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Choguel Kokalla Maiga à l’ouverture du SIAMA : «Il n’y aura plus de citoyens de première ou seconde zone»

« Maintenant que Kidal est reconquis, partout où il y a des inégalités sociales, c’est terminé. Chaque citoyen doit être évalué par rapport à ce qu’il donne à la nation. Seul le travail anoblit les hommes. Il n’y aura plus de citoyens de première zone et de seconde zone. »

Ces propos ont été tenus par le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, à l’ouverture de la 4ème édition du Salon international de l’artisanat du Mali(SIAMA), le jeudi 23 novembre, au parc des expositions de Bamako. L’invité d’honneur de cette édition, qui se tiendra du 23 novembre au 3 décembre, était le Burkina Faso, dont le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de
Tambéla, accompagné d’une forte délégation, a effectué un déplacement pour assister à l’ouverture du SIAMA.

«Nous nous sommes un pays de brassage aussi longtemps que vous montez dans l’histoire du Mali. Chaque groupe ethnique à un moment donné, il était avec les autres pour faire face à l’ennemi. Maintenant que Kidal est reconquis, partout où il y des inégalités sociales, c’est terminé. Chaque citoyen doit être évalué par rapport à ce qu’il donne à la nation. Seul le travail anoblit les hommes. Il n’y aura plus de citoyens de première zone et de seconde zone.

Le peuple malien doit se mobiliser pour que Kidal rêve un jour beaucoup d’Africains qui vont passer des weekends sur la dune. Je souhaiterais qu’un jour, des Burkinabé, des Nigériens et d’autres, qui seraient tenter par cette vocation, se donnent rendez-vous là-bas pour passer des weekends.

Nous comptons beaucoup sur les hommes de culture pour rendre irréversible ce processus», c’est la subsistance du discours du Premier ministre,Dr. Choguel Kokalla Maïga.

Quant à lui, le Premier ministre du Burkina Faso, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambéla, a, dans
son intervention, indiqué que l’armée africaine du Mali avec à sa tête le colonel Assimi Goïta a décidé d’assumer ses responsabilités et il a été suivi par la suite par l’armée africaine du Burkina Faso avec à sa tête le capitaine Ibrahim Traoré.

Source: Le Reporter

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