«Ecouter la forêt qui pousse plutôt que l’arbre qui tombe» avait dit G. W. F. HEGEL (1770-1831), un philosophe allemand. Le président Emmanuel MACRON, qui avait pourtant reconnu le talent de Youssouf FOFANA, en l’invitant à l’Elysée, dans sa grande bassesse, appelle maintenant à un débat national sur l’immigration ; ce qui constitue une incitation à la haine raciale et au lynchage contre les Français issus de l’immigration, pour sauver son quinquennat qui est entrain de sombrer dans le déshonneur. Le président MACRON avait envisagé aussi de célébrer le maréchal Philippe PETAIN. Après avoir bénéficié du soutien de tous les républicains pour son élection à la présidence, qu’il continue de courir après le Rassemblement national, cela finira, pour lui, dans l’indignité nationale. En dépit des peurs irrationnelles du multiculturalisme, il faut savoir détecter les signaux forts et les signaux faibles des mutations dans une société. Dans la vie, la plupart des êtres humains ont tendance à être pessimistes et à ne voir que le mauvais côté de certaines situations. L’intégration est en marche en France, et c’est une chance pour ce pays. En effet, il vaut mieux prêter attention à ce qui évolue discrètement et de manière abondante plutôt qu’au peu de problèmes qui créer du scandale. Dans leur écrasante majorité, les Français issus de l’immigration se battent, au quotidien, pour participer au développement et au bien-être de ce pays.
En effet, en France, , sans crier gare, une nouvelle race de capitaines d’industrie, souvent issue de la seconde génération de l’immigration, débarrassée des postures de victimisation, a pris les chemins de l’action ; cette attitude conquérante et de combat constitue l’un des meilleurs leviers pour lutter, plus efficacement, contre le racisme et les discriminations. Les préjugés voleront en grande partie, en éclat, quand les colonisés et leurs diasporas partiront à la conquête du pouvoir économique, pour quitter la marginalisation. En effet, c’est la servitude, la domination qui avilie l’homme : «La prétendue pauvreté intellectuelle des Nègres est une erreur créée, entretenue, perpétuée par l’esclavage ; conséquemment, ce n’est pas la couleur, mais la servitude qu’il faut haïr» disait Victor SCHOELCHER (voir mon article). Ce qui fait encore, de nos jours, la particularité de l’esclavage, ce sont les conséquences de cette idéologie de violence et de domination, organisant de manière méthodique et structurée, l’invisibilité des colonisés. En effet, le triomphe de l’idéologie ultralibérale a fait des Noirs des personnes encore méprisées, parce que marginalisées sur le plan économique, social et politique. La mondialisation, dans sa grande brutalité, écrase la diversité et les différences, et organise ainsi une invisibilité des Noirs.
Youssouf FOFANA est né près de Paris, en Seine-Saint-Denis, cette zone de relégation s’apparentant à un Apartheid qui ne dit pas son nom. Il aurait pu basculer dans la marginalité, mais il a décidé de relever la tête et de boxer le destin. Issu d’une famille nombreuse de la première génération d’immigrants originaires du Sénégal, mal orienté et accompagné dans ses études, Youssouf aurait pu basculer, comme bien des jeunes, dans la marginalité : «Je suis né à Villepinte en Seine-Saint-Denis et suis le 4ème fils d’une famille de sept enfants. Mes parents sont originaires du Sénégal. Après un BTS Banque et deux années passées dans le secteur bancaire, j’ai intégré une école de commerce puis j’ai travaillé pendant deux ans dans une start-up web avant de retrouver le chemin de la banque et d’intégrer le service informatique du Crédit Coopératif», dit-il «The Socialiste Family». Ses parents sont venus en France dans les années 70, dans le cadre d’une migration économique, pour aider et participer au développement de leur village et aider la famille restée sur place. Youssouf avait l’habitude, comme ses parents, d’envoyer de l’argent, chaque mois, pour participer au développement du village, et pour rester solidaire avec la famille au Sénégal. Mais cette aide, sans perspective d’autonomie avait tendance à devenir de l’assistanat. «La plupart des enfants issus de l’immigration africaine cotisent