Le vol en question remonte à l’année 2012 à la faveur du coup d’Etat militaire. Il connut un léger rebondissement il y a juste quatre mois.

Le produit du vol est une caméra professionnelle d’une valeur estimée à une vingtaine de millions de Francs CFA. L’objet a disparu à la suite des événements liés  au coup de force de mars l’année en question et pendant que l’office (ORTM) faisait lieu d’occupation par des militaires. Mais ceux-ci ne sont les mises en cause.

Le suspect N° 1 est plutôt un haut cadre du service. Et puisque les agents ne donnaient pas l’impression d’avoir oublié le forfait (ils continuent aujourd’hui encore à porter des regards soupçonneux sur le chef), notre haut responsable décide de remettre la chose à sa place. Ce qu’il fit, il y a de cela, environ 4 mois.

L’objet fut en effet miraculeusement retrouvé dans la même salle où il a été vu la dernière fois en 2012. Dieu merci ! Tout est fini ? Que nenni !

Il y manquait les accessoires, à savoir, les câbles, batteries, chargeurs, etc. Le tout, pour une valeur estimée à plus de 7 millions.

Mais le saviez-vous ? Aucune enquête n’a été ouverte ni à la suite de la disparition de l’objet en 2012, encore moins aujourd’hui, après qu’il soit mystérieusement retrouvé sans ses accessoires.

Circulez ! Il n’y a rien à voir ! Ah l’ORTM, la pression du service public !

B.S. Diarra 

Source: La Sentinelle