Son avocate a accordé une interview au “Figaro”, jeudi. Elle esquisse les modalités de la rupture, sans se prononcer concrètement sur le fond.
Valérie Trierweiler et François Hollande ne sont pas officiellement séparés, mais ils prépareraient déjà l’après. L’avocate de la compagne du président, Frédérique Giffard, a donné quelques détails au Figaro sur la gestion, notamment d’un point de vue matériel, de la probable rupture. “Le président de la République et ma cliente réfléchissent, indique-t-elle.La décision n’appartient qu’à eux. Il est très difficile pour Valérie Trierweiler d’être sereine face à cette pression médiatique et politique. Mais elle est consciente qu’une clarification s’impose.”
Confirmant que sa cliente n’a pas été à l’origine d’une scène de ménage fracassante dans les locaux de l’Elysée, Frédérique Giffard assure que Valérie Trierweiler “ne joue pas la comédie, pas plus qu’elle ne se livre à un quelconque chantage. (…) Imaginer qu’elle puisse vouloir instrumentaliser sa détresse est totalement contraire à sa personnalité et à sa façon de concevoir les rapports humains, basées sur la franchise.”
Concrètement, rien n’est encore fait, mais plusieurs proches affirment que Valérie Trierweiler et François Hollande veulent s’en sortir “par le haut”. “Elle souhaite réellement que toute cette affaire puisse se résoudre pour en sortir le plus dignement possible”, dit encore l’avocate. Le couple, qui ne possède aucun bien en commun, a vécu environ huit ans ensemble, sous le régime du concubinage. “Aucun formalisme juridique ne doit être respecté”, précise Le Figaro, même si “Valérie Trierweiler est aussi préoccupée par sa situation matérielle”.
Valérie Trierweiler n’a “pas un sou de côté”
Mis à part une maison dans le Val-d’Oise qu’elle possède en indivision avec son ex-mari, Denis Trierweiler, la journaliste de Paris Match “n’a pas un sou de côté”, selon le journal. La compagne du chef de l’Etat a trois enfants : deux qui sont majeurs (dont un étudie à l’étranger) et un qui est encore en âge scolaire. “Contrairement à ce que certains prétendent, ma cliente ne souhaite pas du tout alimenter la polémique et garde le sens de ses responsabilités”, complète Frédérique Giffard.
Bien avant l’élection présidentielle, elle et François Hollande “ont simplement choisi d’habiter et de meubler ensemble l’appartement qu’ils louent rue Cauchy, dans le15e arrondissement de Paris”. Nul ne sait, pour l’instant, ce que deviendra cet appartement.“Valérie reste une femme de gauche. Je ne pense pas qu’elle souhaite que les difficultés actuelles viennent ternir le quinquennat de François Hollande”, conclut l’avocate. Un message certes rassurant, mais qui laisse toutefois planer une forme de mise en garde sur le président.
source : francetvinfo.fr