pour le développement de leur village d’origine. Pour nous, c’est une démarche normale, parce que nous y avons encore nos grands-parents. Mais nos futurs enfants et leurs enfants se sentiront toujours plus loin de ces racines. Qu’adviendra-t-il de cette solidarité ?» dit-il à «Figaro Madame». Les pays Occidentaux, qui profitent des matières premières en Afrique ont intérêt à entretenir ce système de dépendance (aides à la recolonisation, subventions), il ne faut pas que la machine de la révolte explose le couvercle de cette servitude et de cette dépendance. Comment donc mettre fin à ce tonneau des danaïdes et entamer la reconquête de la dignité que l’on est censé aider, avec lesquels on restera toujours solidaires ?Le constat partagé est que l’Etat, les ONG et les associations sont censés assurer un rôle de développement dans les pays du Tiers-monde. Cependant, l’un des problèmes majeurs de l’Afrique, un continent riche de matières premières, c’est que celles-ci sont exportées brutes, et ne sont donc pas transformées sur place ; ce qui fait qu’il n’y a pas de valeur ajoutée dans ce commerce international. En effet, si on exporte des matières premières brutes, c’est qu’on exporte aussi nos emplois et nos richesses. Par la même occasion, l’Afrique importe des produits manufacturés avec des coûts élevés, ce qui déséquilibre sa balance commerciale. Par ailleurs, et outre ce défaut d’industrialisation de l’Afrique, il y a un manque d’infrastructures et de logistique en vue de commercer entre pays africains entre eux, et entre l’Afrique et le reste du monde. Par conséquent, une mission de la diaspora, est de quitter cette zone de la consommation, ces mandats envoyés chaque mois à fonds perdus, en vue d’entamer et de contribuer à un début d’industrialisation de l’Afrique, un continent riche de talents, de créativité et de matières premières
En 2014, Youssouf FOFANA a eu l’idée de lancer, avec son frère, une association : «Les oiseaux migrateurs», cette dénomination est un clin d’œil à l’immigration, le nom s’inspirant de la diaspora africaine et des transferts d’argent continus des pays d’adoption vers le continent africain. Cette association a pour ambition de contribuer à de nouvelles relations économiques entre l’Europe et l’Afrique : «Auparavant, les immigrés avaient l’obligation d’aider leur famille restée sur place. L’argent envoyé servait à payer la scolarité des enfants, les soins médicaux, les deuils ou les mariages. Ils envoyaient aussi des vêtements, des chaussures, du matériel. Bien sûr, tout ça existe toujours et ça compte encore beaucoup, mais ça crée une dépendance. Au final, on n’apprend plus à produire localement. Notre génération pense davantage à développer des projets qui créent de la richesse partagée, dans une relation d’égal à égal» dit M. FOFANA. Par conséquent, le but de cette association est de développer les initiatives entrepreneuriales locales, en raison des liens forts avec l’Afrique et de la solidarité avec ce continent cette association «est un projet social qui participe, de manière collaborative, au développement des petites et moyennes entreprises africaines, avec pour mission de répondre aux défis du continent» dit Youssouf FOFANA. En effet, l’association avait pour objectif de travailler avec les entreprises africaines, en vue de participer ainsi au développement du Sénégal, en y transformant les produits pour les exporter. Les parents ont fait ce qu’ils pouvaient ; ils ont élevé et éduqué leurs enfants et ils sont venus en aide aux familles restées au pays. Par conséquent, la contribution de la deuxième génération, des Français issus de l’immigration, est de réinventer les échanges entre la France et l’Afrique. Son premier objectif est modeste : financer 1 000 bouteilles de jus la marque «Bana Bana» (commerçant ambulant) commercialise du «Bissap» en Ouolof, ou «Folléré» en Peul (fleurs d’hibiscus). Ces produits sont importés des régions de Thiès et Kaolack, au Sénégal. Faute d’investisseur extérieur, il lui faut lever des fonds : il crée alors cent tee-shirts qu’il met en vente sur Internet. C’est la révélation. Son stock d’habits branchés est vite épuisé, ce qui l’incite à développer cette expérience.
