FC», mais c’est la première fois que l’animatrice invite d’anciens footballeurs sur le plateau. Plusieurs sujets ont été abordés dans ce premier numéro de 2020, comme le lancement du football au Mali, les deux premières éditions de la défunte Coupe d’Afrique des clubs champions, l’évolution du football…


Concernant le premier sujet, Mamadou Kaloga, ancien footballeur et journaliste sportif, dira que le football a bien été lancé au Mali avant l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale. «L’indépendance a changé beaucoup dans le football malien. Plusieurs clubs ont fusionné. Le Djoliba, le Stade malien, le Réal et le COB ont été créés en 1960. Mais cela ne veut pas dire que les joueurs qui animaient ces clubs ont commencé à jouer au football en 1960. Les joueurs se connaissaient tous avant cette date, parce qu’ils s’entraînaient ensemble à Bagadadji. La Jeanne d’Arc a remporté deux fois la Coupe d’Afrique-occidentale français (1953 et 1956) et le Foyer a été finaliste en 1954», a ainsi précisé Mamadou Kaloga.
Selon l’ancien sociétaire du Djoliba, la pratique du football au Mali peut être divisé en trois phases : avant l’indépendance, après l’indépendance et après le coup d’état de 1968. «à notre époque, soulignera Mamadou Kaloga, les joueurs jouaient avant tout pour l’image du pays et ont grandi dans le patriotisme. La prime de match était de 20.000F. Pour les premiers Jeux africains, par exemple, la sélection a effectué sa préparation au Camp militaire de Kati», se souvient Mamadou Kaloga.


Cheick Fantamady Diallo est venu de son Mopti natal pour rejoindre l’équipe nationale en 1970. «J’étais le plus jeune de la sélection nationale. Les plus âgés comme Salif Keïta, Bakary Traoré «Alliance», Sadia Cissé, Karounga Keïta étaient tous du Djoliba ou du Réal. Mais quand on se retrouvait en équipe nationale, les plus âgés nous aidaient, nous conseillaient. Nous avons eu cette chance, voilà pourquoi nous avons pu progresser et embrasser une carrière professionnelle», a expliqué l’ancien joueur du Stade malien. Et de renchérir : «J’ai quitté Mopti pour l’équipe nationale, mais à mon arrivée à Bamako, j’ai été contacté par le Djoliba, le Stade et le Réal. Ces trois clubs me voulaient chacun, mais j’ai choisi le Stade malien. J’ai joué pendant 4 ans dans ce club avant d’aller en France. Notre génération était l’une des meilleures en Afrique. à chaque compétition, le Mali était super favori. Personnellement, j’ai réussi dans le football, mais j’ai beaucoup de regrets, parce qu’aucun joueur de notre génération n’est devenu champion d’Afrique alors qu’il y avait de la place pour remporter la coupe d’Afrique. Souvent je suis très triste en pensant à cela».
Pour Soumaïla Coulibaly qui a porté le brassard de capitaine des Aigles pendant plusieurs années, il y a des explications à l’échec du Mali sur l’échiquier international. «Le problème du football malien, c’est la finition d’abord. Ensuite, ajoutera l’ancien international, il y a le problème d’organisation. Il y a trop de tâtonnement, au sein des clubs et des sélections. Le haut niveau exige beaucoup de choses, malheureusement au Mali, nous sommes encore loin du compte», a fait remarquer Soumaïla Coulibaly.
Ladji M. DIABY

Source: Journal l’Essor-Mali

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