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De la rectification à la refondation: les chiffres qui parlent

Ce samedi 11 juin 2022, le gouvernement dirigé par le Dr Choguel Kokalla Maïga a soufflé sur sa première bougie. L’occasion a été saisie par le Premier ministre d’entretenir, la veille au CICB, au cours d’une conférence de Presse les femmes et les hommes de médias sur les grandes réalisations de l’équipe au courant de cette première année.

 

Mise en place dans un contexte de fortes adversités internes et de conjonctures internationales de tous sortes, l’équipe gouvernementale à laquelle on donnait à peine quelques semaines aura déjoué tous les pronostics. On raconte qu’un éminent leader politique, plusieurs fois ministres, avait été sollicité pour y être, mais déclina l’offre parce qu’il estime que «ce gouvernement-là ne fera pas long feu. Non, merci je préfère attendre… »
Comme notre politicien tacticien, à la suite de l’embargo injuste à notre pays infligé par la CEDEAO certains économistes de renommée internationale lui avaient donné deux semaines au plus avant de s’effondrer. Cinq (5) mois après, le Mali demeure, dans sa dignité et dans ses frontières, l’économie tourne, les salaires sont payés régulièrement, l’État fait face à ses engagements.

Le gouvernement a pu mobiliser 204 milliards de FCFA au titre de la restauration de la justice sociale (harmonisation des salaires), rehausser les subventions à la production (intrants, 17 milliards FCFA), à la consommation (plusieurs dizaines de milliards), maintenir à un niveau acceptable, le prix de certaines denrées de première nécessité ainsi que celui des hydrocarbures.

D’autres actions méritent d’être relevées et saluées : telles que la rénovation des salles de classes vétustes (2000 à travers tout le territoire national) et le renforcement du plateau technique de nos hôpitaux et centres de santé grâce au Président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et les autres institutions à sa suite qui ont renoncé aux deux tiers de leurs fonds de souveraineté.
La conjoncture internationale suite à la guerre en Ukraine dont les répercussions se ressentent dans tous les pays du monde n’a pas tant désarticulé la réponse du gouvernement quant aux efforts à déployer pour densifier le maillage sécuritaire, pourvoir à l’approvisionnement correct des marchés et continuer aussi à assurer les subventions du monde rural (agriculture, élevage et pêche).

Au bout d’une année complète, l’attentiste leader politique et les pessimistes primaires auront vu le gouvernement traversé des tsunamis. Mais, en blocs, les hommes et les femmes qui le composent auront réussi à tracer les sillions du Mali-Kura. En tout cas, ils ont entamé.
Soutenu fortement le vaillant et digne Peuple auquel il a donné raison d’espérer autant par son narratif qui irrite le bloc impérialiste et néocolonial que par la vertigineuse montée en puissance de l’armée, le gouvernement du 11 juin tient et fait face à ses engagements en dépit d’un injuste et illégal embargo imposé au pays depuis le 9 janvier 2022. Il a réussi à faire face aux défis et enjeux majeurs de la nation et à donner suite aux aspirations légitimes et aux attentes les plus pressantes des populations.
Par-delà les résultats tangibles et indéniables des FAMs sur le terrain dans la lutte contre le terrorisme et la restauration de la sécurité pleins d’acquis obtenus par ce gouvernement fédèrent aujourd’hui les Maliens sur la pertinence des choix et options stratégiques des autorités de la Transition.

Comme nous l’avons maintes fois écrit : l’histoire de la rectification, pardon de la refondation du Mali, ne dira pas que le Dr Choguel Kokalla Maïga et son gouvernement auront tout réussi en 12 mois. Mais elle dira qu’en plus de la restauration de l’honneur et la dignité du Mali, ils n’ont pas fait que du «yala-yala » au cours de cette année.
Après le passage des différents membres du gouvernement et du Premier ministre lui-même sur le plateau de l’émission « Mali Kura Tassira » pour défendre leur bilan, voici ce que notre rédaction a retenu et compiler pour vous en termes de résultats tangibles à l’actif du gouvernement, chiffrés à l’appui. Il ne s’agit pas de toutes les actions majeures menées au cours de cette année par l’équipe gouvernementale (département par département) mais de quelques actions phares que notre rédaction a recensé le long de l’émission « Mali Kura Tassira ». Voilà le bilan chiffré du gouvernement :

