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Appel à la mobilisation du 05 juin 2020, initié par la CMAS (Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko), du FSD (Front pour la Sauvegarde de la Démocratie) et de l’EMK (mouvement espoir Mali Kura).

Le chiffre 5 est à l’honneur, il revient encore comme par enchantement ( on se souvient du 05 avril 2019) En plus, ladite mobilisation est censée se tenir le vendredi (cinquième jour de la semaine) en Juin.

Certains diront que c’est juste une simple coïncidence, mais les observateurs avertis, savent que le choix du vendredi n’est pas anodin…

Maintenant, rentrons dans le vif du sujet, après les détails.

Qui sont les organisateurs ?

L’initiative émane sans conteste de la CMAS qui est un mouvement politique sans ambages, selon le coordinateur général dudit mouvement, en l’occurrence Issa Kaou Njim qui, est aussi le porte parole de l’imam Mahmoud Dicko.

Il y a aussi le FSD qui est un mouvement à forte connotation politique, quand bien même qu’il a en son sein, des personnalités et associations de la société civile.

Et enfin, l’EMK qui est un mouvement mixte (société civile-politique) récemment créé, à sa tête, l’ancien ministre de la culture, Cheick Oumar Sissoko, cinéaste et homme politique malien.

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Quel est le but final de la mobilisation selon les organisateurs ?

Demander pacifiquement la démission du président de la République Ibrahim Boubacar Keita, si l’on s’en tient aux récentes déclarations des têtes de gondole de la mobilisation du 05 juin prochain.

En démocratie, le fait de demander le départ d’un président élu démocratiquement n’est pas un crime de lèse majesté, d’autant plus que cette demande émane des responsables de partis et mouvements politiques. Il en est de même pour un peuple qui se sent brimé voire opprimé, de réclamer ou d’exiger son départ, à travers la désobéissance civile dont certains juristes contestent l’effectivité d’un tel droit d’essence constitutionnelle. Un autre débat…

Le contexte et le moment sont-ils favorables à une telle mobilisation?

En premier lieu, cette appréciation est du ressort des organisateurs qui sont censés avoir évalué les tenants et aboutissants, les risques et les retombés, en amont.

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De mon point de vue, si la mobilisation est réellement pacifique ( difficile de se prononcer avec précision avant la fin de l’événement) et que les organisateurs n’ont pas d’autres velléités et agenda cachés derrière la tête, il y a aucune raison de s’affoler.

Cependant, une question me taraude l’esprit:

Les organisateurs ont-ils pris toutes les dispositions nécessaires pour parer d’éventuels débordements?
Quand on sait que l’exaspération est à son comble et à tous les niveaux, en raison de la mal gouvernance qui a franchi le seuil de l’intolérable à bien des égards.

Lors de telles manifestations, il faut s’attendre à toutes sortes d’individus avec autant d’intentions diverses et protéiformes.

A ce niveau, il est séant de rappeler qu’il y a eu des précédents sans anicroches avec presque les mêmes acteurs dans un passé récent.

En tout état de cause, nous osons espérer que le Mali déjà à genoux, pour ne pas dire à terre, continuera d’exister après le 05 juin, comme il en a été le cas, après le 05 avril 2019.

Time will tell

ISD

Source: Koulouba.com

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