L’ancien Président de la République, Ibrahim Boubacar KEÏTA, est décédé à Bamako, ce dimanche 16 janvier, à l’âge de 76 ans. En attendant ses obsèques prévues pour le vendredi prochain, les réactions de personnalités comme de citoyens anonymes ont afflué pour lui rendre hommage ou évoquer plus factuellement son bilan. Le Gouvernement de la République présente à la famille du défunt ses sincères condoléances et prie pour le repos éternel de son âme. Son enterrement, selon certaines sources, est prévu pour le vendredi prochain. Lisez les différents communiqués rassemblés par la rédaction.
Le gouvernement présente ses condoléances
Le Gouvernement de la République du Mali a la profonde douleur de vous annoncer le décès de l’ancien président de la République du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, à la suite d’une longue maladie, ce dimanche 16 janvier 2022 à Bamako.
En cette triste circonstance, le Gouvernement de la République du Mali présente à la famille du défunt ses sincères condoléances et prie pour le repos éternel de son âme.
Le gouvernement de la République du Mali et Peuple Malien saluent la mémoire de l’illustre disparu.
Les informations relatives à la cérémonie funéraire feront l’objet d’un communiqué ultérieur.
Bamako, le 16 janvier 2022
Le ministre porte-parole du gouvernement,
le colonel Abdoulaye MAIGA
Sambi Assa Touré : ‘‘la dernière bataille de Simbo’’
Ainsi tu t’es résolu de partir… dans la dignité du silence et la piété de la foi inébranlable en l’avenir radieux du Mali en laissant à ce moment tourmenté le soin de dire.
Oh ! Simbo, jusqu’à l’ultime heure, tu auras tenu la promesse de l’honneur et de grandeur pour cette nation dont nul ne conteste ta flamme.
Si l’hommage n’est dû qu’aux morts, toi tu l’auras mérité de ton vivant ! Homme d’État tu l’auras été. Démocrate tu l’as été, mais par-dessus tout l’histoire retiendra que tu as été un patriote avéré qui avait le sens de la dignité et du maaya chevillé au corps.
Oh ! Simbo, tu serais venu, tu auras été… même si tu perds cette dernière bataille en laissant tes petits-enfants, tes enfants, ta famille, la nation malienne inconsolables. Tu lègues à cette génération que tu chérissais, dans un besoin si impérieux d’unité et de convergence, le devoir exaltant de poursuivre le combat pour Mali. Un Mali que tu as toujours voulu débout et qui avance sans complexe dans le concert des nations interdépendant du donné et du recevoir.
Quant à ton petit frère de toujours, tes bénédictions constantes et tes dernières pensées seront des provisions afin de lui permettre de lutter contre la maladie qui le tient si loin de la terre généreuse du Mali depuis trois mois…
Oh Simbo ! Je m’incline sur ta tombe. I Keïta !
Ton Manden Mori
Me Kassoum TAPO : ‘’le Mali et l’Afrique perdent un Grand Fils’’
J’apprends avec une infinie tristesse le décès du Président Ibrahim Boubacar Keita. Une estime réciproque, une fraternité et une amitié jamais démenties depuis plus de 45 ans que je l’ai côtoyé à Paris dans le combat pour la Liberté et la Démocratie au sein de la FEANF ( Fédération des Étudiants d’Afrique Noire en France) et du CDLDM (Comité de Défense des Libertés Démocratiques au Mali). Patriote, démocrate et républicain dans l’âme, il fut un Homme d’État au parcours inégalé dans le service de l’État : Ambassadeur, Conseiller Spécial du Président de la République, Ministre des Affaires Étrangères, Premier Ministre pendant 6 ans, Président de l’Assemblée Nationale pendant 5 ans , Président de l’UPA (Union Parlementaire Africaine), Président de la République pendant 7 ans . Je m’honore d’avoir été son vice-président à l’Assemblée Nationale, son Conseiller Spécial à la Présidence de la République et deux fois Ministre dans son Gouvernement. Homme d’État , Homme de culture, Grand humaniste et Panafricaniste convaincu, le Mali et l’Afrique perdent un Grand Fils . En cette journée dominicale triste et bénie du Seigneur, je pense à ma grande sœur Ami, sa fidèle et digne compagne pour la vie, à ses enfants, tous ses enfants, qui n’auront même pas la consolation de prier sur sa dépouille. Ainsi l’aura voulu le Tout Puissant, rendons Lui Grâce. Très Cher Grand Frère, Je garde comme un ultime témoignage prémonitoire de fraternité quasi-consanguine pour l’Éternité, le magnifique ouvrage de Jean Bernard de l’Académie Française, le Sang des Poètes, que tu m’as offert il y a tout juste quelques semaines. Dors en Paix très cher Grand Frère.