Le gouvernement a tenu sans l’aide de l’extérieure
La crise institutionnelle que vit notre pays depuis août 2020 a fortement perturbé les relations avec nos Partenaires techniques et financiers (PTF). Les appuis budgétaires généraux (ABG) se sont rarifiés. Pour exemple en 2020, le Mali attendait environs 477 milliards d’appuis budgétaires généraux (ABG) des bailleurs de fonds, mais n’a pu encaisser que 232,6 milliards de FCFA (35,6 milliards FCFA de dons et 197 milliards FCFA de prêts), soit un taux de décaissement de 48,75%. Pour ce qui est de 2021, nous n’avons bénéficié d’aucun apport budgétaire, mais l’État a tenu bon et est parvenu à une croissance de 3,1%, grâce aux efforts du ministre de l’Économie et des finances et de toute son équipe d’abord et de l’ensemble des cadres, des fonctionnaires et des travailleurs de ce pays.

De la récession à la relance économique
Chacun se rappelle qu’en 2020, notre pays était en récession avec un taux de croissance de -1,2%. En 2021, malgré une diminution du déficit budgétaire le Mali a réalisé une croissance de 3,1%.
Pour juguler la crise et stabiliser le pays, le gouvernement a fait le choix stratégique de redresser la santé économique et financière de la filière coton qui fait vivre plus de 4 millions de Maliens directement et à travers toutes les chaînes de valeurs de la filière coton (secteur des transports, des hydrocarbures, les huileries, les savonneries, les transports, l’élevage). Il fallait faire face aux impayés (87,5 milliards FCFA), inciter les producteurs en offrant un prix jusqu’ici jamais égalé et maintenir les subventions (17 milliards).
Globalement, pour redresser l’outil de production le gouvernement a mis en place un plan ambitieux d’investissement de l’ordre de 2 252 milliards de FCFA assorti d’un contrat de performance entre les directions générales de plusieurs sociétés et l’État (EDM, COMATEX, CMDT…)
204 milliards pour
rétablir la justice sociale
Pour rétablir la justice sociale, le gouvernement a procédé à l’harmonisation de la grille indiciaire et pris en compte la doléance des professeurs d’Université. Tout cela a coûté à l’État 204 milliards de FCFA supplémentaires.
Lors de son passage dans l’émission Mali Kura Taasira, le ministre de l’économie et des finances, Alfousseini Sanou, a rassuré les fonctionnaires et tous les Maliens : « les salaires seront toujours payés inchallah, il n’y a aucun souci. L’État a les moyens, les ressources suffisantes, les ressorts solides et suffisants pour continuer de payer tant que faire que peu, il n’y a aucun souci pour les salaires ».
Le Gouvernement depuis sa mise en place le 11 juin 2021 a engagé un vaste programme de paiement de la dette intérieure. Il a dans ce cadre payé depuis 2021 plus de 311 milliards de FCFA afin de mettre de l’huile dans le moteur économique et de permettre au Mali de trouver le chemin de la croissance.
Malgré les grosses dépenses qu’il fait, le gouvernement paye ses dettes. C’est pour dire qu’il y a une maîtrise parfaite de la gestion de la dette intérieure-prestataire.
Plus de 100 milliards générés au titre de la Réduction du train de vie de l’État
Le ministère de l’économie et des finances a réalisé des économies substantielles de 101 milliards de FCFA en 2021.
Selon lui, sur les 101 milliards de FCFA économisés, 71 milliards FCFA ont été alloués au ministère de la défense et des anciens combattants, 5 milliards FCFA à l’entretien routier, (vous constaterez un peu partout l’entretien routier qui se fait), 5 milliards FCFA à la réhabilitation des écoles, 4,7 milliards FCFA pour accompagner le ministère de la santé dans le relèvement du plateau technique de certains CSCOM, on a mis 5 milliards FCFA au niveau de l’assainissement et au sport et 10 milliards FCFA ont été alloués aux dépenses sociales. Voilà à peu près comment les 101 milliards de FCFA ont été dépensés.
Retour de l’Administration : 80-90% de taux de couverture
Le Gouvernement de la Transition, au cours de l’année, a redéployé les membres du corps préfectoral civils dans des zones peu sécurisées pour les remplacer par du personnel militaire qui a ainsi l’obligation d’assurer la présence de l’État, y compris en étant dans des camps FAMA, lorsque les infrastructures ont été détruites par les terroristes ou lorsque la situation sécuritaire ne leur permet pas d’occuper les bureaux de la préfecture ou de la sous-préfecture.
