Depuis août 2020, le Mali s’est engagé sur une trajectoire complexe mais nécessaire, celle d’une refondation de l’État. Cette période de Transition, conduite par le Président de la Transition, le Général Assimi Goïta, a suscité autant d’espoirs que de défis. Entre victoires militaires, bouleversements politiques et attentes populaires, le Mali trace son chemin dans un contexte national et international chargé.
L’armée au cœur de la souveraineté
Bamada.net-En première ligne, les Forces armées maliennes (FAMa) portent l’étendard d’un Mali en quête de sa souveraineté totale. Les récentes victoires militaires, notamment la libération de Kidal, témoignent de leur détermination. Mais ces succès ne doivent pas masquer les sacrifices consentis ni les défis à venir. La sécurité, bien qu’améliorée dans certaines zones, reste une priorité nationale.
À Lire Aussi : Militarisation de la Police, retour de Choguel : Abdel Kader Maïga se lâche
Le limogeage de Choguel : un tournant politique
L’éviction de Choguel Kokalla Maïga du poste de Premier ministre, annoncée récemment, marque un tournant significatif dans la Transition. Figure emblématique du M5-RFP, Choguel a été un acteur clé dans le renversement de l’ancien régime. Son départ, bien que salué par certains et critiqué par d’autres, invite à une réflexion sur la dynamique politique actuelle. Cette décision, prise par le Général Goïta, traduit la volonté de préserver une Transition apaisée et orientée vers des objectifs concrets.
Une économie sous pression
Pendant ce temps, l’économie malienne continue de subir les effets conjugués de l’insécurité, des sanctions internationales et des crises climatiques. Les récentes mesures prises pour interdire l’exportation de certains produits agricoles montrent l’engagement des autorités à protéger les intérêts nationaux. Cependant, le défi reste immense : relancer une économie résiliente et inclusive qui répond aux besoins du peuple.
L’attente d’élections crédibles
Au-delà des considérations politiques et militaires, le peuple malien attend des élections transparentes, prévues pour 2024. Ces élections doivent non seulement permettre un retour à l’ordre constitutionnel, mais aussi refléter les aspirations profondes d’un Mali refondé.
Un avenir à construire ensemble
Plus que jamais, l’unité nationale est un impératif. Les divisions politiques et les agendas individuels doivent céder la place à un consensus patriotique. La Transition, bien qu’éphémère par nature, est une opportunité historique de poser les bases d’un État fort, souverain et prospère.
À Lire Aussi : Guerre des colonels: Choguel, victime collatérale
En ces moments cruciaux, souvenons-nous des paroles du regretté Modibo Keïta : “Nous avons choisi la voie difficile, mais c’est celle de la dignité.” Que cette dignité guide nos pas vers un avenir meilleur pour le Mali.
Que Dieu bénisse le Mali et protège son peuple.
NB : Toute reproduction, intégrale ou partielle, sans une autorisation explicite de notre part est strictement interdite. Cette action constitue une violation de nos droits d’auteur, et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour faire respecter ces droits.
Fatoumata Bintou Y
Source: Bamada.net
