Le Maroc vient d’offrir au Niger une centrale électrique de dernière génération, baptisée « Sa Majesté le Roi Mohammed VI ». Cette inauguration, qui s’est tenue à Niamey le jeudi 12 décembre 2024 dans la zone industrielle de Gamkaley, marque un nouveau chapitre dans la coopération entre les deux pays. Dotée d’une capacité de 20 mégawatts, cette centrale permettra d’améliorer l’accès à l’électricité pour les Nigériens et de renforcer la souveraineté énergétique du pays.
Ce don est une réponse directe à la grave crise énergétique que traverse le Niger. Il s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer les relations bilatérales et de promouvoir un développement durable en Afrique. » Cette centrale témoigne de l’engagement constant du Maroc à accompagner le Niger dans ses efforts pour un développement durable et l’émergence économique », a déclaré l’ambassadeur du Roi à Niamey, Allal El Achab.
Cette initiative s’aligne parfaitement avec la vision du roi Mohammed VI qui souhaite renforcer la solidarité entre les pays africains. La construction de cette centrale, réalisée en un temps record grâce à la collaboration entre les équipes marocaines et nigériennes, est un exemple concret de coopération Sud-Sud. La cérémonie d’inauguration a rassemblé de nombreuses personnalités, témoignant de l’importance de cet événement pour les deux pays. La présence de représentants du gouvernement nigérien, du corps diplomatique et de la société civile a souligné l’enjeu de ce projet pour l’avenir du Niger.Après la cérémonie d’inauguration de la centrale électrique, le président du Conseil national de la sauvegarde de la patrie (CNSP) du Niger, le général de brigade Abdourrahmane Tiani, a reçu en audience la délégation marocaine. Il en a profité pour exprimer sa reconnaissance au roi Mohammed VI. Avant cette centrale électrique, le royaume chérifien avait déjà inauguré d’autres édifices au Niger. Il s’agit du Boulevard Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de l’Avenue Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Maradi inaugurés respectivement en 2004 et en 2005.
Source : lanouvelletribune