Dans un entretien téléphonique, le lundi 28 février 2022, avec le président Macron, Vladimir Poutine a listé ses exigences qu’il considère comme étant des préalables pour mettre fin à l’invasion de l’Ukraine.
«La reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, la dénazification de l’Ukraine et le statut neutre pour le pays», ce sont les préalables imposés par le président russe, Vladimir Poutine pour un arrêt des combats engagés en Ukraine. Le locataire du Kremlin l’a fait savoir, lundi 28 février 2022, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français, Emmanuel Macron.
Ukrainiens et Russes ont engagé des pourparlers, le lundi 28 février 2022 en Biélorussie, au cinquième jour des combats qui se déroulent en Ukraine. La partie ukrainienne avait dès lors précisé ses conditions qui étaient, entre autres, un cessez-le-feu immédiat, le retrait des troupes russes, l’intégration de son pays à l’Union européenne.
La partie russe assure «vouloir préserver ses intérêts sécuritaires». Le président russe a souligné que la résolution du conflit « n’était possible que si les intérêts sécuritaires légitimes de la Russie étaient pris en compte sans condition », a indiqué le Kremlin.
Les deux délégations russes et ukrainiennes se sont séparées pour «mener des consultations» dans leurs capitales respectives, assurant toutefois qu’une autre rencontre «aura bientôt lieu».
Quelques heures après ces premières négociations, un convoi russe d’une soixantaine de kilomètre de long est signalé, ce mardi 1er mars 2022, prenant la direction de Kiev, la capitale de l’Ukraine.
Par Wakat Séra
