Se doter d’un nouveau siège, renforcer sa présence sur le terrain et travailler avec toutes les formations politiques en vue de poursuivre sa mission historique qui est loin d’être terminée, 2016 pour l’Adéma-PASJ s’annonce comme une année charnière, car le parti aura un quart de siècle d’existence.
L’Alliance pour la démocratie au Mali, Parti africain pour la justice et la solidarité (Adéma-PASJ) a adressé ses vœux les meilleurs à l’ensemble de ses militants et à la nation entière, samedi 23 janvier 2016. La cérémonie de présentation de ces vœux s’est déroulée au siège de parti à Bamako Coura, en présence de plusieurs militants, membres du bureau exécutif du parti et d’invités. L’honneur est revenu au président du parti Pr. Tiémoko Sangaré de faire ces vœux. Pr. Tiémoko Sangaré n’a pas faillit à une tradition en rendant un hommage à ceux qui ont dirigé la formation politique dont l’ancien président Alpha O. Konaré et ceux et ses prédécesseurs Dioncounda Traoré et Ibrahim Boubacar Keita.
La vie du parti aura dominé une partie des vœux et l’événement majeur a été la tenue du 5e congrès ordinaire les 24, 25 et 26 mai. « La sérénité dans laquelle se sont déroulés les travaux et la densité des résolutions adoptées ont redonné espoir aux nombreux militants et sympathisants du parti dont l’élan avait été brisé par des résultats électoraux peu élogieux, loin de la réalité politique du parti présent sur l’ensemble du territoire national », a indiqué le président du parti. Mais, pour que l’Adéma-PASJ reprenne la 1ere place qu’elle occupait naguère sur l’échiquier politique national, Pr. Tiémoko Sangaré invite à changement comportemental « ce qui réduirait de 50 % de difficultés auxquelles la formation politique a été confrontée », affirme-t-il.
A entendre Tiémoko Sangaré, l’Adéma-PASJ est loin de remplir sa mission historique et le peuple malien, en particulier les partis politiques attendent beaucoup d’elle pour l’enracinent de la démocratie. Pour mieux faire partager ses points de vue, l’Adéma a entrepris de rencontrer toutes formations politiques du pays. Pour l’heure, 23 partis politiques ont été rencontrés. Le 25 mai 2016, l’Adéma-PASJ aura 25 ans, soit ¼ de siècle d’existence. Une date symbolique, fortement attendue par le CE du parti qui l’entend célébrer avec le grand soin qu’il sied pour une grande formation politique. A ce titre, les bouchées doubles sont mises pour la construction d’un nouveau siège du parti. Aux dires de Tiémoko Sangaré, dès la fin du 1er trimestre 2016, la fondation de ce nouveau siège sortira de terre.
L’appartenance à la majorité présidentielle est un autre défi que le parti essaie de surmonter. Pr. Tiémoko Sangaré ne s’émeut pas, « la place de l’Adéma-PASJ est bien dans la majorité présidentielle et pas dans l’opposition comme le voudraient de nombreux observateurs, voire certains militants du PASJ « , dit M. Sangaré, en expliquant que cette appartenance à la majorité présidentielle est adossée à des valeurs de bases, que le PASJ partage avec le président de la République, IBK, la sauvegarde d’un pays en crise ou qui sort d’une crise.
« Il ya des choses à corriger, à améliorer dans la gouvernance du pays « , affirme Tiémoko Sangaré qui pense que refuser de reconnaître cela serait un déni de réalité.
La situation sécuritaire ainsi que les dernières législatives ont été abordées. Sur la première le PASJ regrette la recrudescence des attaques armées terroristes et criminelles, malgré la signature de l’accord de paix et de réconciliation, la non-tenue des élections dans la Commune de Talataye.
Denis Koné
Source: lesechos