Les membres du grin disent avoir constaté beaucoup d’anciens véhicules, souvent vétustes et non conformes dans plusieurs coins de circulation à Bamako. Selon eux, ces vieux cars, souvent mal entretenus, présentent des risques accrus d’accidents.
Ces véhicules, à les entendre, sont souvent utilisés par les passagers pour leur déplacement en raison du manque de moyens de transport modernes ou de la disponibilité d’autres véhicules. « Bien que ces cars soient un moyen de transport populaire, ils peuvent parfois être associés à des problèmes de sécurité et de fiabilité », disent-ils. Un des membres du grin témoigne avoir vu un véhicule de transport Bamako-Tominian, embarquant des passagers comme des bétails. Ledit car était sale, tordu et donnait l’impression de tomber à tout moment.
Les passagers étaient entassés les uns sur les autres dans des conditions pas humaines, a révélé ce membre. Un autre membre reconnaît qu’il y a une préoccupation croissante concernant le nombre de véhicules anciens en circulation, notamment dans les grandes villes, en raison de leur impact sur l’environnement.
Les membres sont unanimes que le gouvernement doit prendre des mesures concernant la circulation des anciens véhicules, en particulier dans les zones à faibles émissions (ZFE), pour réduire la pollution atmosphérique. « Il est important de trouver un équilibre entre la préservation du patrimoine automobile et la protection de la santé publique », ont-ils conclu.
Ibrahima Ndiaye