C’est dans le but de donner une meilleure visibilité à l’association, «Les Oiseaux migrateurs» que M. Youssouf FOFANA décide, en 2015 de lancer «Maison Château Rouge», marque de mode intégralement produite à Paris et sa banlieue à partir de tissu wax. Aussi, «Maison Château Rouge est né du besoin de financer ce projet associatif» dit-il. En raison de sa double culture, Youssouf a pour souci de s’intéresser à la France et à Paris, mais aussi au pays d’origine de ses parents. «On est partis d’un constat simple : le meilleur moyen de découvrir une culture est de voyager, et le moyen le plus simple d’aller en Afrique à Paris est de venir à Château Rouge» dit M. FOFANA. Cette maison se situe dans le quartier africain de Paris, «Château Rouge» : «On a fondé la marque Maison Château Rouge avec mon frère Mamadou, en mai 2015, dans le quartier parisien du même nom. L’idée était de lancer une marque lifestyle assez pop tout en s’inspirant de la culture africaine» dit-il «Le Journal de la Maison». Ils ont acheté tous leurs tissus chez les commerçants du quartier de Château Rouge. «Maison héritage africain, trop pop, très coloré, tissu Wax célébrer le quartier du 18ème, pour montrer une image nouvelle de ce quartier, sa diversité et l’aspect multiculturel» dit-il. «Le quartier de Château Rouge a une image très populaire. On a voulu confronter ce monde avec celui des grandes maisons de couture, d’où le nom de la marque» dit M. FOFANA. «On vend beaucoup de pièces Maison Château Rouge au Japon, où les gens pensent que c’est une marque purement parisienne. Ils lisent le nom de la marque et trouvent ça ultra classe, alors que nous on sait que Château Rouge, c’est l’Afrique !» dit M. FOFANA.
Même si son oncle avait une boutique de Wax à la rue Myrha, pour M. FOFANA, la «Maison Château rouge», qui fait de la mode, «est un prétexte pour voir une Afrique qui entreprend», une Afrique industrieuse, créative. «La diaspora qui souhaite consommer, mais de façon différente, des produits qu’elle a l’habitude de voir depuis toujours», c’est «un public en quête de sens» dit M. FOFANA. Avec 8,5 millions de personnes réparties dans toute l’Europe, dont 3,5 millions en France, la diaspora représente un potentiel humain et économique, avec des opportunités à saisir : «Parce que nous avons grandi un pied ici, un pied là-bas, nous sommes empreints d’une double culture qui caractérise nos appartenances identitaires multiples, européennes et africaines : un atout pour relier nos deux mondes et mettre en commun des représentations de valeurs solidaires» dit M. FOFAN. «La Maison Château Rouge», avant tout parisienne, séduit : «A Paris, le 40bis rue Myrha casse les codes. Vue de la rue, la boutique Maison Château Rouge rompt avec l’alignement des échoppes de tissus traditionnels et des épiceries exotiques. Le 40bis est un temple de l’afrostreetwear au beau milieu du 18ème arrondissement, le plus populaire de la capitale. Ici, la griffe parisienne joue une partition bobo, urbaine et mondialisée» écrit «Le Monde».