Bâtonnier Kassoum TAPO
Aliounne GUEYE salue la mémoire d’un Grand Ami de la jeunesse
Le Président Ibrahim Boubacar KEITA, IBK pour les intimes, Boua pour nous autres ses fils, petits fils et arrières petits fils, a été rappelé à DIEU ce dimanche 16 Janvier 2022 à l’âge de 77ans.
Républicain, Patriote et démocrate , IBK aimait sans nul doute l’Afrique et son pays qu’il a servi avec véhémence.
Homme d’Etat au parcours extraordinaire qui a été au service de son pays de bout en bout, d’ambassadeur à la Présidence de la République en passant par la présidence de l’Assemblée Nationale du Mal.
Je salue la mémoire de cet éminent ami de la jeunesse et de toutes les jeunesses. Le Président IBK a mis en valeur le rôle de la jeunesse dans la gouvernance nationale plus que tous les régimes passés à la tête de notre pays , de la primature à la présidence de l’assemblée nationale en passant par le Gouvernement et les structures et institutions de la République, IBK aura donné à la jeunesse malienne sa CHANCE, celle d’apprendre , de servir et de se frotter au sommet de l’Etat.
En cette douloureuse circonstance, j’ai une forte pensée pour notre mère, tantie KEITA Aminnata MAIGA et ses enfants.
Mes condoléances au peuple malien, à la famille bioologique et politique durement éprouvés du Président IBK
Dors en Paix très cher père Président IBK.
Alioune GUEYE
Nouhoum Koita : un jour sera le jour de la vérité
Ce jour-là beaucoup connaîtrons les vrais patriotes, manipulateurs, ennemis ou encore patriotes aveugles de ce pays.
Ce jour-là nous découvrirons aussi les vrais versions des faits, les complots, les traîtres, les mensonges et le vrais ennemis qui est l’Occident.
Ce jour-là nous connaîtrons que nous avons perdu le chemin depuis que nous le où nous avons envoyé nos enfants à l’école des blancs, l’école d’autrui.
L’Occident qui nous a imposé leurs cultures, leurs écoles ,leurs systèmes et leurs modes de vie.
Imposé les rébellions, les terroristes, leurs communications pour pouvoir nous recoloniser.
Ce jour-là beaucoup seront regretté, auront des remords et les cœurs seront saigné.
Mais Ce jour-là il sera trop tard et nous ne pourrons plus demander pardon aux victimes qui peut-être ne seront plus parmi nous
Ce jour-là le temps sera le maître, sera seul juge et il nous exhibera la réalité.
Ce jour-là arrivera et ce jour sera le jour de la vérité.
Un jour sera le jour de la vérité.
Que ton âme repose en paix cher président.
Ibrahima A. MAIGA : ‘’IBK a fait appel à toute sorte de compétences qui ont fini par le lâcher’’
La leçon à tirer de ce dont nous sommes témoins du parcours du défunt Président IBK est de se préparer sérieusement avant de prétendre accéder à la magistrature suprême ou à toute autre fonction de responsabilité.
