Humilié, trimballé, le Mali était devenue la rusée du monde. A telle enseigne que les autorités françaises pensaient que le pays était devenu leur propriété privée. Depuis la rectification de la Transition menée par le duo Assimi-Choguel, le combat de la souveraineté, de la libération et de la restauration de la dignité et de l’honneur du Mali et des Maliens a commencé. C’est par le discours du PM Choguel Kokalla que beaucoup de Maliens ont qualifié d’‘’historique’’, prononcé le 25 septembre dernier à la Tribune de la 7ème assemblée générale des Nations Unies. Chose qui a davantage creusé le fossé entre Macron et Goïta depuis le second putsch orchestré contre Bah N’Daw. L’ambassadeur de la France a été chassé du Mali ainsi que les forces militaires françaises. S’en est suivie récemment la suspension des medias français (RFI et France 24). Avec ce combat farouche enclenché par le duo Assimi-Choguel, le Mali qui est devenu du coup un modèle pour certains pays de la sous-région, commence à reprendre sa place dans le concert des nations.
Encouragement à travers une grande prière collective
Pour démontrer leur soutien total et massif au duo Assimi-Choguel dans ce combat noble, les 65 communes du Miankala (dont 36 du cercle de Koutiala, 13 de San, 9 de Yorosso et 7 de Bla) ont organisé depuis le 14 janvier 2022, des journées de bénédictions pour le duo Assimi-Choguel afin de réussir cette phase transitoire. La phase finale a été tenue, ce vendredi 18 mars 2022, à Moribila, village d’origine du président de la transition, dans la Région de San. A la tête d’une forte délégation, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga était sur place pour représenter valablement le colonel Président Assimi Koïta dont les siens, les Mianka des 65 communes des cercles de Bla, San, Koutiala et Yorosso ont décidé de le soutenir à travers une prière collective.
Cet acte patriotique est initié, faut-il le rappeler, depuis le 14 janvier dernier par le mouvement Ensemble pour le Mamala et le Collectif des chefs de village, à travers les 65 communes du Miankala. C’est dans le cercle de San, précisément dans la commune de Kimparana, que le ton de ces journées de bénédictions a été donné. Et elles se sont poursuivies dans tout le Miankala, selon les organisateurs. « L’étape de Moribila, commune d’origine du président de la transition, est le couronnement de ces journées de bénédictions qui ont duré plus de deux (2) mois », a précisé le président de la commission d’organisation, Moussa Dembélé.
Tour à tour, les responsables du Miankala, du chef du village de Moribila, Daouda Goïta, en passant par les porte-paroles des chefs de village du Miankala, Sékou Sogoba, et celui des maires du Miankala, Kassoum Sogoba, et de la marraine de l’événement, Mme Sanogo Aminata Mallé, Médiateur de la République, ont tous formulé des bénédictions pour le duo Assimi-Choguel, afin de réussir la transition.
La bénédiction, le soutien et l’affection de la famille d’Assimi à Choguel
A Moribila, le Premier ministre a eu droit à un accueil gigantesque. Sur les pancartes, on pouvait lire : « Vive Assimi, vive Choguel… » ; « Grand merci au duo Assimi-Choguel pour le combat pour le Mali… » ; « Nous les Mianka n’avons jamais eu confiance, encore moins été d’accord avec les colonisateurs français…. ». Après avoir pris la chaleur de cette immense foule acquise à sa cause, Choguel s’est d’abord rendu dans la famille du chef de canton de Moribila, famille du colonel président de la transition Assimi Goïta. La famille Niémè Goïta (grand père du colonel Assimi Goïta) a pleuré de joie en accueillant le PM et sa délégation. Les grands parents, tontons, tantes du président de la transition ont démontré à l’assistance leur grande affection à l’endroit du PM Choguel, le collaborateur direct du colonel Président : « Choguel, vous avez démontré au vu et au su du monde entier votre patriotisme et votre loyauté à notre enfant Assimi. Vous avez le soutien sans faille et inconditionnel… » .
En prenant la parole, très souriant et content de l’accueil, le chef de l’Exécutif a remercié, au nom du Président Assimi, les populations du Miankala. « A part Dieu et vous le peuple malien, nous n’avons peur absolument de personne. Je dis bien nous avons besoin seulement de votre accompagnement et de vos bénédictions pour vaincre l’ennemi », a laissé entendre Choguel. Avant de poursuivre : « Nous vous jurons que nous allons faire en sorte que notre Maliba soit respecté de tous… ». Et Choguel de conclure : « En demandant officiellement le départ de l’armée franco-européenne, Barkhane-Takuba, du territoire malien, nous vous avons écouté… ».
Aliou Touré, de retour de Moribila
Source: Le Démocrate