Abidjan, abrite les 16 et 17 mai prochain, une consultation de haut niveau sur les vulnérabilités liées à la dette. Cette rencontre de deux jours est organisée par la banque africaine de développement (Bad).
«La Banque africaine de développement et la Banque mondiale organisent une consultation de haut niveau pour offrir une tribune aux pays membres des deux institutions pour exprimer leurs points de vue sur les leçons tirées des emprunts non concessionnels, les nouvelles vulnérabilités de la dette et l’approche proposée par l’IDA pour aider les pays à adopter des pratiques d’emprunt durables », lit-on dans un communiqué reçu au Journal de l’économie malienne (Lejecom).
Selon le document, les discussions porteront sur le ” financement du développement ” et la ” vulnérabilité de la dette ” dans le contexte de l’agenda des Objectifs du Millénaire pour le développement et du plan d’action d’Addis-Abeba. Selon cette source, la dette des pays africains a fortement augmenté ces dernières années en raison notamment de la chute des cours des matières premières, liée à la crise financière mondiale de 2008.
«Les recettes des principales exportations ont reculé et la croissance économique a ralenti. Les gouvernements africains ont de plus en plus recours à l’emprunt pour combler leurs déficits budgétaires », explique-t-on.
Quel est le rôle des banques multilatérales de développement? Comment la Banque africaine de développement et la Banque mondiale peuvent-elles collaborer pour trouver des solutions? Ces questions, ainsi que les résultats de la réunion alimenteront les discussions sur les cadres de politique générale pour les pays Fad et les politiques respectives en matière de dette.
Adou FAYE
lejecom