Bien que Cultivé, Homme d’État (comme il aimait le dire), Républicain et grand Patriote, sa gestion a été catastrophique. Il a été élu pour ce qu’il incarnait (l’espoir du peuple, le Kankélétigui,…) ou à cause des slogans «Pour l’honneur du Mali», mais hélas! Au moment même où il devrait bénéficier du soutien populaire pour rétablir la vérité et la justice au Mali, ce fut malheureusement le contraire. A titre d’exemple, l’affaire du Casino et l’achat de l’avion présidentiel ont été des choses qui l’ont sérieusement affaibli.
De bonne foi et en toute responsabilité, il a fait confiance à toute sorte de compétences qui ont fini par le lâcher ou qu’il a finalement déposé. Sa famille politique, ses proches collaborateurs, ses adversaires politiques, la jeunesse sur qui il comptait le plus, les maliens de façon générale… tous lui reprochent quelque chose. Personne ne lui a facilité les choses y compris son propre parti parce qu’il n’était préparé. Un État ne se gère pas par tâtonnement.
Connu pour son sens du patriotisme er sa rigueur, il était ouvert à toutes les couches de la société. Il accordait beaucoup d’attention à la jeunesse ce qui lui a valu d’être citer par certains comme le «meilleur Président dans l’histoire du Mali démocratique» même si on connaît la suite (heureusement que ceux-ci ne sont pas des références pour nous).
Par conséquent, celui qui incarnait l’Autorité de l’État a été complice du déni de justice. Les règles démocratiques y compris les plus fondamentales étaient remises en cause. Illégitimes et illégales la plus part des Institutions de la République étaient décriées parce ce qu’elles se sont discréditées.
Je demeure convaincu qu’il n’a pas été compris, qu’il a été certainement déçu et dégouté par cette vie insupportable. Qu’on l’aime ou pas, il faut reconnaitre qu’il aimait ce pays et au-delà l’A fait confiance aux jeunes cadres. Il aimait également le Mali et au delà l’Afrique. C’est le lieu pour moi de lui rendre hommage pour son engagement constant pour le Mali.
A-t-il eu tort de faire confiance à certains jusqu’à son renversement ? Pourtant le malaise des populations suite à la mal gouvernance, à l’insécurité, à l’injustice, aux promesses non tenues était bien visible. Le front social était permanemment en ébullition. Ses conseillers et les services de renseignements ont ils failli ?
Je crois fermement qu’il a été victime de sa générosité et du manque de préparation dans la gestion du pays tout en intégrant le contexte de crise multidimensionnel et les questions géostratégiques. A cela s’ajoute les abus de confiance dont il a été victime.
RETENONS QU’IL FAUT SE PRÉPARER AVANT TOUTE AMBITION POLITIQUE. DIRIGER C’EST PRÉVOIR, ANTICIPER ET APPORTER DES RÉPONSES APPROPRIÉES AUX BESOINS DE SES CONCITOYENS.
Prions pour le repos éternel de son âme en espérant que le temps lui donnera raison pour l’essentiel. Nul n’est parfait. La vie est éphémère. La démocratie a ses exigences.
Dors en paix Mandé Massa !!!
Ibrahima A. MAIGA, Président de l’Alliance en Faveur des Droits de la Personne et de la Démocratie au Mali (AFDPM)
Mountaga Tall : ‘’ le rappel à Dieu du Président Ibrahim Boubacar Keita m’attriste sincèrement et profondément’’
Nos divergences politiques n’ont jamais eu raison du socle d’affection et de fraternité qui nous unissait. Chez lui à Sébénikoro comme chez moi à Sokalakono pour tous ses séjours à Segou. Elles n’ont pas empêché non plus des compagnonnages pour le Mali.
Mes pensées émues à ma sœur AMI et à toute la famille.
Dors en paix Koro !
