Suite à la fermeture de la radio Folona à Kadiolo sur instruction du préfet, la population a tenu une rencontre le mardi au foyer des jeunes. L’objectif était de demander aux autorités compétentes de rouvrir immédiatement leur radio.
En effet, ça ne va plus dans le cercle de Kadiolo. Et comme on le dit dans un adage «le jeu en vaut la chandelle». La population ne veut pas aller avec le dos de la cuillère cette fois-ci. Elle compte aller rouvrir la radio qui a été fermée arbitrairement par le préfet et organiser une marche pacifique pour informer les autorités.
Après la rencontre, le maire de la ville de Kadiolo a rassuré qu’ils feront tout pour la réouverture de la station. La population de son côté a lancé un ultimatum pour ce mercredi. Faute de quoi, elle va non seulement rouvrir la radio, mais la situation risquerait de prendre une autre tournure.
Rappelons que le problème a commencé par la dénonciation de deux dames de fer qui travaillent au Centre de santé communautaire (Cscom) de Kadiolo lesquelles abusent de leur pouvoir. Mme Touré Awa Traoré et Mme Diarra Aljaoja Maiga ne font que soutirer de l’argent aux gens surtout au niveau de la maternité, pendant les accouchements. Au lieu de 1000 FCFA le ticket, elles exigent souvent 20 à 25 000 FCFA comme frais d’accouchement, mais sans reçu en plus.
Cette pratique a été dénoncée par la population lors d’une émission dénommée allo-folona. Il se trouve que l’une des dames est la femme du premier adjoint du préfet de Kadiolo d’où l’acharnement du préfet contre ladite radio. L’alibi trouvé s’appelle ‘’incitation à la violence’’.
Rappelons que le 1er adjoint du préfet est le mari de l’une des femmes qui sèment le désordre au Cscom.
A noter qu’une lettre a été adressée au préfet par la jeunesse depuis le 18 septembre 2017.
Nous y reviendrons !