Youssouf FOFANA a fait des études de commerce et d’informatique, il a travaillé pour la banque, sa formation ne le destinait donc pas à la haute couture. «Pour un vêtement comme pour un tapis, on a conservé notre univers et nos influences.On retrouve le wax, les motifs naïfs, l’indigo. Chaque pièce de notre collection est colorée et graphique, pour donner un ensemble pop, urbain et africain qui nous ressemble» dit-il au «Le Journal de la Maison». «L’industrie de la mode a des codes et des calendriers qu’il faut comprendre et maîtriser. Si on ne les respecte pas, on n’est pas visible», dit-il au journal Le Monde. «Avant de faire un très beau design, je pense qu’il faut connaitre l’histoire du produit, même pour le consommateur. Il achète avant tout une histoire avant d’acheter un produit», dit-il à RFI. Cependant, il a travaillé sur l’image de marque, sans avoir une stratégie de marketing. Il a fallu beaucoup et bien communiquer, mais parler de soi, c’est aussi parler de la marque, dans une société mondialisée et hyperconnectée. Il a appris sur le tas, en commettant parfois des erreurs, mais on apprend aussi de ses erreurs. M. FOFANA a bénéficié du mentoring et du coaching de la chambre des métiers. Le stylisme et le design sont un équilibre entre l’authenticité et l’ouverture. Travaillant sur le Wax, il a fallu l’adapter aux hivers doux de la France, avec du matelassage, et tous les continents n’ont pas la même saison, à la même époque. «Les gens en ont marre de s’habiller avec du gris ou du Noir, ils veulent de la couleur. On a besoin, inconsciemment de plus de gaieté et de bonheur, après une période morose. La mode peut favoriser des sous cultures restées invisibles ; on veut la découvrir ; l’arrivée d’une nouvelle génération, de Français issus de l’immigration, fière de ses origines et de sa culture et qui n’hésite pas à la revendiquer et à la valoriser ; cette génération née de parents venus d’Afrique, a envie de prendre la parole et de s’exprimer, sur le plan artistique, par sa créativité. Les réseaux sociaux ont facilité cette forme de liberté d’expression. Cette génération est fière de sa double culture, et fait un pont entre l’Europe et l’Afrique. C’est la mission de la seconde génération pour réduire les inégalités et promouvoir le développement» dit-il.
Au début, M. FOFANA a démarré avec une marque digitale, on a l’impression que celles-ci ne sont pas de vraies marques. Il a démarré par une plateforme informatique : «Instagram nous a permis de sauter des étapes dans le déploiement du business et d’accéder directement au public. Nous avions besoin d’une identité visuelle, et Instagram nous a immédiatement permis de la créer et de la diffuser.Le réseau est également un fabuleux moyen de raconter des histoires et d’être authentique» dit-il à Emarketing. «La marque est née sur le digital, mais il est important également d’être présent dans le physique pour rencontrer nos clients» dit-il.Le fait d’être en ligne, ne suffit pas, à un certain donné, il faut que le produit puisse être palpable par le client : «Il faut un espace physique pour que les gens puissent venir voir les produits. Si j’ouvre une boutique, je dois l’ouvrir dans le 18ème arrondissement, à la Goutte-d’Or et décider de faire une décoration originale, conforme à la rue Myrha, pour une clientèle non pas de passage, mais de destination. Pour que les gens aient envie de venir à la boutique, il faut qu’elle soit différente» dit-il. La marque est un «label parisien qui célèbre le quartier du même nom» qui est lui, très africain. Vous ne verrez nulle part précisé «Afro», ni «Afrique», ni de «Black» dans une quelconque dénomination. En effet, on peut tout à fait être afro-descendants/afro-français et avoir un produit qui ne décrit en rien ses origines», dit-il «Le Guide Afrique à Paris».
Youssouf FOFANA souhaite que le Grand Paris et les quartiers viennent aussi à la rencontre de sa marque : «Grâce au projet du Grand Paris, j’espère assister à la rencontre de Paris et sa banlieue. J’espère que le Grand Paris donnera accès à la culture pour tous. On relève encore trop d’inégalités sur ce point entre les jeunes de banlieues et les jeunes de Paris» dit-il.
Dans ses défis du futur, il y a la gestion des ressources humaines d’une entreprise en plein essor (passage de 2 à 6 salariés), mais cette croissance rapide, il faut bien la gérer également. M. FOFANA compte tenu de l’activité, veut s’agrandir, et avoir des locaux plus fonctionnels. M. FOFANA envisage de créer un atelier de production, à Bargny, au Sénégal, en coopération avec 70 femmes. Il continue toujours de faire fonctionner l’association «Les Oiseaux Migrateurs» qui pilote des projets plus ambitieux, notamment en Inde.
