Jeudi 25 octobre à l’hôtel Sheraton – L’Ambassade des États-Unis a relancé la série de conférences du secteur de la justice dénommée « Café de la Justice » à Bamako avec comme principale conférencière Madame Agnes Igoye, célèbre activiste des droits de l’homme et experte en matière de lutte contre la traite des personnes.
Madame Igoye est directrice de l’Académie ougandaise de formation en immigration et coordonnatrice adjointe du groupe de travail ougandais contre la traite. Le Café de la Justice est conçu comme un forum permettant aux professionnels de la justice et du droit, aux organisations non gouvernementales et à la communauté internationale de débattre des problèmes urgents auxquels le Mali est confronté dans le secteur de la justice.
La séance inaugurale avec Mme Igoye, a essentiellement porté sur l’importance de la collaboration et de la coordination entre différents secteurs pour lutter contre la criminalité transnationale, avec comme point de départ pour des discussions sa propre expérience en tant que coordonnatrice adjointe du groupe de travail ougandais contre la traite des êtres humains.
Lors de la présentation de la conférencière, le Premier Conseiller de l’ambassade, Monsieur Gregory Garland, a indiqué: « C’est dans notre humanité commune que nous cherchons tous à travailler ensemble pour le plus grand bien, et à améliorer la vie des citoyens maliens. Il est de notre intérêt commun de garantir un meilleur accès à la justice, ce qui renforce la confiance dans le gouvernement et facilite le développement d’une société démocratique. »
Une table ronde réunissant Gigi Scoles, conseillère juridique résidente de l’ambassade des États-Unis, et d’autres experts aux cotés de Mme Igoye a suivi les présentations officielles. Divers organismes du système de justice pénale malien et de la communauté internationale ont été invités à participer à une discussion.
Le Café de la Justice a débuté en 2015 sur l’initiative de la Conseillère juridique résidente du Département de la justice de l’ambassade des États-Unis, Gisela Westwater. Madame Westwater a envisagé ce programme comme une occasion de réunir des professionnels de la justice de tout le secteur de la justice pénale ici au Mali. Selon sa vision, cet espace encouragerait une discussion libre et ouverte sur les questions d’intérêt. Ce serait également une occasion pour les acteurs de la justice malienne de rencontrer des experts internationaux dans divers domaines touchant aux systèmes de justice ici et ailleurs.
Source: L indicateur du renouveau