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CMAS : Les revendications demeurent

9 points à prendre ou à laisser. IBK démissionne ou on met en place un gouvernement de transition sous un Premier ministre désigné par le M-5RFP au dessus d’un exécutif totalement détaché du président de la République, après la dissolution de l’Assemblée nationale et le renouvellement des membres de la Cour constitutionnelle… Tels sont entre autres, les points de l’accord cadre proposé par le M-5RFP pour la sortie de crise avant le 10 juillet. A défaut, un grand rassemblement pour une désobéissance civile.

Avant-hier, au siège de la Cmas, le M-5RFP a dévoilé ses conditions de sortie de crise. Elles sont au totale 9 points cochés dans un mémorandum, lu par le représentant du (FSD) au M-5, Dr. CHoguel Kokala Maïga.

Tout d’abord, sur le plan politique institutionnel, le M-5, demande la dissolution de l’Assemblée nationale, le renouvellement intégral des membres de la Cour constitutionnelle car pour les membres du M-5, il est démocratiquement quasi-impossible de dissoudre ladite Cour. Après la dissolution du Parlement, Ils conseillent la mise en place d’un organe législatif de transition.

A propos de la gouvernance, le M-5FRP, opte pour un Premier ministre désigné par le M-5, qui mettra en place un gouvernement de transition en sa guise pour un service exécutif totalement détaché du président de la République. En plus de cela, ledit Premier ministre dans leur proposition nommera les hauts fonctionnaires administratifs, juridiques et judiciaires et de l’Armée.

Pour réussir une sortie de crise totale, le M-5RFP, après un législatif transitoire, une Cour constitutionnelle autrement composée et un Premier ministre plein pouvoir, compte mettre en place un chronogramme issu de concertations nationales entre les forces vives de la nation.

Avant de clore par l’exigence de la libération de l’honorable Soumaïla Cissé, par la voix de Choguel K. Maïga, le M-5 augure une charte de transition conciliant les organes de transition avec la Constitution. Le tout est à laisser ou à prendre avant le 10 juillet d’où un sursaut national de désobéissance civile pacifique pour la démission du président IBK.

Koureichy Cissé

 

Source: Mali Tribune

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