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Vulgarisation du projet de constitution : L’Assep joue sa partition

Le jeudi 1er juin 2023, l’Agetic a servi de cadre pour la tenue de la journée d’appropriation du projet de Constitution par la presse privée. Cette activité, organisée par l’Association des éditeurs de presse privée (Assep), était placée sous le thème : “Rôle et responsabilité de la presse pour une information saine des citoyens sur les dispositions controversées ou pertinentes pour un scrutin référendaire apaisé”.

 Cette session d’appropriation a été organisée à l’initiative de l’Association des éditeurs de presse privée (Assep) pour débattre des présupposés controverses qui se trouveraient dans les dispositions du projet de Constitution.

Selon les dires du président de l’Assep, Ousmane Dao, le débat autour de ce projet de Constitution est beaucoup alimenté par des dispositions comme la laïcité, l’impossibilité pour celui qui veut devenir président de la République d’avoir une double-nationalité, etc. Autant de dispositions qui font objet de débat au sein de l’opinion publique.

“En tant qu’acteurs qui jouent ce rôle d’interface, ce serait aussi bien pour notre participation constructive à la vulgarisation de ce projet de Constitution, d’avoir nous-mêmes une nette compréhension de l’ensemble de ces dispositions qui sont aussi novatrice”, expliquera-t-il.

C’est un cadre que l’Assep a créé avec les acteurs de la presse pour qu’ils puissent ensemble, avec l’assistance des experts, discuter de ces dispositions qui sont dites controversées et des discussions qui sont pertinentes pour que les prochaines semaines, les acteurs de la presse puissent être actifs de manière constructive dans l’apport à une meilleure compréhension de ces dispositions auprès de la population.

Dao a soutenu que faire une Constitution est un acte majeur qui vient influencer la vie même de la nation. Chaque citoyen est interpellé à s’approprier ce projet de Constitution pour que, de manière lucide et très responsable, il puisse s’exprimer le 18 juin prochain.

Il conclura ses propos en disant que : “En tant que presse et piliers de la démocratie, nous ne devons pas rester en marge. Nous devons nous donner les garanties d’une participation constructive et assez efficace”.

Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation, chargé des Relations avec les institutions qui a présidé la cérémonie d’ouverture, dira que le thème choisi est un angle de vue qui permet d’aller un peu plus en profondeur parce que, poursuivra-t-il, il s’agit de créer les conditions d’un débat sain et de pouvoir comprendre la vision et les enjeux, surtout l’esprit des textes et contenus dans les dispositions du projet de Constitution.

Au nom des autorités de la Transition, le ministre Ibrahim Ikassa Maïga a salué cette approche qui permet aux citoyens avertis et aguerris que sont les journalistes de mieux s’approprier de ces aspects et de pouvoir les expliquer dans un langage accessible au commun des Maliens.

Zeïnabou Fofana

Source : Mali Tribune

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