Dans le but de créer un Centre d’excellence TIC pour la formation des jeunes du Mali et d’Afrique, le Complexe numérique de Bamako (CNB) a tenu hier, dans la salle de réunion du ministère en charge de la Communication, la première session ordinaire de son conseil d’orientation. L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Harouna Mamadou Toureh, en présence du directeur général du CNB, Hamed Salif Camara.
Au cours de cette session les administrateurs ont examiné le programme d’activités de 2022 et lebudget de 2022 évalué à 2,889 milliards de Fcfa.
Depuis un certain temps, le gouvernement, avec le concours de ses partenaires, ambitionne de mettre en place un Complexe numérique qui permettra de formerles futurs génies du Mali et d’Afrique, d’offrir aux personnels du numérique un cadre de recherche et d’innovation dans le domaine des technologies de l’information et de la communication afin de stimuler la croissance économique et absorber le taux de chômage au Mali. C’est dans cette perspective que les autorités ont décidé, en collaboration avec la Banque africaine de développement (Bad), de développer le projet Complexe numérique de Bamako.
Dans son intervention, le ministre en charge de la Communication a rappelé que l’administration publique et les citoyens doivent jouir d’une meilleure circulation de l’information et avoir accès à des meilleurs services et outils pour le bien-être de tous. Le CNB, selon lui, permettra de créer des milliers d’emplois locaux à travers l’implantation d’entreprises dans le domaine du numérique. Par ce biais, elle contribuera à la croissance économique du Mali et participera fortement au PIB du pays.
Par ailleurs, Harouna Mamadou Toureh a indiqué que le CNB constituera un des leviers puissants pour le rayonnement international du Mali. Son architecture unique et sa salle de conférence de 5.000 places vont attirer les rencontres nationales et internationales et le monde numérique.
Hamed Salif Camara a fait savoir que le Complexe numérique de Bamako est un point névralgique du système de traitement de l’information et de la communication. Il permettra, selon lui, l’installation des entreprises TIC, d’avoir un espace pour les industries du TIC et une facilitation automatique qui permettra de véhiculer le flux informatique, téléphonique, de communication sur l’ensemble du territoire.
Le Complexe numérique de Bamako sera installé sur une superficie de 148 hectares à Dialakorobougou. Il sera bâti dans un lotissement effectué par l’Agence de cessions immobilières (ACI).
Yaya KANITAO
Source : L’ESSOR