Deux activités sur les six seront consacrées à la pratique de l’esclavage lors de la 4e édition de la Semaine des victimes des violations des droits de l’Homme, lancée le samedi 16 novembre à Bamako. Organisée par la Coalition malienne des défenseurs des droits humains (ComadDH), la semaine vise à promouvoir un environnement respectueux des droits humains et particulièrement les droits des victimes au Mali.
Depuis quelques années, la ComadDH organise la Semaine des victimes pour permettre de cerner les avancées réalisées dans le cadre de l’effectivité de droits des victimes de manquements de droits humains, de comprendre les défis et contraintes à la réalisation desdits droits humaines.
Lancée le samedi dernier, la 4e édition de la Semaine se tiendra du 16 au 22 novembre, à Bamako, Kayes et Gao. “Cette édition 2019, s’inscrit dans le cadre de l’intensification des actions du Comité de plaidoyer, créé sous l’égide du Projet Juprec et de la Coalition nationale de lutte contre l’esclavage sous l’égide d’Aba Roli en vue de renforcer et rendre effective les initiatives de lutte contre l’impunité en accompagnant les victimes dans leur quête de justice au Mali. Elle s’inscrit aussi dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale de la tolérance, une valeur cardinale devant renforcer l’exercice des droits fondamentaux de l’être humain”, a indiqué Mohame El Moctar Mahamar, président de la ComadDH.
Préoccupée par les violences contre les communautés esclavagisée dans la région de Kayes, la coalition va consacrer une partie importante du programme de cette édition à l’esclavage. Sur les 6 activités phares, deux sont dédiées aux problèmes de l’esclavage. Il s’agit, selon Aguibou Bouaré, président de la Commission nationale des droits de l’Homme et président de la Coalition nationale de lutte contre l’esclavage, d’une émission radiophonique simultanée sur la situation des victimes surtout d’esclavage dans les régions de Kayes et Gao et le district de Bamako et une conférence de sensibilisation des élus et religieux sur les droits humains : cas des “esclaves” à Bamako, Kayes et Gao. Lire la suite sur aumali…
- M.Diallo
Source: l’indicateur du renouveau