Quatre jours après le coup d’État qui a renversé le président nigérien Mohamed Bazoum, les chefs d’État ouest-africains ont annoncé, le 30 juillet, une batterie de sanctions économiques contre les putschistes et menacent d’intervenir militairement dans une semaine si le président n’est pas réhabilité. Quelle sera la portée de ces décisions ?
“Bola refuse d’avaler l’anaconda du Niger”, affiche en une Aujourd’hui au Faso. Le quotidien burkinabè examine les “sanctions musclées sans précédent” prises ce dimanche 30 juillet par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sous l’égide de son président en exercice, le Nigérian Bola Tinubu, contre les putschistes qui ont renversé mercredi 26 juillet le président nigérien Mohamed Bazoum.
Le Niger est le 4e pays de l’espace Cedeao, après le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, à connaître un coup d’État depuis 2020. Le Mali avait été particulièrement sanctionné par un embargo de près de sept mois, mais les mesures prononcées par les instances communautaires contre le Niger sont encore plus sévères.
Énumérées par Wakat Sera, elles sont d’une part commerciales et financières, plaçant le pays sous blocus, et d’autre part politiques. “Les putschistes ont une semaine pour remettre le pouvoir à Bazoum
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