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BAMAKO: Recrudescence de la criminalité avec trois assassinats, ce mois de janvier 2019

Bamako, la capitale, est devenue en ce mois de janvier, le carrefour de la criminalité avec une série d’assassinats, surtout de personnalités connues, telles que l’imam Cheick Abdoul Aziz Yatabary, des opérateurs économiques, Kalilou dit baba Coulibaly et  Yaya Touré.

Avec la  pauvreté et l’impunité, la criminalité gagne du terrain et devient un phénomène  et si l’on ne prend garde, nul ne sera à l’abri de cette pratique qui court les rues de Bamako ou » régler le compte » d’un proche sans peur d’une sanction à grande échelle,  comme la peine de mort, semble être ignorée comme n’étant pas en vigueur. Ce mois de janvier a enregistré des crimes crapuleux tant sur la rive gauche que la rive droite ; pour rappel, le 5 janvier 2019, M. Coulibaly Kalilou, commerçant de son Etat, disparait pour être retrouvé quatre jours après dans un puits le crâne fracassé, victime d’un  de ses partenaires en » affaire « ; Bamako ne se remet de cette indignation ; voilà que dans la matinée du 19 janvier 2019 , les populations de la capitale se réveillent avec le choc causé par la tragique disparition de l’imam Yattabaré tombé sous les coups de couteau d’un maniaque en l »occurence un certain Moussa Guindo un gars sans référence,  n’eut été son zèle dans le crime, car de sources biens informées, cet assassin ne serait pas à son premier forfait.

A peine le deuil de l’imam entamé, nous apprenons le décès M. Yaya Touré, commerçant criblé de balles.  Les autorités restent impuissantes ou cautionnent- elles ces actes ? Autre temps, autre réalité, aucun crime de sang n’est resté impuni dans les années 70-80 sous le régime de Moussa Traoré.

Il faut lui reconnaitre cela .La première exécution par sentence judiciaire, c’était en 1975, celle de Sidiki Konaté qui a semé la terreur à Gao en empoisonnant le commandant de cercle de Bourem ; le chef de village de Tacharane et des commerçants  de la place. Les Maliens se souviennent encore de l’exécution des coupeurs de têtes, Amadou Mariko dit Amadou Warakela et son complice Seydou Mossi, de Mamadou Keita ALias  le Gaillard, le colosse tueur des années 80,  qui a semé la terreur à Bamako , des assassins de la boite de nuit  » Cotton Club » le 19 Septembre 1986 à Bamako, le tueur dénommé Siné fut traqué et arrêté jusqu’au Sénégal ; les assassins du propriétaire de la station  » Arc en Ciel « le 14 Octobre 1985 .Tous ces criminels sont passés devant le peloton d’exécution. C’est ainsi qu’on reconnait un Etat fort avec des autorités compétentes pour l’application de la peine de mort, afin que cesse la tuerie de paisibles citoyens.
DJOULI K 

Source: Canard Déchainé

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