Les commerçants du Marché de Château Rouge, en raison de la boboïsation du quartier sont menacés par divers calomnies (prostitution, vendeurs à la sauvette, drogue, nuisances). Mais pour M FOFANA, une appropriation culturelle, et une proposition d’alternative, feront que ce marché africain survivra. «S’il y a une demande et donc un manque, il faut combler ce besoin, en montant des projets qui ont du sens. Ce quartier est en pleine mutation, mais si ça bouge, il faut que cela soit aussi avec les Africains, c’est leur quartier. Il faut candidater pour les locaux vacants et proposer une image du quartier en rapport avec cette diversité culturelle, cette âme de mixité culturelle» dit Youssouf FOFANA.
«Avant, nous séduisions des influenceurs, une sphère un peu plus communautaire. Cette collaboration nous a permis d’accéder au grand public. Nous avons triplé nos ventes en magasin», déclare Youssouf FOFANA. Les résultats sont au rendez-vous : le chiffre d’affaires de la marque a été multiplié par 5 entre 2015 et 2016, et est multiplié par 3 chaque année depuis 2016. Les défis du futur visent 1 million d’euros de chiffres d’affaires. La marque est en relation avec 21 boutiques dans 10 pays. M. FOFANA collabore avec des créateurs africains. Au début, tout était fait centré à Paris, puis il a entrepris un travail étroit de collaboration avec des marques africaines, trois paires de chaussures en Ethiopie, des bijoux avec Ombre Clair au Niger et au Mali, avec des artisans Touaregs, une collection de sacs au Kenya. Chaque saison, il développe une relation avec une marque, en gardant leur savoir-faire, mais en y apportant une touche de «Maison Château Rouge». Les premières commandes sont venues de l’international, des Etats-Unis, Corée du Sud, Dubai, Hong Kong, Chine, Australie, Grande-Bretagne, Danemark, et du Japon, avec 21 revendeurs.
En novembre 2017, le président Emmanuel MACRON a invité M. Youssouf FOFANA dans sa tournée africaine, puis au grand dîner des créateurs de mode à l’Élysée, une forme de reconnaissance : «Nous partageons l’idée que le développement local passe d’abord par un soutien aux entrepreneurs qui vivent sur place» dit M. FOFANA au président français.
Contact
Maison Château Rouge, 40 Bis, rue Myrha, Paris 18ème, métro Château Rouge.
Indications bibliographiques
BURLET (Fleur), «Maison Château Rouge, Maison de couture à la Goutte d’Or», Les Inrockuptibles, 1er septembre 2017 ;
GUILLAUME (Hélène), «De Château Rouge à l’Elysée, le succès fulgurant de Youssouf Fofana», Le Figaro Madame, 19 avril 2018 ;
LANGE (Clémence), «Youssouf Fofana, l’homme derrière la collab’ Maison Château Rouge», Grazia, 13 mai 2018 ;
NGO MPII (Jacqueline), «Maison Château Rouge, épopée d’une marque africaine»,Le Guide Afrique à Paris, 2 mai 2018 ;
O’BRIEN (Stéphanie), «Les jeunes créateurs qui font briller la mode africaine», Le Figaro Madame, 9 décembre 2005 ;
PAJON (Léo), «Maison Château Rouge, du bricolage au conte de fée», Le Journal de la Maison, 3 mai 2018 ;
PIRIO (Solène), «Maison Château Rouge, une marque afro à la conquête du monde», Le Monde, 21 octobre 2018 ;
ROGUEZ (Olivier), «Maison Château Rouge, le succès afro-français de la Goutte-d’Or, à Paris», RFI, Les Voix du Monde, 24 août 2018 ;
SALGUES (Floriane), «Maison Château Rouge, la marque née sur Instagram»,Emarkating, 24 mai 2018 ;
SEVAUX (Anne-Louise), «Les couleurs de laMaison Château Rouge, débarquent chez Monoprix», Le Journal de la Maison, 3 mai 2018 ;
T.S.F., «Maison Château Rouge, l’univers de Youssouf Fofana», The Socialite Family, 19 avril 2018.
Paris, le 20 décembre 2018, par M. Amadou Bal BA.
Source: mediapart