Grâce à la volonté politique, aujourd’hui (juin 2022) :
– Tous les postes de gouverneurs sont pourvus ;
– Seul un poste de préfet est vacant (soit 99% d’occupation) ;
– Soixante-six (66) postes de sous-préfets, sur un nombre total de trois cent trente postes (330), demeurent vacants (soit 80% d’occupation).
Plus de 20 milliards investis au titre du Transfert de ressources aux collectivités
Malgré les défis multiples et multiformes auxquels il est confronté, le gouvernement a maintenu sa contribution financière dans le Fonds national d’appui aux Collectivités territoriales géré par l’Agence nationale d’investissement des Collectivités territoriales (ANICT).
Dans ce cadre, les acquis engrangés par le Gouvernement de Transition sont notamment :
– la réalisation de 223 infrastructures de santé (CSCOM, dispensaire, maternité, mobiliers sanitaires, logement personnel de santé) pour un financement de 3 277 050 872FCFA ;
– la réalisation de 856 infrastructures scolaires (salle de classe, bloc de direction, mobiliers scolaires et logement d’enseignant) pour un financement de 10 303 273 909 FCFA ;
– la réalisation de 277 projets dans le secteur de l’eau (adduction d’eau, forage, puits moderne puits pastoral) pour un financement de 3 635 070 421 FCFA ;
– la réalisation de 316 infrastructures et équipements (bâtiment administratif, matériel et mobilier de bureau, aménagement marchés et boutiques, piste rurale, ponceaux et radiers) pour un financement de 4 480 782 696 FCFA.
A ces efforts de l’État au profit des populations, on peut ajouter le Projet de Renforcement des Capacités des Conseils Régionaux en Matière de Développement Économique et Régional, pour un coût total de deux milliards huit cent trente-sept millions neuf cent quarante-six mille sept cent quatre-vingt-douze francs CFA (2 837 946 792), pour la réalisation d’aires de stationnement de véhicules à Diéma et Kayes), pour l’aménagement du parc à bétail à Drall (Kati) et à Koulikoro, ainsi que pour l’aménagement d’aires d’abattage et la construction de boucheries à Mopti.
Près de 8000 policiers et gendarmes recrutés et formés
Depuis sa formation le 11 juin 2021 à ce jour, en matière de recrutement et de formation, le gouvernement a finalisé la formation de trois mille trois cent quatre-vingt-quinze (3 395) élèves fonctionnaires dont 2 995 de la Police et 400 de la Protection civile.
A la date du 11 juin 2022, quatre mille deux cent cinquante (4 250) fonctionnaires dont trois mille deux cent cinquante (3 250) de la Police nationale et mille (I 000) de la Protection civile ont été recrutés et sont en Formation Commune de Base (FCB) dans les différents Centres de formation militaire.
Maillage sécuritaire
Afin de rapprocher les services de sécurité des populations et de permettre le retour de l’administration et des services sociaux de base, le gouvernement a procédé à un large maillage sécuritaire. Dans ce cadre, le Gouvernement de Transition à travers le ministère de la Sécurité et de la Protection civile (MSPC) a réalisé depuis le 11 juin 2021 :
– Treize (13) Commissariats (Koulikoro-2, Diéma, Douentza, Koro, Bankass, Nianfunké, Goundam, Djenné, Sirakoro, Kayes 2, Kignan, Bourem, 1008 logements) ;
– Quarante-et-trois (43) Postes de Sécurité (41 à Bamako, 1 à Koulikoro-Tanabougou, 1 Poste de Police Frontalier à Benena) ;
– Cinq (05) Groupements Mobiles de Sécurité (Kayes, Sikasso, San, Koutiala, Rive droite) ;
– Un (01) Groupement de Sécurité Routière à Bamako comprenant : la Compagnie de Circulation Routière de la rive droite, la Compagnie de Circulation Routière de la rive gauche et la Compagnie des motos ;
– Un (01) Centre de secours à Sanankoroba ;
– Un (01) Poste de secours Routier à Moribabougou ;
– Un (01) légion de Gendarmerie à Sévaré (Mopti) ;
– la Force d’Action Rapide de la Gendarmerie (TARGend) à Sévaré ;
– Trois (03) Brigades Territoriales de Gendarmerie (N’Gabakoro, Dogodouman et Diéma) ;
– Un (01) Groupement de la Garde nationale à Sévaré ;
– Deux (02) Pelotons de Garde (Diéma et Dioila) ;
