(2018- 2021), 1 462 dossiers de corruption impliquant 126 milliards 119 millions. Le nombre de dossiers traités et transmis est de 690 seulement. Le montant recouvré est de 4 milliards 241 millions. Les cautions payées s’élèvent à 15 milliards 372 millions. Lorsqu’on dresse le bilan de trente (30) ans de démocratie, le tableau est très sombre environ 2 000 (deux mille milliards de francs CFA auraient été détournés des caisses de l’État par certains fonctionnaires de l’État, militants et cadres des partis politiques.
Les plus grands scandales qui ont défrayé la chronique sont: les vingt et un (21) milliardaires de la démocratie (Rapport Banque mondiale, en 1999: Les lignes de travail), une salle de banquet d’un milliard à Koulouba. Rand gold, en 2004: l’affaire du cercueil sud africain qui pesait plus de 500 kg d’or. Le scandale sur la cession de l’Huilerie cotonnière du Mali (HUICOMA) à Tomota.
Les Rapports du Bureau du Vérificateur général (2004-2015) font ressortir un manque à gagner de plus de 155 milliards de F CFA. Récemment, le scandale de l’équipement militaire plus de 1 200 milliards de F CFA. Il faut ajouter à ces rapports de détournements de fonds publics, la fuite de certains Présidents directeurs généraux (PDG) incriminés dans des malversations financières (ACI, PMU-Mali, INPS).
Au lieu d’installer une démocratie au Mali, les politiques ont préféré installer un État voyou avec des cadres voyous et une voyoucratie. Ces démocrates voyous ont tout pillé tout détourné à leur profit. Aujourd’hui, il faut tout reprendre aux voleurs pour reconstruire le nouveau Mali.
Source : L’Inter de Bamako