Au Mali, un phénomène préoccupant persiste : de nombreuses voitures appartenant à des porteurs d’uniformes, tels que des membres des forces de sécurité et des hautes personnalités, circulent sans plaques d’immatriculation. Cette situation, bien que techniquement illégale, est devenue courante et soulève des questions sur l’équité et l’application des lois de circulation. De telles contradictions sapent la confiance du public envers les forces de l’ordre et leur capacité à faire respecter la loi de manière équitable. Les citoyens peuvent se sentir découragés de coopérer avec les autorités lorsqu’ils observent ce type de comportement contradictoire et injuste.
Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur frustration face à cette apparente double norme. Pour beaucoup, cela soulève des questions sur l’intégrité et la cohérence des opérations de contrôle routier menées par les forces de l’ordre à Bamako. Les critiques et les commentaires du public insistent sur la nécessité d’une application plus cohérente et juste des règlements de circulation. Cette situation est un exemple frappant d’incohérence et de manque de conformité avec les règles établies.
Pour restaurer la confiance du public et assurer une application juste des lois, il est essentiel que les autorités prennent des mesures pour corriger cette pratique et veillent à ce que tous respectent les normes de conduite qu’ils sont chargés de faire respecter. Le contrôle et l’application des règles de circulation peuvent être laxistes, en particulier lorsqu’il s’agit de personnalités influentes ou de membres des forces de sécurité. Cela crée un sentiment d’injustice parmi les autres citoyens, qui voient les autorités contourner les lois sans conséquences visibles.
Perte de confiance publique
Les véhicules non immatriculés posent un risque pour la sécurité routière, car ils peuvent être impliqués dans des accidents sans qu’il soit facile de les identifier. En cas de violation du code de la route ou d’infraction, l’absence de plaque d’immatriculation complique également l’application des sanctions appropriées. Cette pratique contribue à une perte de confiance du public envers les autorités chargées de faire respecter la loi. Elle renforce les perceptions de partialité et d’inégalité devant la loi, sapant ainsi l’autorité et l’intégrité des institutions gouvernementales.
Il est impératif que les autorités maliennes renforcent la surveillance et l’application des règles d’immatriculation des véhicules, sans égard au statut ou à la fonction des propriétaires des véhicules. Cela nécessite des inspections régulières et des sanctions appropriées en cas de non-conformité.
Djibril Diallo
Source: Arc en Ciel