Les efforts du Gouvernement de Transition à travers le ministère de la Sécurité et de la Protection civile (MSPC) se poursuivront d’ici la fin de l’année 2022 avec la construction de :
– (05) Commissariats à Ouélessébougou, Macina, Yorosso, N’Tabacoro, et le I3imc arrondissement ;
– (03) Postes de Police Frontaliers à Labezanga, Hèrèmakono et Manankoro ;
– (04) Groupements Mobiles de Sécurité à Nioro, Nara, Ségou et Dioila ;
– (04) Centres de Secours à Dioila, Nara, Kati et Koro ;
– (01) Poste de Secours Routier à Diboli ;
– (02) Brigades Territoriales de Gendarmerie à Bougouni et Massigui ;
– (09) Pôles Sécurisés de Développement et de Gouvernance (PSDG) à Tiéré- Yorosso, Kadiana, Kolokani, Kignan , Boré, Kangaba, Macina, Monipébougou et Kourémalé ;
– la Direction Générale de la Police Technique et Scientifique ;
– l’École Nationale de la Protection Civile ;
– L’Académie de Police.
Discrimination positive
Le gouvernement de la transition a procédé à l’’intégration à titre exceptionnel de plusieurs dizaines de personnes vivant avec handicap. Il s’agit d’une décision souveraine du gouvernement prise par le Premier ministre, sur instruction du Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA, d’intégrer à titre exceptionnel 70 personnes vivant avec handicap dans la fonction publique dont une première vague avait fait déjà l’objet d’intégration. C’est dans ce que cadre et pour maintenir la continuité de l’État dans le respect de ses engagements, et rétablir l’équité, que le Gouvernement de Transition a consenti à l’intégration des 41 personnes restantes.
Vers la normalisation
de la rentrée scolaire
Malgré le contexte défavorable, les acteurs et les partenaires de l’école ont tenu le pari d’organiser les examens de fin d’année réussis dans des délais très courts, avec la quiétude et la sérénité requises.
Grâce à une initiative personnelle du Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, le gouvernement à travers le ministère de l’Éducation nationale a pu réhabiliter 2 000 salles de classe à travers tout le pays.
Face aux défis du changement climatique, le gouvernement, à travers le ministère de l’Éducation nationale, a lancé le Programme de reboisement « un élève, un arbre » dans toutes les écoles du Mali. Cette initiative salutaire se veut aussi un écho à la participation de notre pays au Sommet de Glasgow sur le changement climatique (COP26).
En dépit de nombreux obstacles, les perspectives sont heureuses pour notre système éducatif. Le pays achemine vers un retour à une année scolaire normale qui débutera le 1er octobre 2022. Ce qui sera une grande première depuis plusieurs années.
Renforcement des plateaux techniques
Pour renforcer le plateau technique des hôpitaux et centres de santé, le gouvernement de la Transition a entrepris :
– Équipement de 15 CSCOM ;
– Des équipements d’imagerie médicale ont été réceptionnés au CHU POINT G, à l’Hôpital de dermatologie de Bamako, au CNOS ;
– Équipement partiel du service d’urgence et de réanimation de Gabriel TOURE et complet de celui du Point G dont l’ouverture a eu lieu le 23 décembre 2021 ;
– Acquisition de véhicules pour les supervisions, des ambulances dont certaines médicalisées, de motos pour stratégie avancée, de motos ambulances pour les CSCom et de groupes électrogènes ;
– Renforcement de la capacité de la chaîne de froid par l’acquisition de camions utilitaires pour la distribution de vaccins et consommables, de matériels ultra-froids pour la conservation des vaccins covid-19 et de réfrigérateurs (électriques et solaires).
5 milliards pour assurer l’approvisionnement en médicament
Le Gouvernement de transition a consenti à prendre en charge les arriérés de la PPM, dont une partie est en cours de paiement (environ 5 milliards sur 11 milliards FCFA).
Le ministère de la Santé et du Développement social (MSDS) poursuit les échanges avec le ministère de l’Économie et des Finances (MEF) pour trouver une solution définitive (à l’issue d’un audit desdits arriérés).
En attendant, le ministère de la Santé et du Développement social (MSDS) assure que toutes les dispositions sont prises pour assurer l’approvisionnement régulier du pays en médicaments.

