Annoncée en grande pompe à leur atterrissage à l’Aéroport international Modibo Keïta, le demi-million de doses anti-Covid tarde à intégrer effectivement le dispositif de lutte contre cette pandémie. Plus de deux semaines après leur réception par les hautes autorités, les premières doses tardent à être administrées et on eut dit que les autorités sanitaires maliennes étaient suspendues aux conclusions d’experts internationaux sur le vaccin AstraZeneca.
Sauf qu’à la différence des citoyens européens, les nôtres ne semblent point assez compréhensifs pour changer aussi facilement d’avis sur le produit. C’est dire que celui-ci pourrait rencontrer plus de réticence de la part d’une population déjà très sceptique sur la réalité de la pandémie, en dépit des ravages infligés aux nombreuses familles endeuillées.