BaMountaga
Lassine M’Boua Diarra : ‘’ les morts ne sont pas morts…’’
Inna lilahi wa ina ileyhi raju’un. À Dieu nous appartenons. À Lui nous retournons. L’ex-président de la République, Ibrahim Boubacar Keita « IBK » s’en est allé ce dimanche 16 janvier 2022 dans la matinée. Boua, comme il aimait se faire appeler ainsi, est parti avec l’amour des uns et la haine des autres. Mais l’heure n’est pas aux rancœurs. Elle est plutôt au pardon, comme nous le recommande l’islam. Au demeurant, nous nous associons à la kyrielle de compassions et aux messages de condoléances qui ont afflué vers sa famille, ses proches et tous ceux qui lui étaient chers. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Boua avait une particularité : celle d’avoir le Mali dans son cœur. Il a fait ce qu’il a pu et jugé bon pour le Mali. Mais bon, à chacun ses limites. Rien que ça, il mérite le pardon de ses compatriotes de tout bord confondu. Allah k’a dayôrô souma (paix à son âme, ndlr).
Dans un communiqué lu et repris par les médias, les autorités de la transition s’activent à la préparation des obsèques d’hommage à la mémoire de l’illustre disparu. Il va de soi pour son rang et son statut d’HOMME d’État qui a participé à la gestion des affaires publiques de Dougouba durant les 30 dernières années. Ainsi entre 1990 et 2020, IBK fut ambassadeur, Premier ministre, Président de l’Assemblée Nationale, Député et enfin Président de la République. Un parcours si atypique sous le ciel gris d’un continent africain aux prises avec des crises sociopolitiques récurrentes.
L’annonce du décès de l’ex président aura, en plus de la compassion, suscité plein de spéculations plus ou moins rocambolesques. On le sait, IBK malade depuis fort longtemps. Bien avant même son éviction du pourvoir le 18 août 2020. L’on se rappelle bien sûr de sa crise bénigne contractée au Maroc lorsqu’il était en visite officielle, suivi de plusieurs interventions plus ou moins importantes subies au pays et à l’étranger. Après son départ du pouvoir, IBK effectuera plusieurs voyages médicaux entre Dougouba et les Émirats Arabes Unis. Le dernier en date fut celui de la moitié du mois de décembre dernier. Inutile de préciser que l’ex-président eut perdu son combat face à la malade.
Seulement voilà, les petits malins soutiennent une autre thèse selon laquelle l’ex-président n’aurait pas supporté toute l’humiliation infligée à Dougouba par ceux-là même qui se gargarisaient d’être son intime ami il y a juste 24 mois. Eh oui, le comportement plus que sournois et ambivalent de la France dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel, les sanctions économiques prises par les chefs d’États de la Communauté Économiques des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lors de leur rencontre à Accra au Ghana ont, pour certains, provoqué une dépression qui aurait achevé IBK. Nous ne saurions confirmer ou infirmer cette thèse. Mais à regarder de près, l’analyse semble plausible. L’on n’est mieux trahi que par ses proches. Les désormais « ex amis » de IBK ont, à leur façon, contribué pour beaucoup à sa perte.
Alors question : comment vont-ils faire maintenant pour honorer de leur présence aux obsèques de leur « ami » avec les frontières fermées par eux-mêmes ? Un adage bambara de chez nous enseigne : quand on veut creuser le puits de la trahison, on le fait grand pour soi-même. Ironie du sort ! Vont-ils, toute honte bue, se résoudre à venir négocier avec les autorités de la transition pour pouvoir rendre un dernier hommage à leur défunt « ami » ? Rien n’est moins sûr. À l’absence d’une autre alternative plausible, nous osons espérer qu’Asso et Chogui accéderont à cette éventualité. Mais cette fois-ci pour une réouverture totale des frontières. Ainsi IBK, même mort, aura contribué réellement à quelque chose à Dougouba. Qui vous a dit que les morts sont morts ?
