Choisir entre le maire sortant de la CVI, Alou Coulibaly, et le nouvel édile en la personne de Boubacar Keita bien souvent accusé à tort ou à raison de duplicité envers le parti des tisserands, voilà en effet le fameux dilemme auquel le parti était confronté, peu avant le renouvellement des structures locales du parti en CVI. Pour les partisans du maire Keita, il n’ya pas de doute, le président Soumaila Cissé a choisi son camp et pas dans les règles de l’art. Car au moment même ou Boubacar Keita était bien engagé dans les opérations de renouvellement des instances locales du parti, il a été stoppé net dans son élan par une ‘lettre circulaire du parti », l’invitant à arrêter les dites opérations jusqu’à nouvel ordre. Ainsi dit, ainsi fait !
Mais étrange coup de théâtre ! Car, c’est au même moment que Me Demba Traoré, ce puissant cadre et avocat du parti et ses camarades vont continuer les mêmes opérations, de la manière la plus belle et qui aboutiront quelques jours plus-tard, à la mise en place d’une nouvelle Section devant choisir ses délégués, pour le congrès.
Pour les partisans de l’édile, cette lettre circulaire du parti n’était en réalité qu’un faux stratagème destiné à pousser le maire et ses partisans vers la porte de la sortie. C’est pour cette raison que le maire Keita a aussitôt pris les devants, en présentant du coup sa lettre de démission au parti, avant le démarrage du congrès tenu le Samedi 21 décembre 2019.
Deuxième sur la liste électorale du parti, il a donc hérité du fameux portefeuille, à la suite de la révocation du maire Alou Coulibaly, pour des raisons dont nous vous ferons ici l’économie des détails. Mais ce qui a surtout conforté les lourds soupçons de collusion avec le RPM à l’encontre du nouveau maitre Keita, c’est qu’il a procédé à un réel balayage de tous les conseillers nommés à la tête des différents centres d’état secondaire, de la commune par le maire sortant.
Source : Le Phénix