Une femme a été, dans la nuit du 19 au 20 janvier 2022, victime de coups de pilon sur la tête par son mari. Cet acte criminel, odieux s’est déroulé à Fansongo Wèrè, commune rurale de Dougoufè, cercle de Barouéli, dans la région de Ségou.
Des scènes criminelles et odieuses se multiplient davantage dans presque un peu partout au Mali malgré les efforts. Selon des sources, dans la nuit du 19 au 20 janvier une femme a été abattue par son époux avec des coups de pilon sur la tête.
À présent, les causes de cet acte criminel sont inconnues. Le présumé auteur est aux arrêts au niveau de la gendarmerie de Tamani. Selon l’Adjoint au CB, les enquêtes se poursuivent pour situer les causes de cet acte criminel et inhumain, car faut-il le préciser, la dame serait enceinte. Les services du ministère de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille suivent de près l’affaire auprès du CB de Tamani.
Cet acte a précédé le viol d’une petite fille de cinq ans par un individu mal intentionné non identifié à Bamako. Selon nos sources, ce pédophile a utilisé 3 préservatifs https://lecombat.fr/?p=38010&preview=true pour violer la fillette dans une grande cour inhabitée à Yirimadio en commune VI.
La fille a été grièvement blessée et hospitalisée en toute urgence le même jour à l’hôpital du Mali pour être opérée. Les enquêtes sont ouvertes à cet effet pour arrêter les auteurs impliqués dans cette affaire.
Fatoumata Niane Batouly, la présidente du mouvement ‘’AN BIKO’’, a rendu visite aux parents de la fillette de 5 ans violée à Yirimadio. Elle leur a donné une enveloppe d’une somme de deux millions.
En deux ou trois jours, deux actes inacceptables ont été commis à l’endroit des femmes et des filles. Rappelons que les crimes sont souvent commis dans la région de Kayes, notamment à Bafoulabé et un peu partout au Mali. Ces violences sont souvent physiques, psychologiques. Il faut noter les mariages forcés et précoces, des viols.
En tout cas, après l’engagement de l’ONU-femmes pour la participation massive des femmes et des filles à l’école pour apprendre, https://lecombat.fr/?p=38010&preview=true l’UNFPA semble, dans le cadre de la journée internationale de la tolérance zéro contre les mutilations génitales féminines prévue le 6 février prochain, déterminée pour lutter contre les violences faites aux femmes.
Ces centres de secours sont ouverts dans certaines régions pour la prise en charge des personnes victimes. À cela s’ajoutent d’autres engagements pour lutter contre les faits inhumains dans nos sociétés. Avec l’appui du pouvoir et l’accompagnement de nos populations et des gestes de bonne volonté, ces crimes seront réduits dans le pays.
Lassana SOW
Source : LE COMBAT