Les violences dans les espaces scolaires ont de leurs parts niées l’Éducation malienne en général. Pendant des moments, aucune méthode n’a pas été adoptée pour au moins réduire ce danger. Ainsi, le gouvernement de la transition dans sa mission d’élaboration des plans stratégiques fait face à la situation.
L’éducation malienne est confrontée à d’énormes problèmes de façon durable. En effet, les violences dans les espaces scolaires et universitaires paralysent notre système éducatif. Depuis des années, le phénomène d’usage d’arme et d’autre n’y était pas aussi prétendant, mais dans ces deux dernières décennies, les violences prennent l’ampleur dans les milieux scolaires. L’utilisation d’arme légère, le trafic de la consommation du stupéfiant, l’agression, le vandalisme, l’humiliation et le viol sont le quotidien qui renverse l’acquisition des connaissances par l’excellence à long terme. Face à cela, des dégâts matériels, la perte de vie humaine, et même au-delà, est le constat, malheureusement. Chose qui menace aussi les passations, les examens, les inscriptions, l’affichage des résultats et entre autres. Les jeunes filles sont en particulier victimes de ce fait. Le constat est appréhendé dans toutes les universités publiques du Mali. L’AEEM est-il le principal défaut contre l’Éducation malienne ? À notre humble avis, les Professeurs sont aussi concernés pour relever les défis sur notre avenir, c’est-à-dire l’École malienne en général. C’est ainsi que le gouvernement de la transition fait face à cet enjeu, qui a été soulevé dans la réunion de la concertation nationale sur la feuille de route pour les recommandations du forum national. Le PM Moctar OUANE et ses ministres en charge de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement supérieur, en ont fait leur affaire. Le Premier ministre Moctar OUANE a indiqué que : « l’occasion est à saisir pour dissoudre l’association « mafieuse » et repartir sur les nouvelles bases fondées sur la liberté d’adhésion et des principes ». Dans ce contexte, un appel a été lancé à l’endroit des acteurs de l’éducation afin de conjuguer les efforts pour refonder l’Éducation malienne. Ainsi, le gouvernement de la transition pourrait-il s’attaquer à cela ? Toute la question est là! En tout cas, nous espérons un changement dans le système éducatif. Toute chose qui pourrait changer les plans de développement tout en évitant des menaces dans ce climat d’incertitude avec ces effets.
Lassana Sow, Stagiaire
Source : LE COMBAT