Le mercredi 20 Juin 2018, aux environs de 22 heures, les éléments de la Brigade de Recherche du Commissariat de Police du 3^è arrondissement de Bamako, en patrouille au niveau de Médina Coura, non loin des rails, ont mis aux arrêts, Sériba Diakité qui conduisait un véhicule volé de marque « Mercédès 200 », immatriculé H 3689 MD. Pire, il était en état d’ivresse.

L’équipe de patrouille du Capitaine de Police, Youssouf Coulibaly, Chef de la Brigade de Recherche du 3^è Arrondissement ont mis aux arrêts un gros morceau. Le mis en cause, qui a reconnu les faits qui lui sont reprochés dès son arrivée au poste de police, conduisait un véhicule volé et il était en état d’ivresse.

Les faits

Sériba Diakité, un agent de forage, marié et père de cinq enfants domicilié à Magnambougou Faso-Kanu, était devenu alcoolique dès son divorce d’avec sa femme en 2016.  C’est ainsi qu’à la même année, pour une histoire de bouteille d’alcool, il a battu un soulard à sang. Poursuivi et condamné par la justice à quatre (04) ans de prison avec sursis pour coups et blessures volontaires, le 12 juin 2018 par le Tribunal de Grande Instance de la Commune III du District de Bamako, il est remis en liberté il y a seulement une semaine. C’est ainsi que dans la nuit du 19 et au 20 juin, aux environs de 20 heures, sortant d’un bar à Magnambougou Faso Kanu, chancelant comme un épouvantail,  il prit le chemin de la maison. Mais, arrivé près de la mosquée dudit quartier, il a aperçu un véhicule de marque « Mercédès 200 », immatriculé H3689 MD appartenant à Modibo TRAORE, médecin, domicilié à Magnambougou qui effectuait sa prière de 20h. Il y glissera et, au moyen de la clé d’une moto Djakarta, il réussit à mettre en marche le moteur de la voiture pour se diriger vers l’auto-gare de Sogoniko. A la gare, il a vendu la roue secours du véhicule volé à un conducteur de taxi à sept mille francs (7 000F) CFA avant de prendre la route du centre-ville. C’est interpellé et conduit dans les locaux du commissariat par les hommes du capitaine Diakité qu’il retrouve ses esprits et se rend compte de son forfait.

Il reconnut les faits qui lui sont reprochés mais jure la main sur le cœur qu’il en était à son premier vol et surtout qu’il ne se souvenait pas de la personne à qui il a vendu la roue du véhicule. Modibo Traoré déclare que certaines pièces de son véhicule tels que la vitre de la portière du côté gauche ainsi que le rétroviseur de même côté ont été cassés. Sériba regrette l’acte mais dit ne pas pouvoir réparer les dommages qu’il a causés.

Sériba DIAKITE sera conduit devant le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune II du district de Bamako.

Fatoumata B Tounkara 

Source : Echosmédias