Choguel Kokalla Maïga était un jeune de l’UDPM, boursier estudiantin qui a ferraillé en URSS pour y implanter l’UNJM, en défendant Moussa Traoré et son coup d’État contre Modibo Keïta. Modibo Keita, contre lequel Moussa Traoré a fait un coup d’État, est mort en prison. Choguel défend le bilan de Moussa Traoré, dont on se souvient des «3 mois sans salaire des fonctionnaires», pendant que le BEC de l’UDPM ne manquait rien. Le maître d’école s’appelait «école karamokoni». L’Enseignant était au bas de l’échelle sociale! Alpha, à quand même valorisé le statut de l’Enseignant !
Choguel Kokalla Maïga, qui a fait un hold-up sur le MPR, porté sur les fonts baptismaux par une équipe, dont tous les membres ont été renvoyés ou ont démissionné parce que l’usurpateur, a des stratégies dont lui seul a le secret, pour faire partir ses adversaires. Ce n’est pas l’imam Dicko, ni Cheick Oumar Sissoko qui me contrediront ! Et probablement, les ministres M5-RFP, balayés du gouvernement comme l’a dit un éditorialiste !
Choguel Kokalla Maïga, fit ainsi du MPR volé, un tremplin pour être héro. Héro de la contestation stérile, rien que pour se mettre en valeur, lui et lui seul, pour son ascension politique. Les Archanges lui auraient dit qu’il est né pour être président du Mali ! Il y croît, avec déraison, mais viscéralement !
Ainsi, il est devenu le chef de file de la contestation contre l’ADÉMA-PASJ et son candidat président Alpha Oumar Konaré. De 1997 à 2002, Choguel n’a jamais appelé Alpha Oumar Konaré, «Président», il a toujours dit «Monsieur Alpha Oumar Konaré», posture, infantile et anti républicaine. Si ce n’était la démocratie, qu’il voue aux gémonies, il serait au bagne, comme nombre de patriotes que son mentor a envoyé mourir dans des conditions infra humaines, à tort ou raison. L’histoire sera dite un jour. Que leurs âmes reposent en paix et celles de toutes ses victimes supposées ou réelles. Choguel doit laisser l’âme de Moussa Traoré reposer en paix !
Du MPR volé, il anima le COPPO, l’ancêtre du M5-RFP, pour vouloir empêcher les élections présidentielles et législatives de 1997 et déstabiliser le pays. Pendant cette turbulence, des jeunes ont cru bon de m’assassiner en direct au rond-point de l’hôpital Nianankoro Fomba de Ségou, un dimanche, jour d’élection, parce que le COPPO contestait la tenue des élections législatives. Tout Ségou peut en témoigner! Deux machettes tenues par des jeunes drogués au-dessus de ma tête. Un sauvetage, encore non expliqué, par Dieu, certainement. Lui seul peut faire de tel miracle!
Voilà la seule explication. Par contre, ma voiture, une Peugeot 505 n’a pas échappé. Elle a été calcinée !
Choguel, peut-il me parler à moi, de climat apaisé pour les élections ? Choguel peut-il insulter Alpha qui a été laxiste vis-à-vis du COPPO, au détriment des militants de l’ADÉMA-PASJ ?
Choguel est-il le PM qui peut rester Coordinateur de l’action gouvernementale pendant la tenue des élections, lors de la transition ? J’en doute ! J’en doute très fort !
Choguel Kokalla Maïga, dans la même stratégie d’invectives et de menaces, mais avec la témérité du margouillat mâle (tegué djigui), a réussi à être ministre sous ATT, puis sous IBK. Cette stratégie, la posture de la contestation et la promesse de l’enfer si ses desiderata ne sont pas satisfaits, est devenue sa marque déposée. Elle a marché à merveille avec les colonels.
Malheureusement, l’enfant gâté de la République, depuis GMT, paix à son âme, est ambitieux et boulimique. Les archanges ne lui ont-ils pas dit qu’il serait président ?
Aujourd’hui, «a kô bora fienna» avec les colonels! La stratégie, maintes fois utilisée, n’opère plus. Elle est désuète. Alors, désemparé, il s’attaque à Alpha et à l’ADÉMA-PASJ. Parce que, Alpha lui a tout permis et lui a tout servi sur un plateau d’or ! Il détourne l’attention sur son bilan désastreux, puisque lui-même reconnaît qu’il n’est au courant de rien des dépenses de la défense et que les affaires étrangères relèvent directement du président de la République.
Choguel est, en fait quantité négligeable de la transition, un iota, que dis-je, un nano (Élément qui signifie «petit», il divise une unité par un milliard) dans la marche de la transition !
Personnellement, j’ai embouché le vouvouzela pour lui, parce qu’Assimi, l’homme de mai 2021, l’a nommé Premier ministre. Il fallait faire bloc pour le Mali. Aujourd’hui, encore, il faut faire bloc, alors, le chef du MPR qui se réveille en lui, doit se rendormir ! Pour le Mali ! Il ne peut pas être Premier ministre et tenir des propos de caniveau à l’endroit d’Alpha Oumar Konaré. Au président Assimi Goïta d’en tirer les conséquences ! L’état est une continuité. Au Mandé, on dit aux charognards, «wili ka bô an chou kan»!
Le sage dit «le silence construit», moi j’ajoute, «durablement». «L’humilité enseigne». Moi j’ajoute : un enseignement qui imprègne le cerveau et l’âme, pour ne pas prendre tout le monde comme idiot !
PM Choguel, il est attristant de voir l’homme de la tribune des Nations-Unies, ayant donné de la voix pour la souveraineté malienne, retombé dans les travers du MPR, et du COPPO ! Vraiment triste pour le Mali, parce qu’il y a plus urgent en ce qui concerne le Mali ! Mettez votre intelligence et vos 19/20 au BAC, au service du Mali et sachez que nul n’est indispensable !
Si d’aventure, les deux Premiers ministres, Mohamed AG Hamani et Ousmane Issoufi Maïga, qui m’ont fait confiance pour me proposer dans leurs gouvernements sont choqués, je leur demande pardon à genoux. Comprenez que j’ai désormais du mal à faire la différence entre Choguel PM et Choguel, président du MPR. Mes excuses également au président de la transition qui continue à faire confiance en l’homme.
Dans notre tradition, un chef, quelle que soit sa posture mérite le respect, alors, monsieur le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, du haut de votre fonction, Excusez-moi. Je dois respect et considération à la République et à l’institution que vous êtes. Moi, j’en ai fini, le MPR et les vidéos men peuvent continuer à s’acharner sur ma personne ! C’est leur gagne-pain !
REDEVENEZ HÉRO, VOUS LE POUVEZ !
Vive le Mali !
Vive une transition apaisée
Le Matinal