Embargo : plus de 66 milliards de manque à gagner pour assurer l’approvisionnement du pays
Pour continuer à assurer l’approvisionnement régulier du pays en denrées de première nécessité à travers l’adoption de mesures d’atténuation des prix sur le marché, suite à l’embargo injuste de la CEDEAO, le gouvernement de la transition, à travers le ministère du Commerce et de l’Industrie, a diversifié les ports d’approvisionnement de notre pays (Guinée, Mauritanie, Algérie, etc.).
Outre la suspension des exportations (graine de coton, tourteau de coton, riz local, mil, maïs, sorgho), le gouvernement a maintenu et renforcé les subventions sous forme de réduction de 50% de la base taxable à l’importation du riz, du sucre et de l’huile alimentaire. Toutes choses qui engendrent 15 milliards de manque à gagner pour l’État.
La Suspension du paiement de la TVA sur la graine de coton a occasionné un manque à gagner de l’ordre de 6 milliards au trésor public et le maintien des avantages fiscaux quant à l’importation du blé a engendré 45 milliards de manque à gagner.

Plus de 160 milliards
d’investissement attendu
Depuis sa mise en place le 11 juin 2021, le gouvernement à travers le ministère du Commerce et de l’Industrie, en matière de création et d’accompagnement de Petites et Moyennes Entreprises (PME), a procédé à la :
– Création de 15 111 entreprises au Guichet unique de juin 2021 au 11 mai 2022 ;
– Octroi d’agrément à 80 dossiers au Code des Investissements pour un investissement attendu de 162 828 315 772 FCFA et 2 517 emplois, prévisionnels.

580 femmes formées
Du 11 juin 2021à nos jours, le gouvernement a renforcé des capacités de :
– (580) femmes et 100 autres dans le business plan élaboré avec l’appui de l’ONU-Femmes ;
– (50) entreprises féminines à Ségou et Sikasso et 360 entreprises de femmes à Mopti avec l’appui de ONU FEMME et de l’UNCD ;
– (50) femmes qui ont bénéficié d’une formation en marketing digital avec l’appui de la Banque Mondiale.

Plus de 84 personnes rapatriées et plus de 300 tonnes de céréales distribués
Depuis sa mise en place en juin 2021, le gouvernement de transition a procédé au lancement du Projet pilote d’Insertion sociale et économique des Personnes Déplacées internes, Rapatriés et Réfugies de la ville de Gao (village Espoir), pour un coût total de plus d’un milliard six cent millions de francs CFA (1,6 milliards FCFA).
Pendant la même période, il a assisté 3.359 migrants au retour volontaire ou forcé. Cette assistance a consisté à l’accueil, l’enregistrement, l’alimentation et le paiement de frais de transport pour le retour au village d’origine pour un coût total de 40 308 000 FCFA. Le gouvernement à travers le ministère délégué chargé de l’action humanitaire, de la solidarité, des réfugiés et des déplacés a aidé au retour volontaire de 51.626 personnes déplacées internes dans leurs localités d’origine principalement dans les régions de Gao, Tombouctou, Ménaka et Mopti, à l’appareillage de 118 personnes handicapées (60 fauteuils roulants, 48 tricycles à moteur, 10 tricycles à pédaliers),
Durant la même période, le ministère a procédé à la distribution de 128 tonnes de riz et 169 tonnes de mil alimentaire aux déplacés et aux personnes vulnérables et à la donation de 10 tonnes de riz aux veuves et orphelins des militaires et paramilitaires des FAMA suivi d’une rupture de jeun. Coût total de l’opération :12 millions de francs CFA.
Au total, le Gouvernement a rapatrié 84.307 personnes sur un total de 162.921 de juin 2021 à juin 2022. Au cours de la même période, 51.042 déplacés internes sur un total de 362.907 sont retournés chez eux.

LA REDACTION

Source : Info-Matin

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