Spécialisée dans le recrutement et le placement de travailleurs, le cabinet Proveqtus organise également des séminaires de formation en partenariat avec plusieurs structures. Des sources bien introduites nous révèlent que ladite entreprise n’en fait souvent qu’à sa tête. Son véritable objectif est mieux garnir ses comptes bancaires.
Sous couvert d’anonymat, un participant à un atelier de formation organisé par la même structure nous confirme que « Sur demande de l’ONG (ACEXPRO), une entreprise canadienne pour une première expérience au Mali (RCEE), nous avons déposé nos dossiers à l’ANPE pour un pré-recrutement dans le but d’avoir un boulot à travers un cabinet de ressources humaines appelé PROVEQTUS sis à Kalaban Golf. Après le dépôt des dossiers, nous avons été 150 sélectionnés sur un tas afin de participer à une formation dénommée pré-recrutement. Ladite formation a commencé le 25 juin 2018. Ainsi, juste après un mois de formation on nous a donné un congé d’un mois sous prétexte de crainte de crises post électorales.
Après des investigations auprès de L’ANPE par rapport à notre perdiem, ils nous ont fait savoir que nous devons bénéficier chacun, 50 000F CFA par mois, donc 100 000F CFA pour les deux mois. Hors l’administration du Cabinet PROVEQTUS nous fait croire que la formation était sans perdiem. Une information dont la véracité a été mise en doute avec la révélation de l’ANPE. Dès lors j’ai essayé de faire comprendre à mes camarades participants de réclamer nos droits mais en vain’’.
‘’Certains m’ont évoqués que tout le monde n’est pas venu de la bonne manière conformément aux principes de sélection pour cause de népotisme, raison pour laquelle je n’aurai personne pour m’accompagner dans cette réclamation’’, renchérit notre informateur ayant gardée l’anonymat.
En effectuant un petit calcul rapide, on se rend compte que le montant s’élève à quinze millions de nos francs (15 000 000 F CFA). Enfin, le ministre Benkatra et le DG de l’ANPE sont interpelés pour que la lumière soit faite sur cette affaire.
Dognoumé DIARRA
LE CONFIDENT