À mercredi prochain, inch’Allah
Lassine M’Boua DIARRA, Révolté d’un jour
Kamissa Camara: ‘’ Je suis profondément attristée’’
Je suis profondément attristée par le départ du Président Ibrahim Boubacar Keita avec lequel j’entretenais des liens très forts et auquel je vouais un grand respect.
Homme de principes, il était perfectionniste et
allergique à la médiocrité et à la traîtrise. Travailler à ses côtés en tant que Conseiller Diplomatique, Ministre des Affaires Étrangères, et finalement Secrétaire Général à la Présidence, fût un honneur incommensurable. Je lui suis particulièrement reconnaissante pour la confiance et le privilège d’apprendre d’un homme d’Etat au parcours exceptionnel.
Je m’incline devant la mémoire de cet homme de lettres, de culture et de grande générosité. Qu’il repose en paix, et Qu’Allah l‘accueille parmi les bienheureux.
RPM : ‘’ IBK aimait son prochain et avait un amour profond pour son pays’’
Le Président du Bureau Politique National du Rassemblement pour le Mali (BPN-RPM), Dr. Bokary TRETA a appris avec une profonde affliction le décès survenu à l’âge de 76 ans ce dimanche à Sebenikoro du Président fondateur du RPM, son cher camarade, son cher aîné et compagnon de lutte.
Ancien conseiller diplomatique porte-parole du Président de la République Alpha Oumar Konaré, ancien ambassadeur du Mali, ancien ministre des affaires étrangères, ancien Premier ministre, ancien président de l’Assemblée Nationale et ancien Président de la République du Mali, l’homme de culture IBK a eu une vraie carrière d’homme d’État.
Le Président fondateur du RPM a dirigé le parti des tisserands de sa création à son accession au pouvoir. Le Président IBK aimait son prochain et avait un amour profond pour son pays, Le MALI.
S’associant à la douleur de ses familles (biologique et politique) et proches, le Président TRETA s’incline sur la mémoire du patriote, rend hommage à l’homme d’État et adresse ses condoléances à ses familles ainsi qu’à la Nation malienne.
Repose en paix, cher camarade.
Cellule de Communication du Président Dr. Bokary TRETA
Adema-PASJ : ‘‘le Mali perd un patriote…’’
Le Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adéma-PASJ) a appris avec émotion et tristesse, le décès de l’ancien Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, ce dimanche 16 janvier 2022, à Bamako.
En cette douloureuse circonstance, l’Adéma-PASJ adresse à la famille de l’illustre disparu, au Parti RPM (Rassemblement Pour le Mali), aux Autorités de la Transition et à la nation malienne toute entière, ses sincères condoléances les plus émues..
Personnalité politique respectée pour son attachement aux valeurs républicaines et son amour profond pour son pays, SEM Ibrahim Boubacar KEITA fut une grande figure de la scène politique aux plans national et africain.
Avec sa disparition, le Mali perd un patriote, un homme de conviction, un homme de grande culture, un homme affable débordant de générosité. Notre pays perd l’un de ses plus grands serviteurs.
Responsable d’Organisation Non-Gouvernementale, Ambassadeur, ministre des Affaires étrangères, Premier ministre, Président de l’Adéma-PASJ, Président de l’Assemblée Nationale, Président de la République jusqu’au 18 août 2020, le Mali perd en Ibrahim Boubacar KEITA un grand homme d’Etat disposant d’un regard lucide, critique et constructif sur la vie de la nation, de l’Afrique et du monde.
Patriote, démocrate et républicain convaincu, il va manquer, sans nul doute, au pays, à ses collaborateurs, aux hommes politiques tant au Mali qu’en Afrique. Il restera un exemple d’engagement pour la culture démocratique et républicaine dans notre pays.
Que Dieu accueille l’illustre disparu dans son paradis éternel ! Amen
Bamako, le 16 janvier 2022
Le Comité Exécutif P/O
Le Secrétaire Général
Yaya SANGARÉ
Officier de l’Ordre National
Source: INFO-MATIN