L’espace universitaire est devenu un champ de bataille depuis des années maintenant. Cela n’est un secret pour personne que les facultés maliennes sont considérées comme des nids de délinquance, de banditisme voire du règne des plus forts (les plus armés). Toutes les voix plaidaient à leur assainissement.
En effet, selon nos sources, cette opération spéciale fut menée à la suite des violences commises successivement dont la dernière date du 14 septembre dernier entre étudiants dans l’enceinte de la Faculté des sciences et techniques (FST). D’ailleurs, occasionnant la cessation de travail des enseignants.
En cette journée du 21 septembre 2023, les éléments du Commissariat de Police de Torokorobougou, de la Brigade anti-criminalité (BAC) et de la Brigade spéciale d’intervention (BSI) en mobilisation ont fait une descente inattendue dans ce Campus. Cela n’a point été sans résultat dans la mesure où l’opération a abouti à l’interpellation de 49 étudiants. Qui étaient en possession des armes à feu de fabrication artisanale améliorée et leurs munitions, des machettes, des couteaux, des pipes à chicha, des effets militaires et des préservatifs.
Pour des charges entre autres, de Détention illégale d’effets militaires en milieu universitaire; de Détention de Chicha dans l’espace universitaire et de Détention illégale d’armes à feu, de Munitions, d’armes blanches et complicités, sur ces 49 individus, 17 ont été placés sous mandat de dépôt le mardi 26 septembre 2023 après passage devant le parquet de la Commune V de Bamako.
A signaler que ladite opération s’est effectuée devant le Directeur Général du Centre National des Œuvres Universitaires (Cenou), Pr Salia Traoré, en compagnie de la Directrice du Centre Régional des Œuvres Universitaires de Bamako, Mme Coulibaly Gabdo Kane Diallo.
Ce qui est salutaire, relève du fait que les cours au sein de cette Universitaire ont repris le 25 septembre dernier. Une décision salutaire de nos Autorités !
Par Mariam Sissoko
Source : Le Sursaut